Titre VO : Sunshine
Un film de Danny Boyle avec Chris Evans (II) , Cillian Murphy , Cliff Curtis , Troy Garity , Hiroyuki Sanada
Genre : science fiction - Durée : 1h40 - Année de production : 2007
Date de sortie cinéma : 11 Avril 2007
Distributeur :
Une équipe d'astronautes est envoyée dans l'espace avec pour mission de savoir ce qu'il est advenu de leurs prédécesseurs partis en expédition pour rallumer le soleil en passe de s'éteindre.
Un magnifique film dans le genre SF qui a travers une étude poussée de la psychologie des personnages arrive a nous captiver du début a la fin . Un scénario de Danny Boyle ne saurait être mauvais et a part une fin que j'aurais vu différente nous sommes obligés d'être sous le charme de ce film simpliste mais vraiment prenant. Rajoutez a cela une musique et des images sublimes et vous aurez un super moment.
Avec le temps, on avait oublié que Danny Boyle, c'était Petits meurtres entre amis et surtout Trainspotting. Avec le temps, on avait surtout retenu les boursoufleries que sont Une vie moins ordinaire, sommet de n'importe quoi qui réjouit une première fois mais énerve inéluctablement par la suite, et La plage, ratage dommageable qui flirte langoureusement avec le ridicule. A peine lui reconnaît-on la paternité du renouveau zombiesque 28 jours plus tard, qui révéla Cillian Murphy,que l'on retrouve dans ce Sunshine.
C'est dire si, au final, on n'attendait pas grand'chose de ce nouvel Armageddon Vs. Alien en 2001. Et pourtant ! D'entrée, Boyle nous plonge dans une atmosphère flottante, telle qu'on n'en avait pas vu au cinoche depuis belle lurette. Car c'est d'atmosphère, comme dirait Arletty, qu'il s'agit véritablement ici : une lumière, naturelle oserait-on dire, puique provenant du soleil lui-même, subissant des variations qui vont de l'inflammation rétinienne irréversible à une obsucrité froide ou lugubre, dualité constante du métrage. Atmosphère flottante également avec la confrontation de personnalités différentes pour autant de cultures différentes (le casting regroupe des Asiatiques, Anglais et Américains) qui donnent une véritable identité au film, l'universalité.
De fait, impossible de retourner à Sunshine les reproches jetés contre Armageddon et tous ces films de fin du monde qu'il faut sauver. Impossible de crier au patriotisme arriéré, le réalisateur anglais préférant se concentrer sur l'aspect psychologique interne au vaisseau plutôt que de nous montrer des familles éplorées sur notre bonne vieille Terre. Le spectateur est enfermé jusqu'au bout avec ces personnages, si l'on excepte l'ultime respiration du film, logique et inévitable. La musique, dans ce cadre, joue un rôle prépondérant, partition magnifique, sobre, émouvante.
Il y aura bien quelques défauts à relever, des effets visuels (dans le dernier tiers) inutiles et irritants (à moins que l'on décide d'approfondir la thématique de l'oeil, auquel cas cela peut avoir un certain sens), et pour peu que l'on soit rôdé à ce type de films, les ressorts scénaristiques pourront faire soit bailler soit pouffer. Reconnaissons quand même que les rebondissements d'Alex Garland sont mis en images par Boyle avec un sens du suspense et de l'efficacité qui fait passer la pilule comme des tic-tac.
Un des meilleurs films de SF depuis bien longtemps.
Le postulat de départ n'a rien d'original: une mission aérospatiale tente de sauver la planète, au péril de sa vie. Oui, mais voilà : bien loin des clichés du genre et des blockbusters imbuvables qu'on nous a régulièrement servi dans les années 90, Sunshine fait figure d'ovni. D'abord, il y a les personnages. Les héros ne sont ni parfaits, ni gentils. Ils sont juste humains et donc faillibles. C'est l'une des grandes forces du film que d'avoir su créer un huis-clos quasi-total où les instincts primaires de survie se révèlent. Pour autant, les rapports ne sont pas dénués de sentiments. Bien au contraire, ils sont complexes et passionnés. Boyle aborde les thèmes du sacrifice, de la rivalité, de la mort et de l'honneur avec une justesse incroyable et peu commune pour un film de SF. Il y a une certaine intimité dans ce film, qui contraste avec le contexte. Ensuite, il y a l'histoire en elle-même. L'angoisse y est palpable. A l'évidence, Boyle n'a pas ménagé ses spectateurs, ne leur accordant aucun moment de relâche et aucune échappatoire. Les rebondissements s'enchaînent et le danger va crescendo, si bien que l'on finit par se demander si la mission réussira. Bref, un bon survival spatial parfaitement maîtrisé et visuelement très réussi, à mi-chemin entre Alien et Solaris. Un film à conseiller à tous les allergiques du genre.
Une équipe tente une mission suicide pour sauver le soleil et par la même occasion, l’Humanité. Avec un pitch pareil, on pense de suite à ARMAGEDDON. Grosse erreur et c’est tant mieux ! Mais si on veut tenter une comparaison, c’est à ALIEN de Ridley Scott que le film se rapproche le plus. Sunshine est bel et bien une réussite. Mais en plus, il redonne ses lettres de noblesse à un genre (la science-fiction) qui avait été maltraité ces dernières années. Danny Boyle offre une manière d’aborder le genre plus scientifique et plus sensorielle. De ce côté, le film est proche de 2001, L’ODYSEE DE L’ESPACE et de SOLARIS. Sunshine est un pur plaisir pour les yeux et les oreilles. Visuellement, le film est remarquable. Les images des extérieurs du vaisseau et du soleil sont magnifiques. D’ailleurs, le soleil est un vrai personnage du film. On le voit tel qu’il est vraiment : un élément nécessaire à là vie mais aussi qui peut tuer, à cause de sa puissance, et mourir. Les effets sonores participent fortement à l’ambiance du film. Les nappes électroniques et les bruits sourds enferment le spectateur ou le fait sursauter. Il est donc clair que Sunshine doit être vu en salle. Danny Boyle réunit un casting international parfait où se mêlent des asiatiques (Michelle Yeoh et Hiroyuki Sanada, que l’on a vu dans RING, l’original !), des américains (Chris Evans) et un britannique (Cillian Murphy). Chaque personnage a sa place et son rôle à jouer dans l’aventure mais le plus touchant est Searle, le médecin de l’équipe. Sa fascination pour la lumière du soleil est sans limite. La façon dont il périt est aussi horrible qu’extraordinaire. Sunshine est donc un film de science-fiction bien ficelé qui n’oublie pas de nourrir le cerveau.
Des effets visuels à vous arracher la rétine et à vous filer des migraines pendant 3 jours (sans doute très beaux sur un écran géant avec un bonne copie mais sur un écran de cinéma de province - à peine plus grand qu'une télévision - et une copie toute minable, c'est vraiment insupportable). Une histoire ressassée plus de 1000 fois (la mission sacrée qui permettra à la terre d'être sauvée, le sacrifice de scientifiques sans lequel la «portée humaine» du film ne serait pas ce qu'elle est). Des ressorts scénaristiques enfantins (aura-t-on assez d'oxygène pour le voyage de retour, qui est le cinquième passager, etc...). Une version française déplorable (peut-être d'ailleurs une partie de mion aversion pour ce film est-elle venue de là ). L'apparition totalement incongrue d'un mort-vivant au discours mégalo-mystique. Une fin qui n'en finit pas. J'ai vraiment du mal à saisir ce que ce film a de sensationnel. Son succès est vraiment un mystère...
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