Un jour, peut-être

Oublier les muscles de Ryan Reynolds, qu'il a su très bien mettre en valeur dans Blade Trinity, mais dans Un jour peut être c'est son charme qui sera mis en avant, pour son rôle principal de Will Hayes, un trentenaire new-yorkais qui est en plein divorce. Le scénario très simple mais néanmoins intéressant, Will raconte à sa fille, ses rencontres avec trois femmes qui ont le plus compté dans sa vie, son amour de lycée, sa meilleure amie et une journaliste ambitieuse. Il l’a raconte sous forme d’énigme pour sa fille qui doit trouver parmi ses trois femmes qui est sa mère. Il fallait y penser. Et nous aussi on essaye de trouver qui pourrait bien être la mère de Maya. Un film qui s'enchaîne naturellement, avec rapidité et rythme, on ne se lasse pas de voir ce beau brun entouré de trois superbes femmes (Rachel Weisz, Elisabeth Banks et Isla Fisher). Le rôle de la petite fille est interprété par Abigail Breslin (l’île de Nim, le goût de la vie). C’est une belle comédie attachante et touchante menée par un Adam Brooks habitué aux comédies romantiques (Bridget Jones : l’âge de raison ou encore la Plus belle des victoires)

Belle réussite pour sa quatrième réalisation.

Les romances de trentenaires s'invitent souvent sur nos écrans. Mais celle-ci sort du lot. Tout d'abord parce que son héros est un homme, et non une célibattante style Bridget Jones. Ensuite, parce qu'elle s'inscrit dans l'air du temps en ne cachant rien des difficultés de la vie de couple. Enfin parce que sa structure en forme de Cluedo sentimental est intriguante et amusante. Le film fait la différence, en oubliant d'être mièvre et en offrant un jeu de piste amoureux ludique qui ne livre sa solution que dans les toutes dernières minutes. Et aussi en se frottant à la réalité: un homme a longtemps cherché la femme de sa vie , a cru l'avoir trouvée, est devenu père et, à l'heure du divorce, doit expliquer tout cela à son enfant, qui souffre de la situation sans bien la comprendre. En plus de l'amusante question de savoir qui gagnera le coeur de notre héros, c'est précisement cette relation père-fille qui apporte un véritable supplément d'émotion: Maya( campée par l'adorable Abigail Breslin, révélation de Little Miss Sunshine ) se passionne pour ce qui n'est autre que l'histoire de ses origines. Le spectateur aussi.