Titre VO : The Matrix Revolutions
Un film avec Keanu Reeves , Laurence Fishburne , Hugo Weaving , Harold Perrineau , Clayton Watson
Genre : science fiction - Durée : 2h08 - Année de production : 2003
Date de sortie cinéma : 05 Novembre 2003
Distributeur :
Ce film est à l'affiche de 1 cinémas
Alors que Néo, l'inutile Elu, est dans le coma, la guerre entre les soldats de Zion et les Machines fait rage. Smith, qui a réussi à infiltrer la Resistance, est devenu si puissant qu'il représente même un danger pour la Matrice. Au terme d'un accord avec le dieu des Machines, Néo doit vaincre Smith pour le salut des deux civilisations...
L'ultime volet d'une saga devenue mythique, "Matrix revolutions" est né. Avec déjà à son compteur, deux volets pas mauvais du tout, ce dernier Matrix était censé faire entrer notre élu dans la fin d'une révolution longue et pénible. Mais suite au dénouement ultime, on pourrait penser à un quatrième volet attendu, en effet, au lieu de répondre clairement aux questions posées dans les volets précédents, elles sont enfouit pour être finalement oubliées, ce qui donnera plus tard lieu à de nouvelles hypothèses sur de nouveaux sujets. Un vrai bric à brac donc pour ce qui est de cet ultime volet, et c'est bien dommage car cela devait donner lieu à une révolution. Cependant, des choses sont à sauver, car évidemment, ce n'est pas parce qu'une partie du film... Bon d'accord ! Une bonne partie du film est monotone et ennuyeuse, voir même soporifique, que l'ensemble est mauvais. On peut dire que la première demi-heure est bien si ça peut en consoler certains, mais plus on avance dans le film, et plus c'est une succession d'erreurs et d'ennui qui s'installe. On peut voir ici que Andy Wachowski et Larry Wachowski, les deux réalisateurs ont mis fin brutalement à une histoire qui s'annonçait de tout son long passionnante par son contexte original et hors du commun. Avec des acteurs aussi talentueux que dans les volets précédents ( ce sont d'ailleurs souvent les mêmes : Keanu Reeves dans le rôle de l'élu Néo, ou encore Laurence Fishburne dans le rôle de Morpheus le chef ). Les musiques, les décors et costume sont pourtant parfaits pour relater l'histoire d'une façon la plus réelle possible pour ce qui est de leur univers, mais une fois de plus, tout ces efforts seront anéantit par une fin brutal, mais aussi inattendue. En effet, on assiste à une fin à la "Seigneur Des Anneaux : Le Retour Du Roi", avec deux clans opposés qui font leur petite guerre violente et sans pitié, sauf que là , ça ne rend pas pareil que dans le roman de Tolkien, malheureusement... Mais de tout façon je vous laisse la vision de cette horrible scène pour avoir votre propre opinion sur le sujet. Bref beaucoup de déception donc, alors que c'était une oeuvre magnifique que l'on attendait, et c'est toujours dommage de finir une trilogie sur une note négative.
To be concluded, donc. Reloaded finissait sur un de ces twistes fumeux qui n'en est pas un, saupoudré de cette aura qui entoure les fins d'épisodes des Feux de l'amour, Amour gloire et beauté ou autre Hôpital de la Forêt Noire. Dans le genre, Kil Bill vol.1 terminait avec plus d'élégance et amenait plus finement un ressort dramatique qui en remontrait en matière de procuration d'excitation. Là où Tarantino annonce l'enjeu de son second volet, les Wachowski pose juste une ligne scénaristique qui n'aura qu'une incidence moindre sur l'intrigue générale, d'ailleurs vite expédiée, éludée dès le début, mis au chaud pour relancer l'action plus tard.
La première heure est ainsi à l'avenant du Reloaded : chiant, inutile, piétinant, comme les épisodes I et II de Star Wars, définitivement la référence majeure du dyptique. Beaucoup de parlotte, de discours portant sur la foi, perclus de symboles ésotériques et informatiques pour le moins dénués de réelle profondeur (désolé pour les fans hardcore qui voient dans l'univers Matrix une nouvelle Recherche du Temps perdu). Le personnage du Mérovingien nous apparait toujours aussi insipide et vain, pour preuve ce lénifiant speech d'une finesse toute pachydermique, sur la dualité corps-esprit.
