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Shutter Island

Note : 4.3/5.0 - 6 avis

Papiers peints et tableaux Star Wars

Titre VO : Shutter Island

Un film de Martin Scorsese avec Leonardo DiCaprio , Mark Ruffalo , Ben Kingsley , Jackie Earle Haley , Max von Sydow

Genre : thriller - Durée : 2h17 - Année de production : 2010

Date de sortie cinéma : 24 Février 2010

Distributeur :

Ce film est à l'affiche de 1 cinémas

Visitez le site officiel du film

Martin Scorsese
Martin Scorsese
Leonardo DiCaprio
Leonardo DiCaprio
Mark Ruffalo
Mark Ruffalo
Ben Kingsley
Ben Kingsley
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Shutter Island, le film

  • Shutter Island

    Synopsis

    En 1954, le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule sont envoyés enquêter sur l'île de Shutter Island, dans un hôpital psychiatrique où sont internés de dangereux criminels. L'une des patientes, Rachel Solando, a inexplicablement disparu. Comment la meurtrière a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre cohérente d'une malade, ou cryptogramme ?

Le Casting du film

  • LISTE ARTISTIQUE
    Leonardo DiCaprioTeddy Daniels
    Mark RuffaloLe Marshal Chuck Aule
    Ben KingsleyCawley, psychiatre en chef
    Jackie Earle HaleyGeorge Noyce
    Max von SydowLe Docteur Jeremiah Naehring
    Ted Levinele directeur
    Drew BeasleyHenry
    Ken Cheesemanle docteur #1
    Curtiss CookTrey Washington
    Christopher DenhamPeter Breene
    Gary Galonele garde à la porte
    Tom Kemple garde du pavillon C
    Elias KoteasAndrew Laeddis
    Dennis Lynchl'homme roux
  • John Carroll Lynchle député Warden McPherson
    Robert Masiellole docteur
    Joseph MckennaBillings
    Aidan Cole MitchellTeddy Jr.
    Nellie Sciuttol'infirmière Marino
    Gregory Seymorele soldat #1
    Joseph SikoraGlen Miga
    Damian ZukElijah Tookey
    Jeffrey Corazzini
  • LISTE TECHNIQUE
    Martin Scorsese
    Michelle WilliamsDolores Chanal
    Emily MortimerRachel Solando
    Patricia ClarksonEthel Barton
    Ruby Jerinsla petite fille
    Amy Herman
    Joseph P. Reidy
    Emma Tillinger
    Laeta Kalogridis
    Dennis Lehane
    Dante Ferretti
    Sandy Powell
    Paul Graff
    Matthew Gratzner
  • Ben Grossmann
    Robert Legato
    Robert Stromberg
    Robert Richardson
    Thelma Schoonmaker
    Ellen Lewis
    Meghan Rafferty
    Max Biscoe
    Robert Guerra
    Christina Ann Wilson
    Francesca Lo Schiavo
    Kathryn Blondell
    Christine Fennell
    Patricia Regan
    Bridget O'Neill
  • Michael Ornelaz
    Sherryn Smith
    Ron Ames
    Amy Lauritsen
    Joseph P. Reidy
    John Silvestri
    Robert Legato
    Ron Ames
    Jean-Pierre Vincent
    Sophie Saleyron

Avis et critiques des internautes


proposer un avis sur « Shutter Island »


  •  le 15 Mars 2015 par

    Un superbe film à la Usual Suspects. L?atmosphère est bien pesante. Très bon suspens. Bien joué et réalisé. A voir et à revoir !

  •  le 15 Février 2015 par

    Plus qu'excellent même, très long a comprendre mais ce film est le Thriller à ne pas louper. A Vous couper le souffle.

  •  le 11 Août 2010 par

    Clint Eastwood, Martin Scorsese, même combat ! Les dinosaures d'Hollywood nous gratifient de plus en plus fréquemment de films où leur mise en scène explose de justesse, d'émotion, de simplicité. Sur des thèmes casse-gueule, chacun réussit le tour de force de ne pas sombrer dans la facilité et parvient encore à nous surprendre. Pas étonnant que l'un comme l'autre se soit attaqué à l'oeuvre de Dennis Lehane, le premier avec le tragique Mystic River, le second avec le tétanisant Shutter Island. Ppur ce dernier, le sourcilleux de Little Italy répond clairement à une commande, au vu du résultat final, déstabilisant pour qui a vu plus de 10 fois Taxi Driver, les Affranchis et Casino. Atmosphère unique, mise en scène ludique, profondeur de l'intrigue psychologique, tout concourt à faire de ce métrage une oeuvre à part dans la carrière fournie de Scorsese, mais une oeuvre à part entière, un thriller sombre, désenchanté, nihiliste, porté par un casting quatre étoiles.

