Titre VO : Mars Attacks!
Un film de Tim Burton avec Jack Nicholson , Pierce Brosnan , Jim Brown , Lukas Haas , Rod Steiger
Genre : comédie - Durée : 1h46 - Année de production : 1996
Date de sortie cinéma : 26 Février 1997
Distributeur :
L'Amérique est en pleine effervescence car arrivent enfin ceux qu'ont attendaient depuis des décennies. En effet, les Martiens s'apprêtent à atterrir... Tous s'y préparent : les pour, les contre, les spécialistes, les curieux, les médias, les anxieux et les autres. Et soudain le grand cirque commence... Mars ATTACKS !
Quand Tim Burton prend les Etats-Unis d'Amérique pour une gigantesque cour de récré, cela donne Mars attacks ! Parodie cinglante, cultivant le mauvais goût comme rarement au cinéma, le film s'avère être une accumulation délirante de stéréotypes et pratique la surenchère sans complexe. Bien entendu, le scénario tient en deux lignes mais l'intérêt n'est pas là : c'est principalement le sens du ridicule de Tim Burton qui fait la force de Mars Attacks. Le réalisateur nous présente une galerie de personnages piochés aux quatre coins de l'Amérique, tous plus grotesques les uns que les autres : un président consensuel, un avocat flambeur, un catcheur d'humeur chagrine, une alcoolique mystique, un jeune soldat patriote et son frère chevelu, un Tom Jones qui fait du Tom Jones, un scientifique à la pipe démesurée ou encore une mémé plus forte que Terminator et Rambo réunis.
Si l'on appréhende Mars Attacks comme un film-catastrophe à la Independance Day, on risque de passer totalement à côté du délire. Avant tout caricature acerbe de l'Amérique, qu'elle soit profonde ou citadine, pauvre ou riche, Mars Attacks fait joujou avec les valeurs des politiques, des médias, des chercheurs, des militaires et des bons samaritains. Une comédie radicale et décapante !
Voila plus de dix années que "Mars Attacks" est sorti en salle, voilà plus de dix années supplémentaires que le grand, le talentueux Tim Burton nous fait rêver avec sa magie et ses monstres terrifiants. Dix années de giclées de sang et de meurtres en général. Le personnage reste toujours le même, et arrive parfaitement à retranscrire ses émotions lugubres à travers ses films. Le réalisateur révolutionnaire, c'est lui ! Avec "Mars Attacks" il a lancé une nouvelle fois une vague d'originalité de de mystère dans l'univers cinématographique, pour satisfaire les désirs d'un bon nombre de cinéphiles ( j'en suis le premier ravi d'ailleurs ). Pénétrons dans les Etats-Unis d'Amérique, lieu de rêve et de richesse, continent de réussite. Les aliens débarquent, mais que veulent-ils ? Amis ou ennemis ? Telle est la question ! Comment réagirait le gouvernement américain face à ce phénomène ? Burton lui, nous le montre à sa façon, simple et efficace en passant par l'original et le comique, un tout qui lui réussit bien au final, alors que demander de plus à ce bon vieux Tim ?! Des aliens à la tête que tout le monde imagine typique à l'alien, des pouvoirs abracadabrantesques, une alien sexy, une histoire de fou, ne cherchez pas plus loin, lorsque vous entrez dans l'univers Burtonnien, vous n'en sortez jamais. "Mars Attacks" est enrichi d'actions plus palpitantes les unes que les autres pour finalement avoir envie de débarquer sur la scène et d'exploser le cerveau de quelques uns de ces espèces de chewing-gum sur patte. En attendant le prochain, on ne s'en lasse pas de le passer en boucle.
Une perle d'humour noir, une claque pour les Américains qui ont préféré se déplacer pour Independence day plutôt que pour ce Tim Burton, à part dans sa carrière. En effet, pas de romantisme éperdu, pas de personnage clé (et titre), pas de gothique, ici la collectivité fait loi (Nicholson allant jusqu'à interpréter deux rôles), et le cynisme. Tout Hollywood passe à la moulinette, tous les travers ricains (la country, le général psychopathe, les journalistes,...) se voient mis à mal par les anges exterminateurs que sont les Ak-Ak martiens. Toujours ultra-référentiel, Tim Burton réalise un film qui, dans l'imagerie, ne lui ressemble pas, et qui annonce les balbutiements de Sleepy Hollow et surtout La planète des Singes.
Tim Burton nous montre l'étendue de son talent avec des commédiens à contre emploi qui ne se prennent pas au serieux. Bien sur, il faut aimer le cinéma déjanté!
un scenario tiré par les cheveux. Quelques scènes rigolotes et ... c'est tout.
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