Car plus que n'importe lequel des films Matrix, ce Revolutions s'avère un modèle de dualité : corps/esprit, humain/machine, les questions centrales posées dans le premier se complexifient et s'harmonisent, malgré les apparences, après le chaos perpétré par le n°2. Et comme une synthèse, Revolutions se targue d'une première heure poussive (Reloaded) et d'une deuxième au taux d'excitation flirtant avec le plafond (Matrix). Dès lors que la guerre éclate, les Wacho ne nous lâchent qu'à de rares moments, innervent le film d'un rythme effréné où les SFX, d'un réalisme rare, ne souffrent aucun essoufflement, malgré un déchaînement proprement incroyable. Ce qui se passe à l'écran reste inédit (du moins pour moi), puissant, même si encore, la première trilogie de George Lucas n'est pas loin. Quant à l'affrontement final entre Smith et Neo, après toute cette attente, il vaut son pesant de pop corn, tendu, ultra-stylisé, grand-guignolesque (on se croirait dans une version live de Dragon Ball). Toutes les influences du duo de réal finissent ici, dans un maelstrom d'impressions, où manque pourtant une pointe d'émotion.
Matrix revolutions en est donc une, de révolution, dans le sens où l'on revient en fin de parcours à ce qui a fait de Matrix le succès que l'on connaît. Un éternel recommencement, confirmé par un épilogue qui donne à lire la trilogie en palindrome. Reloaded, même si bien moins reluisant que ses con-films, aura permis à sa manière d'amener une conclusion réussie. Reste que l'ensemble du dyptique atténue l'impact du Matrix originel qui se valait dans son unité et permettait une réflexion pas dirigé, souligné à gros traits, comme c'est le cas pour les autres. Beaucoup de lourdeur, de maladresses, mais surtout d'emphase nombriliste, n'empêcheront pas Matrix trilogy de s'installer dans le panthéon des grandes sagas de SF. Un jugement que vous pourrez juger paradoxal si vous suivez l'ensemble de mes trois critiques, mais eh! c'est ça la matrice...
Relative déception que ce troisième volet de la trilogie Matrix. On nous disait que tout serait révélé, que tout s'éclairerait dans ce chapitre final, et bien pas du tout. Ce troisième volet donne plus de questions qu'il ne donne de réponses. Le scénario tombe dans la lassitude, les scènes sont plus sombres, les combats sont relativement moyen par rapport aux autres volets, on attendait beaucoup du duel Neo/Smith qui finalement n'est pas à la hauteur des espérances. Une scène tout de même que l'on retiendra de ce film c'est l'attaque de Zion, littéralement impressionante et jouissive. Sinon le reste est assez banal. Ce 3eme volet ne restera pas gravé dans les mémoires comme le plus réussi de la trilogie.
Un peu plus conpliqué que les deux premierS voletS, ce troisième et dernier est également plus violent. Lègerement moins bon que Ses prédécesseurs.
À la fin de Matrix reloaded, le spectateur était quelque peu désarçonné, à la fois déçu par le film et alléché par un dénouement à suspense. Matrix revolutions allait-il signer un rebond salvateur pour la trilogie, ou marquer son déclin définitif? Après un premier quart d'heure plutôt satisfaisant, c'est pourtant la deuxième alternative qui s'impose. Si Matrix revolutions n'atteint jamais le niveau de Matrix, il aurait au moins pu permettre de réévaluer Matrix reloaded. Las : encore plus bavard que le volet précédent, et bizarrement dépourvu de l'action qui faisait son jus, Matrix revolutions signe une conclusion scénaristiquement baclée, qui ressemble au mieux au pilote d'une série de SF, au pire à un plagiat bon marché. On devrait vibrer, pleurer, se ronger les sangs devant cette apocalypse apparemment imminente ; mais non. Quant à la toute fin du film, elle prête clairement à sourire. Pour éviter de s'endormir devant ce trop long spectacle, on évitera de s'apesantir sur les effets spéciaux (les rares scènes de combat puent le numérique et le dépassement de budget) et sur les rouages d'un scénario en berne ; on se focalisera uniquement sur les quelques scènes réussies qui parsèment le film. Celles du métro, notamment, permettent d'imaginer ce qu'aurait pu être la trilogie si les Wachowski avaient su dès le départ la concevoir come telle. On repart des regrets plain les valises devant cet insondable gâchis, pas détestable pour deux sous mais définitivement décevant.
Salut ! Je suis un grand fan de cette trilogie interprétée par Keanu Reeves. J’ai même les DVD dans ma collection cinématographique. Cependant, je trouve que la réalisation du troisième volet est moins subtile que les précédents chapitres, mais j’aime bien le scénario et surtout les effets spéciaux de ce long métrage.
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