Titre VO : Rocky Balboa
Un film de Sylvester Stallone avec Sylvester Stallone , Burt Young , Antonio Tarver , Milo Ventimiglia , Tony Burton
Genre : comédie dramatique - Durée : 1h45 - Année de production : 2006
Date de sortie cinéma : 24 Janvier 2007
Distributeur :
Poursuivant un timide come back sur le ring, Rocky va se retrouver propulsée sous les feux des projecteurs lorsqu'il aura à combattre le champion en titre catégorie poids lourds, Mason Dixon, surnommé The Line...
Wahou quel suite! Plus de 20 ans apres! Rocky revient dans un merveilleux nouvelle épisode. Un scénario magnifique, le plus bel épisode de la saga. Avec une très belle leçon donnée par ce personnage mythique. La bande originale est toujours aussi belle. On retrouve plein de clins d'oeil aux épisodes précédents, c'est vraiment génial d'avoir eu le droit à une suite aussi réussie.
Rarement un acteur aura autant collé à la peau de son personnage. L’histoire de Rocky est le reflet de ce qui arrive à Stallone : Rocky décide de remonter sur le ring alors que beaucoup n’y croit pas. De même Stallone, alors en perte de vitesse depuis de nombreuses années, décide de refaire un Rocky et personne n’y croit à cause de l’âge du boxeur. Justement l’âge qui pourrait faire défaut est la force du film. D’ailleurs Stallone/Rocky ne cherche pas à cacher son âge bien au contraire. C’est surtout sur le terrain de l’émotion que Rocky Balboa fonctionne. Le film est plus un drame humain, proche du premier film, qu’un film d’action comme ROCKY III et ROCKY IV. La scène la plus dramatique est celle où Rocky et Paulie se retrouvent face à l’ancienne patinoire et face à leurs émotions. De même, Rocky retrouve un personnage du premier film, Marie. Cette dernière est le personnage féminin du film et « remplace » en quelques sortes Adrian. On pourrait même dire que l’âme d’Adrian s’est réincarnée en Marie car elle donne à Rocky la force de continuer. Par contre la partie « boxe » est un peu vite bâclée. Duke, l’ancien entraîneur d’Apollo, fait une apparition anecdotique et c’est bien dommage. Pour le combat final, il y a un manque cruel de tension dû aux mouvements de caméra trop rapides. Stallone prouve ici qu’il est un bon acteur (à défaut d’être un grand réalisateur) tout comme Rocky démontre qu’il reste un excellent boxeur. Vu le succès du film de Stallone et l’ovation que reçoit Rocky à la fin du combat, on se dit que beaucoup de gens se sont trompés sur leur compte. Avec Rocky Balboa, la frontière entre fiction et réalité est très mince. Espérons aussi que Stallone conclura la saga RAMBO aussi somptueusement que la saga ROCKY.
Après un troisième opus mégalomaniaque, un quatrième qui exemplifiera pour longtemps encore la volonté toute reaganienne d'écraser le bloc russe, et un cinquième pavé de bonnes intentions mais irrémédiablement bancal, nul ne pouvait imaginer le retour sur scène et en grâce du personnage fétiche de Sylvester Stallone. Et après tout cela, nul n'aurait imaginé non plus verser une larme devant les adieux de la star déchue à son icône. Et pourtant, tout cela arrive sans qu'on y ait pris garde. De la manière la plus simple qui soit, pour ce qui est de l'émotion non feinte qui inerve le film : Stallone joue la carte de la nostalgie, de la mélancolie, afin de régler ses comptes avec le passé. Comme le dit Paulie, il faut regarder vers l'avenir. Difficile quand son fils est gêné par le statut de son père, quand on ne se remet pas de la disparition de sa femme. Rocky est redevenu ce qu'il était avant sa victoire sur Apollo Creed : un bouseux inculte, un peu bête, mais d'une sincérité et d'un courage à toute épreuve. Pour mieux faire le lien avec le premier film, Stallone reprend divers éléments, concernant la rencontre d'avec Adrian, mais surtout avec le personnage de Marie, gamine qui l'avait insulté alors. Le monde a changé, ses valeurs avec, et c'est donc un conflit générationnel qu'assoit l'auteur-interpète. De fait, deux style s'opposent, l'un lorgnant vers le classicisme fordien de Clint Eastwood (dont le Milion dollar baby doit beaucoup à Rocky), fait de clair-obscur et d'une simplicité de mise en scène remarquable, l'autre le style tape-à -l'oeil de MTV, des chaînes de TV en général, que Stallone adopte pour le combat final. Qui en sort vainqueur ? Qu'importe, Rocky nous quitte pour toujours, et c'est un déchirement pour Stallone comme pour le spectateur réceptif. Adieu donc...
Je ne peux pas dire que je savais exactement à quoi m'attendre puisque je n'ai vu aucun des 5 premiers opus de la série des Rocky. Et pourtant, devant ce Rocky Balboa, je me suis surprise à penser que Stallone/Rocky faisait de l'auto-parodie parfois. De façon humble, peut-être même pas totalement volontaire, mais c'est exactement ça que j'ai ressenti. Or, comment pouvais-je savoir qu'il s'agissait de parodie puisque je n'avais jamais vu aucun de ses films ? Parceque le personnage Rocky/Stallone ne fait effectivement plus qu'un dans l'imagerie populaire et que c'est la confusion des biographies qui fait vivre et rend touchant ce film. Alors oui, bien sûr, c'est souvent maladroit et pas forcément très subtil. Oui, c'est vrai, j'ai souri en entendant Rocky/Stallone murmurer «Un boxeur doit savoir boxer» ou encore «Il faut apprendre à se relever». Mais si primaire soit-il, le message est touchant parcequ'il respire la sincérité. Les heures de gloire d'antan, les erreurs passées, le courage et l'amour qui sont rois, tout ça sonne très juste. Moi, je pensais bêtement que Rocky était un héros qui gagnait toujours à la fin. En fait, j'ai eu la surprise de découvrir un héro humain, perdant un combat mais gagnant dans le fond car respecté par les autres et par lui-même.
Les rumeurs disaient vrai, ce film est tout simplement génial ,le boxeur est de retour pour nous faire rêver . Après dix d’absence ,Sylvester Stallone décide de reprendre les gants et de se mettre dans la peaux de son personnage rocky qui lui va à ravir. ce film comporte un très bon scénario et un acteur qui n’a rien perdu de son talent inné pour le cinéma (hyperbole ) . Je conseille ce film aux fans de rocky et ceux qui aiment la boxe et aussi au petit curieux qui risque d’être agréablement surpris.
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