Titre VO : Regeneration
Un film de Gillies MacKinnon avec Jonathan Pryce , James Wilby , Jonny Lee Miller , Stuart Bunce , David Hayman
Genre : animation - Durée : 1h45 - Année de production : 1997
Date de sortie en salle : inconnue
Distributeur :
2054. Ilona Tasuiev, une jeune scientifique, est kidnappée. Avalon, l'entreprise qui emploie Ilona, fait pression sur Karas, un policier controversé, spécialisé dans les affaires d'enlèvement, pour retrouver au plus vite la disparue...
L’action de Renaissance se déroule dans un Paris futuriste. Très proche de celui de 2006 en ce qui concerne l’architecture, on retrouve avec plaisir des monuments ou des quartiers tels que le Sacré Cœur, La Tour Eiffel ou La Défense. Des éléments high-tech sont ajoutés sans pour autant tomber dans l’excès et qui auraient pu nous faire penser que l’action se situaient dans un avenir lointain. La ville possèdent beaucoup de panneaux publicitaires diffusant des flashs informatifs sur les produits miraculeux de la société Avalon. Apparemment très présente dans la vie quotidienne des parisiens, cette société est également au centre de l’intrigue de Renaissance. Une intrigue avec malheureusement beaucoup de choses déjà vues : des thèmes comme la peur du vieillissement ou le périple d’une enquête policière où une belle doit être sauvée par un valeureux flic fait dans le réchauffé. D’ailleurs, la technique cinématographique innovante dessert énormément le déroulement de l’histoire. Il est très difficile de faire la part des choses entre ce qui est de suivre l’histoire et de regarder les images qui défilent à l’écran. Car Renaissance est avant tout un concept artistique aux prouesses visuelles étonnantes. A cette qualité purement graphique s’ajoute une réalisation parfaitement maîtrisée avec notamment une superbe poursuite en voitures sur les quais de Seine et des cadres qui rappellent les films noirs des années 50. Néanmoins, le scénario pêche par manque de profondeur. D’un point de vue des émotions, c’est le calme plat. Piégés dans l’esthétisme du film, les auteurs n’ont pas réussi à donner une âme à leurs personnages, un échec amplifié par des lignes de dialogues sans réelle consistance et un montage mécanisé manquant de substance dramatique. Au final, le regard du spectateur reste neutre, sans implication, et l’ennui peut parfois se ressentir. Si on peut regretter le manque d’émotion, on peut quand même se réjouir de la performance technique. Renaissance constitue un véritable sursaut dans l’animation française.
On l'attendait comme le loup blanc : un film d'animation français, aux airs fiers et ambitieux, une réussite esthétique incontestable. On attendait une belle tarte tatin avec une jolie boule vanille au-dessus, on nous offre un vielle part de flan industriel, sans âme ni odeur. Parce qu'il n'assume à aucun moment son identité propre en assénant à intervalles réguliers des références pesantes à Bilal, Oshii (on parle d'Avalon toutes les 3 secondes) et compagnie, parce que son scénario est sans relief mais avec poncifs (malgré l'enrôlement malin de deux pontes de la Série Noire, messieurs Pouy et Raynal), Christian Volckman perd son pari, et de manière navrante qui plus est. De ce film chiant comme la pluie émerge pourtant une sorte de beauté envoûtante, due à un seul et unique facteur : les décors. Hypnotisants, envoûtants, formellement réussis, ils laissent présager de ce qu'aurait pu être Renaissance si tout avait été à leur image. Car du côté de l'animation pure et simple, malgré l'utilisation de techniques de pointe, le film ne convainc pas non plus. Personnages massifs et sans nuance, même pas transcendés par l'esthétique encre de Chine. Mouvements patauds (seule une scène de poursuite vient relever le niveau). Décidément, et c'est un non-connaisseur qui s'exprime, le cinéma d'animation français a encore beaucoup à apprendre de ses voisins américains et asiatiques.
C’est l’histoire d’un valeureux flic empreint de mal de vivre qui part à la recherche d’une jeune et belle chercheuse kidnappée. Dans la foulée, il en profite pour tomber amoureux de la sœur de la chercheuse, se faire payer une dette d’honneur par un vieil ami qui a mal tourné, et sauver l’humanité du plus grand des fléaux : l’immortalité. Un film très noir et très blanc qui met d’autant plus en évidence le manque de relief des personnages. Mais malgré son scénario très prévisible et ses personnages trop souvent rencontrés, j’ai plongé avec plaisir dans ces images au contraste énorme et dans ce Paris de 2054 à l’architecture très détaillée, faite de profondeurs, de verre, et de monuments astucieusement préservés. L’histoire a mille fois été racontée et traitée mais ce n’est pas très grave… C’est un des films incontournables de ce début d’année, juste pour son univers visuel.
Certes, ce film d'animation est visuellement impressionnant, le rendu effectué via le contraste noir et blanc est absolument sidérant et l'animation des personnages est d'une fluidité peut-être jamais égalée tant au niveau de leurs mouvements qu'au niveaux des expressions faciales (n'importe lequel des personnages animés se révélant un acteur bien meilleur que ben Affleck ou Tcheky Karyo). Pourtant, une fois passées ces premières constatations purement esthétiques, il faut bien se rendre à l'évidence : le charme n'opère pas. L'histoire axée sur une enquête policière bien peu originale ne décolle jamais et on a malheureusement l'impression d'assister à un vulgaire copié/collé d'extraits glanés ci et là dans d'autres films du genre. De plus, on a réellement du mal à s'attacher aux personnages de l'intrigue tant tout reste ici trop artificiel et froid. Bref, on s'ennuie ferme et il manque indéniablement de l'âme et de la chaleur à ce métrage qui se révèle au final plat et décevant malgré des prousses techniques évidentes ...
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