Titre VO : Deep Blue Sea
Un film de Renny Harlin avec Renny Harlin , Eyal Podell , Thomas Jane , LL Cool J , Michael Rapaport
Genre : aventures - Durée : 1h44 - Année de production : 1999
Date de sortie cinéma : 19 Janvier 2000
Le docteur Susan McAlester effectue des expériences génétiques sur les requins à bord du laboratoire flottant Aquatica, situé sur la Baie de Californie. Lorsque soudainement une violente tempête s'abat sur l'endroit, une lutte acharnée contre les éléments destructeurs et les requins en liberté commence pour l'équipage...
Renny Harlin est quand même quelq'un de TRES spécial. Chacun de ses films fleure bon le navet taxe XXL, mais on prend à chaque fois un pied ! Freddy 5 ? nul, mais meurtres originaux. Cliffhanger ? on ne peut plus stéréotypé, mais très efficace. 58 mn pour vivre ? un McLane bien en dessous des McTiernan, mais un sens du plan qui tue bien senti. On en viendrait presque à se prendre d'amitié pour le bonhomme après le désastre financier L'île aux pirates, finalement trop en avance sur son temps (et souffrant peut-être également des sentiments d uréalisateur pour son actrice de femme, Geena Davis). Et alors, Peur bleue... Personnages caractérisés de la façon la plus simpliste possible (le riche pygmalion, les chercheurs arrivistes mais avec un «bon fond», le baroudeur repenti, le cuistot évangéliste, et la bonne grosse qui sert de mère pour tout ce petit monde), intrigue minimaliste déjà vu 14,527,489 fois auparavant (»on est immergé, il faut aller au point B pour sortir de là , mais gare aux requins»). Malgré cela, et bien aidé en cela par l'ironie constane d'Harlin qui ne laisse aucun protagoniste à l'abri d'une mort atroce (voir comment les «stars» sont expédiées, ou voir la fin), le film fait du rentre-dedans, qui procure chez le spectateur uune euphorie jouissive, devant ce spectacle du jeu du chat et de la souris, mais avec des gros chats, toujours à l'image, même dans la scène d'ouverture, ce qui n'est pas si fréquent depuis que les Dents de la mer a instauré, bien malgré lui, la révélation progressive du monstre. Ca gicle dans tous les sens, ça se fait bouffer comme du sushi (on a presque l'impression qu'ils se vengent du sort reservé à leurs congénères), et Harlin ne lésine pas sur les moyens pour dynamiser une histoire d'une linéarité exemplaire. Après, je suis peut-être pas le plus objectif pour parler de films de requins, puisque même les téléfilms M6 diffusés en deuxième partie de soirée (le formidablement navrant Megalodon) me procurent des sensations. Le requin au cinéma, c'est mon manège à moi. Mais faut bien reconnaître à Harlin certaines qualités qui font passer le navet sur le papier en série B de bonne facture.
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