Titre VO : Groundhog Day
Un film de Harold Ramis avec Bill Murray , Stephen Tobolowsky , Brian Doyle-Murray , Chris Elliott , Rick Ducommun
Genre : comédie - Durée : 1h43 - Année de production : 1993
Date de sortie cinéma : 28 Juillet 1993
Distributeur :
Parti couvrir l'événement de la saison, la fin de l'hibernation des marmottes, le présentateur de la météo Phil Connors reste bloqué dans un patelin à cause d'une tempête. Il réalise le lendemain qu'il revit la même journée, que la veille, et que le phénomène se reproduit ainsi chaque jour. Phil décide de profiter de cette curiosité.
Fermez les yeux et imaginez. Vous êtes un présentateur météo à l'égo surdimensionné, une diva, vous considérez que votre intelligence n'a d'égal que votre supériorité physique, que vous êtes entouré au choix d'incapables finis ou de crétins invétérés, que tout ce qui ressemble de près ou de loin à un végétal, un animal ou une population rurale ne mérite pas de vivre et vous rêvez d'un gin fizz au bord d'une plage baignée de soleil. Vous y êtes ? Maintenant, imaginez qu'on vous envoie au fin fond de l'Etat couvrir l'évènement local, le «jour de la marmotte», sensé prédire un printemps précoce ou un rude hiver, entouré de pécores et qu'en plus vous vous réveilliez chaque jour... Le même jour. Comment réagiriez-vous ? Et surtout, comment croyez-vous que Phil Connors (Bill Murray), ledit présentateur météo, va réagir ?
Face à ce pitch riche en potentialités, Harold Ramis fait du Ramis : c'est drôle, c'est léger, c'est percutant, c'est brillamment monté (la scène «percutante» de la rencontre avec Ned semble évidente, mais elle est incroyablement difficile à réaliser dès lors qu'elle doit à chaque fois commencer de la même façon mais finir de façon à chaque fois différente)... Question interprétation, des générations de cinéphiles idolâtrent Bill Murray et ce film vous explique pourquoi : irrésistible, de la première à la dernière mimique désabusée, et sans jamais trop en faire. Alors oui, il bouffe tout le reste de la distribution, à côté «Cannibal Holocaust» parle du régime omnivore, mais boudiou quel abattage comique ! Comme le scénario, malin, ne tombe jamais en panne d'idées, on adhère : vol chronométré de sacs de billets de banques, drague par étapes, suicide quotidien, apprentissage du piano sur la longueur, tournée de bourre-pifs gratuits puisque sans conséquences... Ce qui en d'autres mains serait devenu une succession de gags plus ou moins bien imaginés tourne ici, fidèle aux règles de la comédie de l'âge d'or américaine, à la métamorphose de l'odieux arriviste en cygne blanc aimé de tous.
Alors certes, ce film est cousu de fil blanc, la fin est hautement prévisible, la morale est assénée au pilon de 12, mais franchement... Qui se lasse de revoir encore et encore un film pareil ?
Alors certes, ce film est cousu de fil blanc, la fin est hautement prévisible, la morale est assénée au pilon de 12, mais franchement... Qui se lasse de revoir encore et encore un film pareil ?
Alors certes, ce film est cousu de fil blanc, la fin est hautement prévisible, la morale est assénée au pilon de 12, mais franchement... [cette critique étant condamnée à se réécrire encore et toujours à l'identique, le lecteur est invité à se payer le DVD et à juger par lui-même. Merci.]
Ca change de voir des films comme ca...ca détend. Même si c'est sur fond ed comédia Américaine, c'est agréable à voir. L'idée est plutot originale en plus.
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