Titre VO : A Clockwork Orange
Un film avec Malcolm McDowell , Patrick Magee , Michael Bates , Philip Stone , Steven Berkoff
Genre : drame - Durée : 2h16 - Année de production : 1971
Date de sortie cinéma : 21 Avril 1972
Ce film est à l'affiche de 1 cinémas
La violence règne partout dans une Angleterre d'un futur proche. Alex et sa bande s'attaquent à qui bon leur semble, multipliant meurtres, viols et passages à tabac. Arrêté, Alex est condamné à 14 ans de prison. Il accepte de suivre une nouvelle thérapie expérimentale instituée par le gouvernement pour lutter contre la criminalité...
Orange mécanique est le film de Kubrick que j'ai le plus apprécié du fait de son atmosphère particulière. Choquant, prenant, il divisera les avis, mais a toute mon approbation.
La definition même du film culte, l'un des films les plus marquants et controversés du 20°siècle. C'est le film le plus emblématique du cinema de kubrick mais c'est peut être celui qui a paradoxalement le moins résisté au passage du temps, en effet le spectateur du 21°siècle ne ressent surement pas la violence du film de la même façon que le spectateur de 1971 ( à l'époque des meurtres avait été perpétré en s'appuyant sur les méthodes des personnages du films et certaines vedettes hollywoodiennes avaient refusé de venir a la cérémonie des Oscar à cause des nominations qu'avait recus le film ) et certains decors où certains costumes ont un peu vieilli. Mais qu'importe Orange mécanique reste un deflagrant brulot contre la socièté actuelle et il garde son humour noir totalement jouissif. La première partie est un enchainement de scènes cultissimes qui provoque un plaisir démesuré, le tout porté par l'une des plus grandes bandes originales jamais entendu dans un film et par la personnalité d'Alex, assurement l'un des personnages les plus exaltants vu sur un écran de cinéma. Que du culte.
Quoi qu'on ait pu dire, cette Orange mécanique n'a pas vieilli, bien au contraire, le film nous place plus que jamais devant des faits bien réels, ancrés définitivement dans notre quotidien, la violence des jeunes, la barbarie gratuite, l'impuissance des pouvoirs publics. Kubrick décide d'entrée de choquer le spectateur, en lui imposant des couleurs opposées (rituelles chez lui, le bleu, le rouge, le jaune, correspondant plus ou moins à la violence, le sang (rouge), la mort, la froideur clinique (ble), et un faux espoir ne pouvant révéler que la fausseté du monde (jaune)) ; la musique également choque, en cela que c'est un classique remasterisé, modernisé (Funeral of Queen Mary, de Purcell). Par la suite, la musique classique atténue la violence, la rendant neutre, et même belle, graphique, Kubrick nous narrant les événements à travers Alex. Pourtant, on ne peut s'empêcher de se rappeler que pour Kubrick, les personnages sont des marionnettes (Rossini, le théâtre), d'où l'absence de responsabilité directe pour les auteurs de ces crimes. L'homme est d'ailleurs pensé comme un numéro (voir en prison, Alex étant appelé 655321), sans réelle existence, juste une Orange mécanique, que l'on presse jusqu'à la dernière goutte pour la jeter ensuite. Le gouvernement retourne la violence qu'elle subit contre ses agresseurs, créant un véritable cercle vicieux, ne pouvant aboutir quà la conclusion du film : l'asosciation entre les 2 partis, la jeunesse et le gouvernement asosciés dans la violence. Pourtant, ce gouvernement prend des allures de groupe nazillon, éradiquant la culture (adieu Ludwig Van), se jetant à corps perdu dans la création d'une société uniforme. La violence est vécue comme une tare, comme pendant la 2e guerre mondiale, les maladies mentales pour Hitler. Enfin, dans le livre, à la fin, Alex rencontre un ancien compère, assagi (femme et enfant). 2 soutions s'offrent à lui : la violence est le seul moyen de ne pas se laisser accrocher par le système, ou alors l'accepter et rester les yeux grands fermés, eyes wide shut.
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