Titre VO : Poseidon
Un film de Wolfgang Petersen avec Josh Lucas , Kurt Russell , Richard Dreyfuss , Jimmy Bennett , Mike Vogel
Genre : catastrophe - Durée : 1h38 - Année de production : 2006
Date de sortie cinéma : 14 Juin 2006
Distributeur :
Après qu'une immense lame de fond a englouti un luxueux bateau de croisière en plein milieu de l'Océan Atlantique, un petit groupe de survivants se forme et lutte pour s'en extraire.
Un film moyen, il n y a pas assez de suspens et on voit venir les choses du début à la fin. Bon une note correcte malgré tout pour les effets spéciaux qui sont réussis et le bon jeu d'acteurs.
Pour qui n’a pas vu L’aventure du Poséidon (1972), le film de Wolfgang Petersen reste honorable. Ceci dit, j’ai remarqué beaucoup de complaisance dans cette version. Tout le monde il est bon, tout le monde il est gentil. Or, cela ne reflète pas vraiment la réalité, car l’être humain aime à se confronter. Que cette confrontation soit gérée par l’égo, la peur, ou bien la domination face à une telle situation. De plus, les comédiens ont du mal à transmettre leur stress et leur angoisse dans cette course contre la montre. Ce remake n’apporte rien de plus et ne fera jamais d’ombre à l’ancienne version. Rien que pour savourer le bras de fer entre Gene Hackman et Ernest Borgnine. Et même techniquement parlant, le film de 1972 n’a rien à envier à celui de 2006. Poséidon n’est finalement d’aucun intérêt.
Wolfgang Petersen a depuis longtemps remisé ses prétentions artistiques de ses débuts (das boot, l'histoire sans fin, ennemy mine) au vestiaire pour se concentrer sur une efficacité de mise en scène, ce qui ne fait pas toujours des bons films (en pleine tempête, troie, air force one). Ce Poseidon est en cela hybride, puisque l'action y est aboutie, ne nous laissant que peu ou prou de répit (15 mn et hop ! tout le monde à l'eau !!). De fait, les personnages patissent de ce déferlement de morceaux de bravoure, et il s'avère difficile de s'attacher à des stéréotypes (le gay, le père protecteur, la clandestine, le beau ténébreux,...). Parfois, pris dans la tourmente, on en vient à trembler pour eux, mais ça s'arrête là , depuis que l'on a compris qui y restera et «qui pas». En tous cas, Petersen nous concocte un film à l'ancienne mais moderne, sec et droit au but. Pas de quoi nous faire rêver la nuit non plus.
Pour son troisième film maritime (après «Das Boot» et «En pleine tempête», Wolfgang Petersen s'attaque au remake d'un fleuron du genre. Objectif affiché : réussir un grand film catastrophe, entre «Titanic» et «La tour infernale». Première bizarrerie : le film dure moins d'une heure quarante. La durée moyenne d'un film catastrophe tournant plus volontiers autour de deux heures trentes, on comprend vite que «Poseidon» va être soit un petit miracle d'efficacité, soit une arnaque monumentale avec trois pauvres scènes d'action et des personnages en carton. Malheureusement, on est plus souvent proche de la deuxième solution que de la première. Poseidon est un tout petit film qui expédie toutes ses scènes, qu'elles soient à vocation psychologique ou pyrotechnique. Suivant des personnages d'une finesse exemplaire (l'un est un vieux gay, l'autre une clandestine, etc., sans qu'on comprenne vraiment l'intérêt de nous raconter tout ça), Petersen aligne les courts moments de bravoure en se contentant d'étaler son savoir-faire technique. Un savoir-faire à remettre en cause : comme dans «En pleine tempête», les effets aquatiques sont ratés (la vague déferlante du début est absolument ridicule), et le vieux Wolfgang semble ne plus savoir comment tenir sa caméra. Complètement paumé dans ce gigantesque bateau où les plafonds sont devenus des planchers, Petersen massacre consciencieusement des tas de plans, ignorant visiblement où est le haut et où est le bas. Au début du film, quelques scènes laissent entrevoir ce qu'aurait pu (et dû) être «Poseidon» : un film sur l'égoïsme humain, où tous les coups sont permis pour survivre (y compris jeter quelqu'un dans le vide). Au lieu de quoi le film se tire une balle dans le pied, butant trop rapidement les emmerdeurs de service et transformant les quelques forts caractères en véritables boys-scouts. Au milieu de ce léger naufrage, Kurt Russell et Josh Lucas semblent se demander ce qu'ils font là . Nous aussi.
Wolfgang Petersen aime les films d'eau, notamment avec « En pleine Tempête » avec George Clooney. Si on se souvient de ce film la vague à la fin du film n'est rien comparé à ce Tsunami puissance 10 qui va faire chavirer « de malheur » ce luxueux paquebot. Poséidon est le Dieu des mers dans la Grèce Antique, et bien là dans le film, il n'en sera rien ! Il ne résistera pas à la dure réalité d'une vague. Tout allait bien : Luxe, Bal du Nouvel An, une chanteuse (des Black Eyed Peas) très sensuelle, la fête d'une manière générale, si on oublie les petits soucis de chacun, les 12 coups de minuit retentissent, mais ensuite il suffit de compter une nouvelle fois 12 pour que le raz de marée arrive. Un groupe d'intrépides et de courageux va se mettre en quête de la sortie. Il s'agit ici des « héros » du film : Josh Lucas, Kurt Russell, Richard Dreyfuss. tout 3 semblent imprégnés de leur rôle respectif durant toute l'échappée. Chacun à ses qualités pour survivre, mais leurs défauts intérieurs resurgissent tout de même. Ce qui est bien, c'est que certains personnages montrent que l'on reste des êtres humains, que l'on n'est pas des superhéros, et que des fois la personne qui compte avant tout, c'est bel et bien soi-même. L'histoire est la même que l'original de 1972, même si il y a quelques différences (évolution oblige), mais ce Poséidon 2006 est très bien adapté à notre époque, et rend très bien l'envergure de la catastrophe. Les effets spéciaux sont fabuleusement bien faits, certaines scènes sont à couper le souffle (pour eux et pour nous), on est ébloui devant un tel réalisme, on pourrait même devenir claustrophobe pour les personnages. Ce Poséidon 2006 est à voir sur grand écran, vous en aurez plein les yeux, c'est un régal pour le cinéphile.
J'ai regardé il n'y a pas longtemps l'aventure du poseidon de 1974 avec geene hackman.La dernière version est creuse et basée sur l'action.Il est dommage de regarder un film de pertersen aussi fade que cela. Heureusement qu'il a réalisé en pleine tempete.....
superbe effets speciaux mais dommage car la fin de l'histoire est un peu decevante. dans l'ensemble bon film.
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