Titre VO : Ultraviolet
Un film Américain de Kurt Wimmer avec Milla Jovovich , Cameron Bright , Nick Chinlund , Sebastien Andrieu , Ida Martin
Genre : science fiction - Durée : 1h28 - Année de production : 2004
Date de sortie cinéma : 14 Juin 2006
Distributeur :
Alors qu'une guerre civile entre les humains et les vampires ravage la Terre au 21e siècle, une jeune femme doit protéger un petit garçon de neuf ans menacé de mort.
Auteur d'un «Equilibrium» pas transcendant mais respectable par sa volonté de faire différent (tant sur le plan de l'esthétique que des scènes de combat, avec la création d'un nouvel art martial utilisant les armes à feu), Kurt Wimmer a voulu pousser le bouchon un peu plus loin avec cet «Ultraviolet». L'histoire est semblable : encore des groupes d'activistes qui se battent pour que la terre ne devienne pas une immense dictature. D'une part, les gens «normaux», de l'autre ceux qu'on appelle les hémophages, ersatz de vampires rendus faiblards par un virus ultra-contagieux, et parqués de ce fait dans des sortes de camps de concentration. SIDA + nazisme, tout un programme. Pourquoi pas? Parce que le traitement de Wimmer est d'un goût franchement douteux, et que le résultat est une bouillabaisse d'idéologies borderline qui laisse dubitatif. Laissons donc de côté le message. L'aspect mise en scène n'est pas mal non plus. Voulant créer une esthétique jamais vue, Wimmer se surpasse. Et en effet, on n'a jamais vu ça : néons mauves et vers, gros plans disgracieux, retouches numériques pour adoucir les visages (grâce au formidable Paint, présent sur tous les bons PC), travellings improbables... L'ensemble est d'une nullité rarement vue. Ça agresse la rétine, et mieux vaut conseiller aux aventuriers qui iront voir le film de prendre ensuite un rendez-vous chez l'ophtalmo. »Ultraviolet» ressemble vraiment à un catalogue ds choses à ne pas faire pour réussir un film. Par exemple, écrire des dialogues complètement indigents et les faire interpréter au premier degré. Au petit garçon qui, debout sur la rambarde, s'apprête à sauter dans le vide, Milla Jovovich s'écrie : «mais? qu'est-ce que tu fais? tu veux te suicider?». Des pépites comme celle-ci, «Ultraviolet» en compte des dizaines. Pauvre Milla qui ne sait pas vraiment ce qu'elle fait là : on ne sait même pas si elle est bonne ou mauvaise, mais ce qui est sûr c'est qu'elle est complètement perdue au milieu de ce gloubi-boulga d'influences mal digérées, d'erreurs techniques et d'effusions de mauvais goût. Non seulement «Ultraviolet» est sans doute la navet de l'année, mais qui plus est, le film de Wimmer est victime de la plus grande des malchances. Choisir le petit Cameron Bright semblait certainement une bonne idée. Mais son rôle de l'enfant-clé de l'histoire, celui qui peut servir d'antidote ou d'arme de destruction massive pour buter les hémophages, ne vous dit-il pas quelque chose? Si. Il tient exactement le même dans «X-Men 3», où il était autrement plus convaincant. Sorti en douce dans une poignée de salles françaises, «Ultraviolet» est un non-spectacle édifiant, qui fait peur à voir et donne le cafard.
La première phrase du film, qui est aussi la dernière, dit: -Je suis née dans un monde que vous pourriez ne pas comprendre. Et effectivement on ne comprend pas grand chose étant donné que pendant le film on est tiraillé entre deux chose: essayer de comprendre et l'envie de dormir... A première vue le scénario peut paraître difficile à comprendre quand on entend des mots barbares comme hémophage mais en fait, il n'est rien de plus que la sempiternelle petite gueguerre entre humains et mutants. Et bien que la trilogie Xmen soit plutôt réussie, Ultraviolet est sûrement un des plus gros navets 2006 et encore heureux, il ne dure qu' 1h30. En bref, le film peut se résumer à 1h15 de baston et 15 minutes de dialogues que certains pourrait trouver de pauvre... c'est pas faux! On se rapellera de la réplique favorite de Violette: -Je vais tous vous tuer! Réplique qu'elle doit répéter 3 à 5 fois si ce n'est plus... Par ailleurs, on retrouve Cameron Bright, le jeune acteur de Xmen 3, dans lequel il pouvait annuler les mutations du gène X. Ici aussi il a un rôle du même genre, on lui a implanté quelque chose de dangeureux dans le sang, l'héroîne essaye de le sauver. On comprend bien que ce garçon a une certaine importance mais tout cela reste dans le flou ce qui décrédibilise, tout comme le terme vampire qui n'a rien à faire ici, le scénario déjà pas très folichon... Seuls les fans de Milla Jovovitch et de science fiction pourront peut être apprécier ce film.
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