Titre VO : Semi-Pro
Un film de Kent Alterman avec Will Ferrell , Woody Harrelson , Andre Benjamin , Andrew Daly , Will Arnett
Genre : comédie - Durée : 1h30 - Année de production : 2008
Date de sortie cinéma : 14 Mai 2008
Distributeur :
Jackie Moon a fait fortune il y a quelques années avec le seul tube qu'il ait jamais écrit - en fait, une chanson qu'il avait volée à sa mère. Il a tout investi dans sa vraie passion : le basket. Il est à présent le propriétaire, l'entraîneur et le joueur star des Flint Tropics, une équipe semi-professionnelle. Les Tropics sont un ramassis de bons à rien et de déjantés, depuis Clarence qui en sait plus long sur la fumette que sur le dribble, à Bee Bee qui fait mieux la roue que les paniers... Les fans viennent aux matchs pour reluquer les pom-pom girls, mais ça ne suffit même pas pour récupérer le tableau des scores chez le prêteur sur gages.
Pour se sortir de la panade, Jackie décide d'engager un vrai joueur, Monix, ancienne star de la NBA avant sa blessure au genou. Colérique et alcoolique, Monix a pourtant un vrai talent, et il sait tout du basket.
Jackie et ses coéquipiers se donnent du mal, mais la réalité reste implacable : ils sont nuls ! Ils vont donc faire ce que font tous les désespérés : oublier toutes les règles. Prêts à tout pour s'en sortir, ils ne reculeront devant rien. Ils vont faire asseoir tous les spectateurs du même côté pour faire croire aux télés qu'il y a du monde, ils vont hurler sur les arbitres, se battre avec leurs adversaires pendant les coupures pub et passer leur temps à danser le disco !
Le problème avec certaines catégories de comiques américains est de pouvoir traverser l’Atlantique en préservant leur humour si particulier et si référencé. Will Ferrell en fait partie et si ses précédents films se sont retrouvés mal exploités dans les salles françaises, ceci est en train de changer. Mais n’est-il pas trop tard, car la qualité de ses comédies va decrescendo, et avec Semi-Pro c’est une nouvelle fois le cas. Cette nouvelle comédie will ferell parvient à faire renaître le temps d’une heure trente les années 70 à l’image des coupes de cheveux et des codes vestimentaires propres aux personnages évoluant sous nos yeux. Le réalisateur réussi ce retour en arrière, à l’instar de l’affiche du film très « old school ». Le deuxième atout du film est son rythme qui s’il est assez lent et toujours constant. Certes l’imagination n’est pas toujours au rendez-vous mais quelques scènes surprennent en insufflant un bel élan comique là où l’on s’y attend le moins (la scène de combat avec l’ours, le saut en moto ou la partie de poker). Le film s’intéresse à une équipe de basket devant se placer quatrième de sa ligue pour atteindre la prestigieuse NBA et ainsi permettre sa survie. Il n’arrive jamais à atteindre un Dodgeball mais les quelques scènes mettant en avant l’absurdité du personnage de Will Ferell sont assez croustillantes. L’intrigue amoureuse censée dynamiser le film, est trop ennuyeuse et convenue pour nous permettre de plonger complètement dans le film. Ceci est bien dommage car la capacité comique de Maura Tierney aurait sans doute mérité un autre traitement. Les matchs de basket sont quant à eux assez bien mises en scène et offrent quelques bons moments de nostalgie aux fans des Celtics et de leurs équipes mythiques.
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