Titre VO : Molière
Un film de Laurent Tirard avec Romain Duris , Fabrice Luchini , Edouard Baer , Gonzague Montuel , Gilian Petrovski
Genre : comédie - Durée : 2h00 - Année de production : 2007
Date de sortie cinéma : 31 Janvier 2007
Distributeur :
A 22 ans, Molière, libéré de prison, disparait pendant quelques mois. Que s'est il passé durant cette éclipse ? Ce film se propose de répondre à cette question, en plongeant l'auteur dans une aventure qui va lui ouvrir les yeux et l'esprit.
ce film est divertissant, drole, bien fait, avec des acteurs incroyables... Duris interpréte à merveille Moliére Luchini qui d'habitude je trouve en fait trop , est parfait dans son role ... vraiment allez voir ce film si vous voulez passer un trés bon moment :)
Un scénario très original ou comment Molière aurait pu écrire toutes ses oeuvres en s'inspirant de la vie réelle. Très bien joué et plaisant à suivre. Un film français qui mérite le détour.
Ce nouveau Molière est l'archétype du film plaisant par excellence. L’idée de faire vivre Molière au milieu de ses personnages peut sembler assez risquée mais s’avère finalement être assez réussie. De même, s'attaquer à un tel personnage après Ariane Mnouchkine pouvait sembler pour le moins présomptueux mais il n'en est rien. Sur le mode de la farce, Tirard nous embarque dans un espace-temps imaginaire où tous les personnages de Molière prennent corps. Bien sûr, les références aux textes de Molière sont multiples mais il n'est nul besoin d’être féru de l’œuvre du bonhomme : ce ne sont quasiment que ses « tubes » qui sont repris. C’est sans doute pas d’une rigueur historique implacable mais peu importe, ici, ce sont les personnages et leur « humanisation » qui sont importants. Difficile de donner une mention spéciale pour tel ou tel acteur (ou actrice) : ils sont bons ! Pour conclure, Molière est une comédie qui, si elle ne fait par rire aux éclats pendant deux heures, a le mérite de changer intelligemment les idées, ce qui est assez rare pour être noté.
Ceux d'entre nous qui ont été enfants ont forcément étudié Molière. On croyait tout savoir sur l'auteur du «Jeu de l'amour et du hasard» (évidemment c'est un piège) ; pourtant, Laurent Tirard et son compère Grégoire Vigneron avaient encore bien des choses à nous apprendre sur la façon dont Jean-Baptiste Poquelin est devenu Molière. Sauf que voilà : plutôt que de sombrer dans la biographie la plus ordinaire, Tirard a choisi de fabuler et de livrer un portrait imaginaire de JBP. Après Diane Arbus chez Steven Shainberg, voici donc un procédé très à la mode. Ainsi donc, Molière aurait rencontré un gentilhomme nommé Jourdain, et se serait fait passer pour un certain Tartuffe auprès de sa femme... C'est sur ce ton joyeusement débridé que Tirard bâtit son «Molière», sympathique fantaisie à la fiabilité historique nulle. Débordant d'imagination, le réalisateur-scénariste parviendrait presque à nous faire avaler les couleuvres qu'il nous offre. Gros mensonge filmique, «Molière» est également une farce souvent drôle, qui doit beaucoup à ses interprètes. Il y avait bien longtemps que Fabrice Luchini n'avait pas été aussi juste, et son duo avec Édouard Baer vaut son pesant de cacahuètes. Ces deux clowns blancs feraient presque passer Romain Duris au second plan ; pourtant, le héros du film, c'est bien lui. Tour à tour manipulateur génial et amoureux blessé, il livre une prestation plus que crédible, loin de son ancienne image de titi parisien. Si au départ on a l'impression que Jack Sparrow a usurpé l'identité de Molière (même visage grimé, même cabotinage volontaire), cette drôle de sensation ne dure qu'un temps. Si bien qu'au moment du dénouement, lorsque le film se fait plus émouvant, Duris arrive même à faire disparaître de nos souvenirs le Philippe Caubère d'alors, qui enflammait il y a trente ans la très sérieuse bio d'Ariane Mnouchkine. Il y a bien quelques scènes ratées et quelques baisses de rythme dans ce «Molière» au titre un peu trompeur ; n'empêche que cet excellent divertissement donne sérieusement envie de piocher dans son carton de bouquins jaunis pour y retrouver Le bourgeois gentilhomme, le lire en faisant sans cesse le lien avec le film, et y trouver enfin le plaisir qu'on n'a jamais eu pendant les années collège.
Un hommage aussi drole qu'émouvant qui permettra de redécouvrir les classiques de notre enfance.
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