    Shutter Island ne serait pas ce qu'il est sans la présence imposante de Leonardo DiCaprio, nouvelle muse (??) de Scrosese après la fructueuse collaboration avec DeNiro. Jack Dawson est désormais adulte, au visage angélique dont le cinéaste se sert comme de la partie émergée de l'iceberg. Dès les premières images, Teddy Daniels semble rongé par des démons intérieurs, mais la mise en scène détourne notre attention avec la présentation de l'hôpital, fantomatique, labyrinthique, recélant lui aussi sa part de mystère, et pour cause... On comprend au fur et à mesure que ce dédale où sont enfouis des secrets traumatiques est avant tout mental, incarne, selon une tradition vieille comme le monde que Scorsese parvient à tenir à l'écart, l'esprit torturé du héros. Et toutes ses certitudes s'effritent au fil de l'évolution du récit en même temps que celles du public.

    La topographie prend alors une importance capitale, entre salles et bâtiments interdits, couloirs ténébreux, isolement maritime, et déchaînement des éléments. Scorsese excelle dans l'art de perdre les repères, créant ainsi un suspense étonnant où la résolution de l'intrigue importe moins que la perspective grandissante d'un énorme mensonge. Les deux sont évidemment liés, la disparition d'une patiente s'avérant un mcguffin d'anthologie d'anthologie, dont la révélation finale déçoit pour ce qu'elle a de trop répétitive et explicite. Psychologiquement, à l'intérieur de l'histoire, la longue démonstration est logique et inévitable, mais cinématographiquement parlant, l'ennui pointe son nez. Trop appuyée ici, la mise en scène s'efface paradoxalement derrière une montagne de dialogues qui empêche de goûter pleinement à la supercherie dont le spectateur est la première victime. Dommage car l'émotion était au rendez-vous, au détour d'un flash-back choquant (étonnamment similaire, dans ses enjeux, au rêve de Cobb dans Inception) qui justifiat à lui seul le refoulement de Daniels.

    Reste que Shutter Island est un grand film malade, générant une impression inconfortable qui n'ôte pas pour autant le plaisir de la séance. Psychologique et ludique, il imprime la rétine durablement jusqu'à une dernière séquence bouleversante où le non-dit l'emporte, vainqueur de la poussive logorhée qui l'a précédée. Scorsese confirme qu'il faut encore compter avec lui, et surtout place DiCaprio au premier rang des grands acteurs, non pas de sa génération, mais de l'Histoire.

    L'art du mensonge cinématographique (redondance) au service du drame humain, voilà l'ampleur d'une oeuvre qui traînera encore longtemps dans les esprits.

  •  le 26 Avril 2010 par

    Le marshal Teddy Daniels (Léonardo Dicaprio) et son coéquipier Chuck Aule (Mark Ruffalo) sont mandatés pour une étrange affaire : sur Shutter Island, une femme s'est évadée de l'hôpital psychiatrique, seule partie habitée de l'île. Dès leur arrivée sur les lieux, les deux fédéraux sont soumis aux règles extrêmement strictes de l'hôpital : pas d'armes à feux, des docteurs qui refusent l'accès aux dossiers des patients, des infirmiers et des patients gênés de devoir répondre aux questions posées. Dehors, la tempête se lève et les deux policiers se retrouvent bientôt prisonniers de l’île. Pas de chance pour Daniels qui se retrouve bientôt soumis à des maux de tête (la conséquence des médicaments administrés par le curieux et inquiétant docteur Cawley ?) qui le font replonger dans son passé avec des visions de son ex femme tuée par un incendie déclenché par un des prisonniers enfermé sur Shutter Island. L’atmosphère du film provoque un malaise chez le spectateur et c’est là le génie de la réalisation de Scorsese. Que ce soit le confinement, la nature sauvage de l’île, la tempête, tous les éléments du décor finissent par oppresser et déranger le spectateur et très vite la folie éclabousse la raison. La bande originale hypnotique participe à plonger le spectateur dans un monde stressant. Dans ce puzzle psychologique, le spectateur déboussolé par les fausses pistes semées tout au long de l’histoire perd la tête pour finalement être pris totalement à revers à la fin du film. Car dans Shutter Island, le jeu de rôles est permanent et les flashbacks ainsi que les renversements de scénario finissent de semer le spectateur. La thématique de la manipulation est exploitée à merveille et l’on se demande souvent « qui manipule qui ? ». Le rythme imprimé ne laisse aucun répit au spectateur qui n’a plus le temps de réfléchir tant les rebondissements s’enchaînent en cascade. Enfin, l’interprétation de Léonardo Di Caprio sous la direction de son maître réalisateur est à couper le souffle, le jeune premier de Titanic ayant désormais acquis une nervosité et une profondeur de jeu remarquable. Le dénouement a le mérite de laisser le spectateur hésiter entre deux opinions consistant encore une fois à savoir qui a manipulé l’autre et si le personnage de Di Caprio est vraiment fou ou pas. En résumé, Shutter Island possède tous les atouts et les codes du parfait thriller psychologique grâce à un bon jeu d’acteurs, à une ambiance malsaine et à une intrigue palpitante et pleine de suspens.

