Paranoiak

Après une brillante interprétation de Shia Laboeuf dans transformers on pouvait s'attendre à connaître la même dans Paranoiak est c'est le cas, il a très bien su rentrer dans la peau de son personnage : un adolescent perturbé après la mort de son père sous ses yeux lors d'un accident de voiture. Shia Laboeuf montre une nouvelle fois son talent et va devenir la nouvelle star que tout les réalisateurs vont vouloir se l'arracher. Après son rôle de "méchant" flic dans la série évènement Dr House ou bien même dans le film 16 blocs avec Bruce Willis, David Morse renouvelle une nouvelle fois le costume du méchant mais cette fois si dans celui du voisin, il est très bon dans son rôle. Une petite nouvelle viens faire se placer dans ce très bon casting : Sarah Roemer ( vu dans The grudge 2), fait elle aussi sensation. Le scénario est très bien trouvé, il est rapide, il y a du suspense, chaque moment est surprenant. Le dialogue est aussi bien avec de la rapidité et un brin d'humour (selon les scènes). C'est un excellent thriller. C'est un film qui met en avant de jeunes talents mais aussi le premier rôle pour un "adolescent". A voir et à revoir avec autant de plaisir et de suspense.

Paranoiak est sans aucun doute , un des meilleurs films de dj caruso loin devant two for the money . Par rapport au très célèbre "fenêtre sur cour" , le début à été réactualisé au goût du jour , de plus le protagoniste est un adolescent incarné à la perfection par le très talentueux Shia LaBeouf . Certes , le films met un peu de temps à se mettre en route mais les portraits des différents personnages se dressent rapidement et Kale ( Shia LaBeouf ) se retrouve dans une situation délicate qui va le conduire à observer le monde extérieur . Il va ainsi découvrir un monde qu'il n'imaginait pas et découvrir les habitudes quotidiennes de ses voisins , leurs pêchés mignons ainsi que leurs côtés obscurs . L'intensité domine la totalité du film cependant le comique garde une place importante qui laisse quelques moments de répis et détent l'atmosphère mais l'intrique reste présente même dans ces moments . Paranoiak est un excellent remake moderne de "fenêtre sur cour" ajusté à la mode adolescente !

Ayant vu la bande annonce au cinéma lors du visionnage d'un autre film, "Paranoiak" semblait vraiment très attirant. Dès le début du film, on est mis dans une sacré ambiance - un accident très violent qui sera la base de tout -. L'action ne manque pas, avec des accusations ci et la qui renouvelle plusieurs fois le doute horrible qui pèse sur le voisin du jeune voyeur. C'est une histoire bien prenante qui nous met dans l'incertitude pendant tout le film jusqu'aux dix dernières minutes du film. Et c'est la que l'action est encore plus intense et violente. Superbement montée, cette histoire reste donc noté par un "Bon" bien mérité. Dommage que le milieu du film reste un peu trop long à mon gout ...

Quelle bonne surprise que ce Paranoiak ! L'annonce d'un remake de Fenêtre sur Cour avec des ados à la place de Grace Kelly et James Stewart avait de quoi effrayer, mais au final, D.J. Caruso a su faire du film d'Hitchcock une simple base scénaristique au service d'une réflexion autour du regard et des médias.

L'entrée en matière est une réussite qui rappelle inévitablement celle de The Descent : la communion d'un père et de son fils dans un cadre naturel splendide, puis l'accident ultra-spectaculaire qui rendra le héros orphelin. C'est comme un clip pour la Sécurité routière, mais vécu de l'intérieur, ça ne donne pas envie de prendre sa voiture pour aller chercher du pain. Bref. De cet espace de liberté naturel, on passe de suite à un enfermement général, une salle de classe, une maison, une chambre, une capuche, une paire de jumelle, tous les rétrécissements possibles amènent à confiner le spectateur - et Kale, un Shia LaBeouf débarrassé de ses tics qui ont fait le succès de la série La guerre des Stevens, mais pointé du doigt la direction d'acteurs désastreuse de Michael Bay - dans une claustrophobie toute relative qui nous fait appréhender la réalité de façon ambiguë.

De là, une référence à Shining (Morse détruisant une porte d'où passe sa tête). Paradoxalement, ce n'est pas sur le suspense que travaille Caruso (bien que les scènes d'action, rares, soient menées avec efficacité, si l'on excepte ce final grand-guignol un peu foutraque), mais sur les relations humaines adulescentes qui pour le coup ne font pas -Britney Spears- : on ne nage pas en pleine bluette pubère, et quand la frontière se rapproche dangereusement, Caruso rattrape le coup en remettant en avant sa thématique de l'oeil : voir en cela le plan final, grosse galoche et réconciliation, mais vu au travers d'un caméscope qui zoome à mort tel un paparazzi.

Paranoiak se révèle donc un film plus intelligent qu'il n'y paraît, et même sans cela, le métrage s'affirme comme un bon film du samedi soir, efficace, tout public (euh...), et réjouissant.

Excellent, pendant tout le film on garde les yeux rivés sur l'écran, attendant de voir la suite, ce film nous offre un suspens formidable, et le scénario est très bien trouvé et les acteurs sont excellents.