Ocean's eleven

Tout le monde ( ou presque ) aimerait être riche à ne plus quoi savoir faire de son argent, ( quoique le dénouement est souvent l'ennui et le suicide parce qu'ils ont tout fait dans leur vie, en un temps record par rapport aux personnes "standards" ). Danny Ocean n'a pas peur de la richesse, tout comme ses 10 complices qui tout comme lui, n'ont pas froid aux yeux. A onze, ils espèrent braquer un casino, mais pas n'importe lequel. Mister Ocean, alias Georges Clooney est à la tête de ce casse, et ne désire au fond qu'une seule chose : récupérer sa femme qu'il a perdu en passant par la case prison, sans toucher les 20 000€, et on y vient, voler le plus possible le mec avec qui elle s'est barrée ( quelque chose du genre 80 millions ça ira ? ). Même si on sait d'avance le fin mot de l'histoire, on ne nous épargne pas la joie de voir tant de bons acteurs se donner en spectacle. C'est assez rare de voir une si belle brochette : Matt Damon, Brad Pitt, Julia Roberts, Andy Garcia, Elliot Gould, sans oublier le sourire ravageur de Georges Clooney ( What else ? ). "Ocean Eleven" nous donne une leçon de braquage ( avis aux amateurs un peu cinglés qui veulent se faire plomber ) mais ajoutons à leur talents certains, une chance inouïe de ne pas se faire griller. Coup de bluff sur coup de bluff, "Ocean Eleven" nous donne du spectacle qui fait baver, et ça fait toujours plaisir de le voir et le revoir ( on compte même quelques trucs assez comiques ) !

Danny Ocean vient de sortir de taule. Derrière son apparente envie de se racheter de son passé de voleur d'envergure, il ne pense qu'à une chose : récupérer la femme qu'il aime, Tess, tombée dans les bras d'un adipeux et tout puissant patron de casino, Terry Benedict. S'il peut faire d'une pierre deux coups, braquer 3 casinons imprenables et enlever sa belle, pourquoi devrait-il s'en priver ?

Spectacle de haute-volée comme Hollywood sait parfois en produire, «Ocean's eleven» réussit une petite performance : ressusciter les comédies à suspense brillantes des années 60. Il y a du «Charade», de «La main au collet» et de «L'arnaque» dans ce film, et ce ne sont pas de minces références. Aux commandes, un réalisateur inégal qui pilote sa limousine de stars comme un vétéran du paddock : Steven Soderbergh. L'ami Steven (qui a depuis fait tout mais surtout n'importe quoi) réalise un petit bijou de mise en images alerte : souvent excessif dans ses choix visuels (et encore, il fera nettement pire dans le «twelve»), il a le mérite de faire coller sa réalisation clinquante à l'univers même de Vegas. Tout semble factice ? Las Vegas EST factice. Dès lors, servi par un excellent montage (Stephen Mirrione, aussi responsable de «Traffic», «21 grammes», «Babel»...) et un remarquable travail sur les décors (Philip Messina, le chef déco attitré de Soderbergh), il fait passer comme une lettre à la poste un scénario astucieux, bien troussé, alerte comme une gigue de guinguette et dont les excellents twists ne se téléscopent jamais.

Question casting, c'est la première collaboration à l'écran de cette liste interminable de stars et ici elle fonctionne parfaitement : Clooney incarne la classe (what else ?), Garcia n'est jamais aussi bon qu'en mafieux élégant et imperturbable, Pitt cabotine avec plaisir (son duo avec Clooney brille d'ailleurs par sa complicité et son sens du rythme, très théâtral), le sous-exploité Don Cheadle tire les marrons du feu à chaque scène où il apparaît et le reste du casting s'amuse à qui mieux mieux. C'est bien simple, vous n'avez pas une seconde de pellicule qui ne soit pas baignée de champagne et de billets verts. Quant au potentiel fun et glamour à l'écran, je ne vous dis que ça.

Bref, locomotive hollywoodienne dopée à l'âge d'or où rien ne tâche, «Ocean's eleven» ne souffre finalement que de ce petit excès de conformisme, ce côté redite qui nous rappelle que cet atelage de purs-sangs ne réinvente en rien le rodéo. Peu importe après tout : 120 minutes de grande classe à l'écran, en ces temps de tiédeur cinématographique, ça ne se refuse pas.

Excellent film de Steven Soderbergh qui met en scène de fabuleux acteurs tels que Georges Clooney, Brad Pitt et le jeune Matt Damon... Il forment tous une équipe pour essayer de reussir le casse du célèbre casino de Las Vegas ... Le scénario nous tient en haleine juste au bout et nous ne devinons pas ce qui se trame derière cela ... Les dialogues sont très bons, le film est plein d'actions et de rebondissements, la suite n'en est que meilleure !!

C'est beau, une équipe qui gagne. Dès le début d'Ocean's eleven, il est clair que nos onze héros vont réussir leur cambriolage, aussi fantaisiste soit-il, et s'en sortir sans trop d'encombres (juste assez pour tenir deux heures de film). De toute façon, l'important n'est pas là : Ocean's eleven, c'est d'abord un festival de classe. Un casting tiré à quatre épingles, une intrigue peaufinée de A à Z, et des tas de clins d'oeil : que demander de plus? Divertissement imparable et classieux, Ocean's elevenparvient miraculeusement à faire cohabiter des tas de stars (Clooney, Pitt, Damon, Roberts, Garcia, n'en jetez plus) sans que cela ne sente jamais ni la compétition, ni le cabotinage. Sans doute parce que Soderbergh sait comme quiconque installer un climat de franche camaraderie entre ses acteurs. Sans doute aussi parce qu'ils savent qu'ils n'ont pas besoin d'en faire des caisses pour être bien mis en valeur, la caméra de Steven S. s'en chargeant toute seule. Il n'y a pas grand chose à reprocher à Ocean's eleven, si ce n'est justement sa trop grande perfection apparente : le film perd en décontraction ce qu'il gagne en rigueur. Le spectacle a beau être un peu guindé, il n'en reste pas moins délectable, surtout en sachant que l'on va bientôt retrouver ces personnages si attachants.

De Georges Clooney à Brad Pitt en passant par Matt Damon, Andy Garcia ou encore Elliot Gould, sans oublier la délicieuse Julia Roberts, on aura rarement vu une aussi belle brochette de vedettes hollywoodiennes se donner la réplique. Et s’il est vrai que le scénario se révèle somme toute assez conventionnel (un gangster tout juste libéré de prison décide de mettre sur pied un coup monumental en faisant appel à une flopée de spécialistes du braquage), la mise en scène, elle, est tout bonnement brillantissime. Réalisateur de « Traffic » ou encore de « Erin Brockovich », Steven Soderbergh, s’attaque ici à la comédie avec son efficacité coutumière et réussit à mêler astucieusement glamour et action sans la moindre fausse note… Les acteurs s’en donnent ici à cœur joie en se renvoyant la balle à grands renforts de répliques épicées et nous offrent finalement un film on ne peut plus réjouissant, ingénieusement saupoudré d’une pointe de douce folie. Georges Clooney, Brad Pitt et tous leurs petits camarades prennent un tel plaisir apparent à jouer les as de la cambriole que l’on ne s’étonnera pas que Soderbergh n’ait eu aucun mal à les convaincre de reprendre du service pour mettre en boîte deux suites : « Ocean’s Twelve » et « Ocean’s Thirteen » …