  •  le 04 Mars 2010 par

    Shutter Island commence par une image splendide. Un fond blanc laiteux laisse doucement apparaître les contours gris et fantomatique d’un ferry. Le mystère est inscrit dans le film dès son ouverture. Deux US marshalls, joués par Leonardo Di Caprio et par Mark Ruffalo sont sur un bateau, une enquête commence. Une femme s’est échappée de la prison-asile psychiatrique située sur Shutter Island, on navigue dans les eaux troubles d’un polar estampillé fifties. Un polar oppressant comme les migraines du marshall Teddy Daniels (Di Caprio) et comme la partition lourde et pompière qui leur fait écho. Elle accompagne de ses fracas glaçants nos deux enquêteurs dans leur première vision de la prison et de ses dépendances : 3 bâtiments, un phare. Cette prison n’est pas même une vraie prison puisqu’il n’y a pas de prisonniers mais des patients. Cette prison cache bien des secrets puisque l’accès au bâtiment C, celui des patients « dangereux », demeure interdit à nos deux marshalls. Et que dire de ces médecins, joués par Ben Kingsley et Max von Sydow, qui ont l’air de cacher quelques délicats secrets ? Une tempête gonfle dans le ciel, on se prépare à plonger dans l’horreur. L’évocation de cette entame magistrale est d’autant plus douloureuse que la suite du film n’est pas à la hauteur de son intense quart d’heure d’exposition. Il y a une enquête à mener, portant sur la disparition et sur la nature même de Shutter Island (qu’abrite réellement l’endroit ?). Il y a une psyché à explorer, celle du marshall Daniels, homme tourmenté par le deuil de sa femme et par les visions du camp de Dachau, découvert pendant la guerre. Hélas, Scorsese ne parvient pas à mener de front ses deux enquêtes, policière d’une part, psychanalytique d’autre part. Le film perd son rythme et s’embourbe progressivement, balançant entre flashbacks lourdingues et superbes fulgurances. La découverte attendue du bâtiment C, celui des fous dangereux, s’annonçait comme un des points d’orgue du film. Elle fait hélas penser à une copie très maladroite du Silence des agneaux, où rien ne semble inspiré ni surprenant. L’image d’Elias Koteas recroquevillé dans sa cellule, le visage couturé comme un sous De Niro échappé de Frankenstein, a un goût de déjà vu assez frustrant. En revanche, l’exploration du phare, lieu fantasmé d’expériences sur les humains, donne lieu à un moment sublime et angoissant où convergent brisure psychanalytique digne de Vertigo (Hitchcock) et délires paranoïaques rappelant Un crime dans la tête (Frankenheimer). Shutter Island frôle parfois le chef d’œuvre qu’il aurait pu être. Scorsese s’en sort grâce à son savoir-faire et à sa cinéphilie mais sa mise en scène se révèle dépourvue d’idées neuves. Sa réalisation linéaire cahote et se fait par moment incroyablement pataude et « premier degré ». L’œil du spectateur, emprisonné dans le luxe de la reconstitution, n’est que peu embarqué sur des chemins en trompe-l’œil. Scorsese ne joue pas, ne crée pas de labyrinthe. Au contraire, il se contente de diriger son héros dans un couloir faiblement éclairé dont il bouche les bifurcations possibles. Il refuse l’ellipse et sature son film d’explications encombrantes. Leonardo Di Caprio a beau se démener avec beaucoup de talent, la mécanique du film est trop peu subtile pour que le spectateur perde réellement pied, saisi à son tour par la paranoïa. On aimerait bien ne pas connaître tout ce qui se passe dans la tête de Teddy Daniels. On aimerait au contraire lui donner la main, craintif, comme à un homme dont on ne sait pas s’il est lucide ou complètement dérangé. Avec les minutes, le récit se fait mécanique. Le retournement de situation qu’il propose en guise de conclusion est très prévisible. Le moment de vérité tant attendu, ultime flashback d’une longue série, arrive éventé malgré la conviction qu’y mettent les acteurs. Bien que le final retrouve quelque peu l’intensité des premières minutes du film, on sort de Shutter Island déçu, un peu surpris même par le manque d’énergie et de puissance de la réalisation. Comme la créature a tout de même un beau plumage (son décor, ses acteurs), on se dit que le concept tant usé de grand film malade, cher à Truffaut, lui va presque comme un gant.


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