Titre VO : Sleepy Hollow
Un film de Tim Burton avec Johnny Depp , Christopher Walken , Michael Gambon , Christopher Lee , Casper Van Dien
Genre : fantastique - Durée : 1h45 - Année de production : 1999
Date de sortie cinéma : 09 Février 2000
Distributeur :
Ce film est à l'affiche de 1 cinémas
Nouvelle Angleterre, 1799. A Sleepy Hollow, plusieurs cadavres sont retrouvés décapités. La rumeur attribue ces meurtres à un cavalier lui-même sans tête. Mais le fin limier new-yorkais Ichabod Crane ne croit pas en ses aberrations. Tombé sous le charme de la vénéneuse Katrina, il mène son enquête au coeur des sortilèges de Sleepy Hollow..
Sleepy Hollow est à mes yeux l'un des meilleurs film de Tim Burton, un véritable chef d'oeuvre du 7ème art, 1h45 de pur plaisir. Le film est très captivant, et la très bonne prestation de Johnny Depp ainsi que celles du reste de ce casting de rêve, qui compte notamment dans ces rangs Christopher Walken et Christopher Lee, n'y sont pas étrangères. Je ne connaissais que très vaguement la légende du cavalier sans tête mais j'ai du mal à imaginer une meilleure façon de la mettre en scène que celle de Tim Burton. Le film est relativement simple et limpide, pas besoin de se creuser les méninges pour comprendre, ce qui ne l'empèche pas d'être très intéressant, il n'y a rien à en redire, c'est excellent.
Décidemment, Tim Burton s'obstine à faire d'excellents films... En effet, rares sont les films qu'il a foirés, et encore ! Serait-ce parce que je n'avais pas cet esprit tant recherché de l'esprit Burton, même si on voit en regardant rien qu'un de ses films à quel genre de personnage on a à faire. Personnellement, j'adore cet esprit étrange, voire même effrayant qu'inspire la plupart de ses films et dans sleepy Hollow c'est en effet le cas. Scène violente, meurtre d'enfants que l'on croyait épargnés, têtes qui volent,... Rien ne manque dans l'esprit foldingue. Magnifique non ?! En tout cas j'en attends pas moins dans la suite de ses films à la façon Burton car qui de ceux de l'esprit Burton peuvent se lasser de tels spectacles ! D'autre part, on retrouve toujours l'admirable Johnny Depp toujours prêt à jouer dans les films de son très bon ami Burton et on peux dire que ces deux la font très bien la paire, et espérons que cela dure.
Le duo Tim Burton / Johnny Deep a encore frappé et c’est une réussite totale : Inspiré d’une légende américaine, Sleepy Hollow revisite l’histoire du cavalier sans tête. L’univers burtonnien est visible dès le début avec ce petit village perpétuellement plongé dans le brouillard, le temps gris ou la nuit. Mais mal grès cette ambiance glauque sleepy hollow bénéficie de l’humour noir qui rend moins oppressant ce film. En effet, Le personnage d’ Ichabod Crane permet souvent au spectateur de sourire : ce jeune inspecteur aux méthodes peu conventionnelles est bourré de tics et d’une maladresse touchante ! Grâce aux effets tout simples, mais efficaces, on est plongé au cœur de l’enquête, en étant les témoins des décapitation. Et tout du long du film on se pose les questions : est ce réel, qui est derrière tout ça ? Le casting est sans faille : Johnny Deep, toujours parfait sous les traits de cet empoté d’inspecteur. Avec son charisme, il parvient à ne jamais faire tomber cet anti-héro dans le grotesque. Christina Ricci incarne une jeune fille de bonne famille, ce qui l’éloigne de son rôle dans la famille Adams. Christopher Walken quant a lui, est terrifiant, hideux et dégoûtant à souhait : pas facile d’interpréter un rôle muet, et il s’en sort avec brio, car il m’a donné la chair de poule ! Complété par une bande originale efficace , à la frontière du fantastique et de l’enquête policière, Sleepy Hollow envoûte et captive le spectateur
Un film transitoire pour Tim Burton qui ressasse ses thèmes, ses obsessions, ajustant encore plus la séparation entre rêve et réalité, entre rationnalisme et fantastique. Le cadre du film se veut gothique, on y retrouve des formes (les cercles, les arbres baroques) chères au réal, des instruments bizarres (les inventions de Crane, rappelant celles de l'inventeur d'Edward...). Bref, tout cela reste très connu, pour peu que l'on apprécie Tim Burton. Là où l'on peut un peu plus prêter attention est dans la manière de traiter le fantastique : Crane est un rationnaliste convaincu (il vient de la grande ville), enquêteur ne s'appuyany que sur des preuves matérielles ; ainsi, son sens de l'analyse le poussera à admettre la réalité du fantastique (ça se complique !). Pourtant, ce fantastique, ce cavalier sans tête, ne doit sa présence qu'à une série d'éléments porvenant du réel (les jumelles, le complot,...), ce qui fait que fantastique et réel se confondent pour ne faire qu'un. Enfin, à travers une magnifique référence au Masque du démon de Bava père, Burton stigamtise l'intransigeance d'une religion basée sur la croyance probatoire d'un mythe en soi fantastique, et refuse par ailleurs toute autre forme de fantastique. En quelque sorte, avec ce film, Tim Burton règle ses comptes (contes ?) avec le fantastique. Preuve en est faite avec Big Fish.
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