Titre VO : Prisoners
Un film de Denis Villeneuve avec Hugh Jackman , Jake Gyllenhaal , Terrence Dashon Howard (Terrence Howard) , Paul Dano , Dylan Minnette
Genre : thriller - Durée : 2h33 - Année de production : 2013
Date de sortie cinéma : 09 Octobre 2013
Distributeur :
Issu de la classe ouvrière de Boston, un père de famille apprend que sa fille a été kidnappée avec son meilleur ami. Il est persuadé que le détective en charge de l'affaire a bâclé l'enquête et se met à suspecter toutes les personnes de son entourage.
Le thriller de l'année 2013 ! L'histoire est prenante et glaçante, les acteurs sont justes, la mise en scène nous fait retenir notre souffle jusqu'à la fin... Le scénario a vraiment été très travaillé apportant des rebondissement et des indices tout au long du film. La performance des acteurs est vraiment incroyable et le casting n'a aucune fausse note. Un film a voir !
Prisoners , un des films de l'année dans la catégorie Thriller . Je voulais voir ce film qui reprend beaucoup de choses , on passe par tous les sentiments dans ce film (la haine , la peur , la pitié, etc....) Les acteurs sont parfaits et tiennent leur rang tout le long du film. Plus le film avance plus l'on se pose des questions sur le "criminel parfait" enfermé par hugues jackman et lorsque le dénouement se fait , là on comprends bien mieux l'histoire. Je reste satisfaite sur l'ensemble de l'oeuvre mais avec une once de regret sur l'évolution de l'enquête qui aurait pu nous mettre sur d'autres pistes . A voir et à revoir
A l'instar de Jean Gabin, je pense qu'un bon film est avant tout une bonne histoire. Ce principe de départ est encore plus indispensable lorsqu'il s'agit d'un thriller où les rebondissements doivent être nombreux afin de tenir en haleine le spectateur. « Prisoners » fait partie de cette catégorie puisqu'il s'agit d'un film policier somptueux où la justesse du jeu des acteurs alliée à une noirceur devant être la règle dans ce type de long-métrage forment une alchimie plus que réussie faisant illico de lui un classique. Et surtout le plan final qui, s'il avait été bâclé, aurait été susceptible de gâcher toute l'entreprise. Or, ici, faisant penser (volontairement ?) à l'une des scènes-clés de « Titanic », il est mémorable car tout en finesse et en sobriété. Cela faisait longtemps qu'un film n'avait pas atteint cette puissance (depuis, à mon humble avis, « The place beyond the pines »), alors dépêchez-vous, il n'y en aura peut-être plus de ce calibre d'ici un moment !
Pour ceux qui attendaient le meilleur thriller depuis le Silence des Agneaux (comparaison souvent reprise dans la presse), il faudra repasser. Pas que Prisoners ne le soit pas (si on fait l'impasse sur Seven et sur quelques autres d'aussi bonne facture), mais simplement parce qu'il n'est PAS un thriller, comme on peut l'entendre au sens commun, Denis Villeneuve privilégiant l'aspect psychologique de la situation à l'avancée de l'enquête policière.
D'ailleurs, c'est certainement cela le moteur de l'intrigue, l'absence de progression visible dans les recherches menées par un Jake Gyllenhaal impressionnant de retenue, travaillé par des tics qui font pressentir un lourd passif ; cela qui provoque le déraillement moral du personnage de Hugh Jackman, quant à lui bouleversant dans un rôle de père américain à la limite de la caricature, attaqué jusque dans sa chair au point de se s'abandonner à une animalité froide mais motivée. Deux protagonistes tournés vers un seul but, que tout semble opposer (des confrontations magistrales), mais liés par cette même quête que leur acharnement conduira à des résultats bien différents. Villeneuve ne cherche pas autre chose que de raconter un drame intime, les différentes formes de réaction face à la disparition d'un enfant, et les conséquences tragiques de chacune des décisions prises. Très intelligemment, il noue la résolution de l'affaire par Gyllenhaal au destin de Jackman, les actes du second amenant le premier à réagir autrement qu'il ne l'aurait fait, et précipiter presque fortuitement (et là , on peut y retrouver le canevas du final du Silence des Agneaux) le récit.
Dommage que le réalisateur passe à côté de son dénouement et sa révélation, explicative, un poil abrupte et presque de trop. En soi, Prisoners tient plus du drame personnel à la The Pledge (d'une puissance qu'on a que trop oublié) que du film policier à suspense qu'on a bien voulu nous vendre. Mais peu importe, le film tient ses promesses, et, au détour d'une peinture sur le monde d'aujourd'hui, brosse avant tout un joli affrontement d'acteurs.
Que cela fait du bien de voir un bon thriller sur grand écran ! La bande-annonce m'avait mis l'eau à la bouche... J'avais envie d'en voir plus... La longueur du film, 2h30, me faisait un peu peur mais finalement, on est pris par l'intrigue, et à aucun moment le film ne semble s'éterniser. Les indices sont distillés intelligemment tout au long du film, et l'ensemble nous tient haleine jusqu'au dénouement.
L'affiche est belle, que ce soit les premiers ou seconds rôles : Hugh Jackman incarne avec brio ce père de famille en détresse. Jake Gyllenhaal s'approprie également à merveille le rôle de ce flic affublé d'un tic nerveux. Paul Dano est vraiment convaincant dans son rôle d'attardé plutôt flippant.
Un très bon thriller, avec un suspense efficace et d'excellents acteurs.
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