Titre VO : The Green Hornet
Un film de Michel Gondry avec Seth Rogen , Jay Chou , Christoph Waltz , Edward Furlong , Edward James Olmos
Genre : action - Durée : 1h57 - Année de production : 2011
Date de sortie cinéma : 12 Janvier 2011
Distributeur :
Britt Reid mène une vie dissolue régie par la fête, l'alcool et les femmes. Son père, directeur du journal Daily Sentinel, qui ait ciblé la corruption, est assassiné. Britt découvre que celui-ci menait des activités secrètes et reprend le flambeau. Il devient ainsi un justicier masqué plus connu sous le nom du Frelon Vert.
Dans les cartons depuis des années, l'adaptation de la série télé « Le Frelon Vert » (elle-même inspirée d'une émission radiophonique!) devenue culte en raison de la présence au générique de Bruce Lee a finalement atterri entre les mains du frenchie le plus décalé d'Hollywood, Michel Gondry. La question essentielle était évidemment de savoir comment le réalisateur au ton résolument différent et original allait se sortir de son premier film de commande sur lequel il n'a pas eu le director's cut. Réponse? Avec les honneurs en livrant un produit certes très calibré, plutôt fun et grand public au scénario assez basique mais réservant quelques bonnes surprises de mise en scène.
Le Frelon Vert, c'est l'histoire d'un super héros à part, jeune héritier, parfait branleur égocentrique, qui va se découvrir une âme de justicier à la mort de son père. Enfin, justicier, c'est vite dit, il fait aussi et surtout ça pour s'amuser et continuer de jouer avec des gadgets. La bonne idée est d'avoir confié le rôle de cet ado attardé, puéril, pénible et dont on doute de la vivacité d'esprit, au comique rondouillard Seth Rogen (également co-scénariste du film), bien loin de l'image que le public se fait habituellement des super-héros – malheureusement l'acteur en fait des tonnes dans le rôle de ce personnage aussi antipathique que maladroit. A ses côtés, Kato, son side-kick et en réalité le vrai cerveau du duo, est jouée par une star en Asie – parfait inconnu dans le reste du monde mais véritable révélation du film – Jay Chou. L'alchimie fonctionne assez bien entre eux et donne au film des airs de buddy-movie rigolard. Face à eux, Christopher Waltz se délecte en mafieux pervers et ringard dont il ne vaut pas mieux critiquer le style – la première scène du film est à ce sens aussi significative que jouissive mais souligne aussi la relative absence et sous-exploitation du personnage par la suite, le film se focalisant bien trop sur le duo de héros. La plus mal servie du casting est Cameron Diaz qui joue les utilités, son rôle de super-potiche blonde ne servant à rien ou presque. Outre Jay Chou, l'autre vraie star du film, c'est la Black Beauty, superbe voiture sur-équipée dont l'Aston Martin de James Bond pourrait bien devenir verte de jalousie...
Alternant de façon trop décousue les scènes d'action où Michel Gondry retrouve ses réflexes de réalisateurs de clips pour imprimer un rythme plutôt efficace et les scènes de comédie moins réussies car pas forcément écrites avec beaucoup de subtilité, le Frelon Vert est un divertissement familial hautement inoffensif. Loin de sa poésie et de sa fantaisie habituelles, le réalisateur parvient tout de même à prouver sa maitrise technique – notamment dans une scène absolument incroyable où l'écran se divise progressivement pour offrir une douzaine de plans-séquences simultanées. Dans les scènes de baston, il réinvente son fameux effet bullet-time (qui, non, n'avait pas été inventé par les frères Wachowski pour Matrix) en mélangeant plusieurs vitesses d'exécution et en lui donnant un look graphique très comics. Par contre, et c'est une déception, il ne maitrise absolument pas la 3D. Il semble même s'en moquer éperdument tant elle n'apporte (une fois de plus) strictement rien au film...
Le bilan est donc mitigé pour un Gondry qui a clairement accepté de vendre une partie de son âme sur l'autel du produit de grande consommation aux mains des studios. Rien de honteux certes mais rien de génial non plus. Et comme toujours, la fin laisse augurer d'une possible suite en cas de succès au box-office de ce premier épisode (quel studio se priverait d'une lucrative franchise?). Reste à voir si le français est partant pour de nouveaux épisodes ou s'il laissera la main à un de ces faiseurs lambdas qui pullulent à Holywood?
Emmanuel Pujol
The Green Hornet, un nouveau super héros débarque sur nos écrans. Alors que nos écrans croulent de super héros en tout genre, Spiderman, Superman, les 4 fantastiques, Batman, X-Men, Dardevil ou bien même encore Hellboy. Le frelon vert fait parti de la génération des comics, qui entre dans la nouvelle génération, avec effets spéciaux en tout genre et la 3D, heureusement pour moi je ne l’est pas vu en 3D, payer 5 euros de plus pour ça non merci.
Je m’explique, à la découverte de ce nouveau super héros, ce film me laisse un goût amer de ma vision des super héros, et oui, celui-ci n’est pas comme les autres. Après la mort de son père, Brit Reid, se voit obliger de succéder à celui-ci et de diriger le journal du Daily Sentinel, mais il veut faire autre chose de sa vie, devenir un « genre » de justicier masqué avec son acolyte Kato, un chinois qui excelle en Arts Martiaux, mais qui bizarrement arrive à dépasser Jackie Chan ou bien même Jet Lee, pitié nous faites pas croire qu’il peut être si rapide et le costard impeccable après avoir démonter une dizaine de mec.
Et ce méchant, qui fait même pas peur, qui en devient presque ridicule, avec son Globinofski. Des scènes exagéraient dans l’immeuble avec la voiture, l’enterrement de la voiture, la force incroyable de cet humain Kato. Ce film enlève tout le charme des super héros qu’on adore aimer et ressembler, ici on préfère surtout l’éviter.
Cameroun Diaz n'a rien à faire dans ce film, elle apporte rien et est pratiquement inexistante, elle n'avait pas besoin d'un rôle comme ça à rajouter dans sa filmographie déjà bien remplie
Ce n’est pas un film d’un héros, c’est un film bâclé, surréaliste, on y croit pas une seconde malgré de bons effets spéciaux et des voitures splendides, une voiture créer par le génie Kato pour le Green Hornet, qui possède un mélange de la Batmobile et de la voiture de James Bond avec tous ses artilleries et ses petits joujoux.
En bref, un film sans intérêt qu’il vaut mieux éviter, garder votre argent pour un vrai film qui en vaudra le coup, je vous assure c’est mieux pour vous
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