Titre VO : El Rey de la Montaña
Un film de Gonzalo Lopez-Gallego avec Thomas Riordan , Andres Juste , Pablo Menasanch , Francisco Olmo , Manuel Sanchez Ramos
Genre : thriller - Durée : 1h30 - Année de production : 2007
Date de sortie cinéma : 16 Juillet 2008
Distributeur :
Quim roule dans une région isolée en suivant une route sinueuse et se perd. En essayant de se repérer, il est soudain la cible de tirs en provenance de la montagne. Alors qu'il tente d'échapper aux projectiles, il rencontre une jeune femme qui semble perdue et vit apparemment le même cauchemar que lui. Méfiants l'un envers l'autre, ils décident néanmoins d'unir leurs forces pour quitter cette forêt hostile, glaciale et semer leurs poursuivants.
L’argument du film est mince : un homme – appelons-le Quim - va se perdre (au sens propre comme au sens figuré) dans une forêt déserte et inquiétante d’Espagne en suivant une femme – elle c’est Béa, belle et mystérieuse - qu’il a rencontré (très intimement d’ailleurs) dans une station service. Cette scène de sexe inaugural, sèche et presque muette, donne le ton au film : peu de dialogues, quasiment pas d’informations sur les deux personnages, une importance donnée aux sensations et aux ressentis. Car une fois perdu dans les bois, nos deux héros (quidams plutôt tant ils sont ordinaires et communs) vont se retrouver traqués et pourchassés par de mystérieux tireurs embusqués.
La première heure du film est ainsi une longue course poursuite où personne (ni les protagonistes ni les spectateurs) ne connait précisément le danger ni d’où il vient. Cela donne à la forêt un rôle prépondérant : elle devient un acteur à part entière de l’intrigue avec ses bruits inquiétants, ses chemins de traverse, ses pièges et ses abris. Elle enferme Béa et Quim dans une peur physique et psychologique qui annihile toute leur tentative de communication, seule la survie et la fuite comptent, parfois au prix de la lâcheté la plus vile. La question est alors clairement posée : comment aurions nous réagi face à une telle épreuve ? Aurions été nous plus courageux (ou plus téméraires c’est selon) que Quim et Béa ?
Emmanuel Pujol
Les Proies, tout est dans le titre. Un scénario très bien, un homme et une femme se retrouvent pour cible d'un tireur en pleine nature. Une rapidité des scènes, on regarde, on découvre, on essaie de comprendre et là on sait et on y réfléchit. Malgré des dialogues presque inexistants, tout se joue sur l'image, la présence des personnages ont été mal introduit cependant ce n'est pas le principal, le principal est de rester devant notre écran à comprendre et à réfléchir du "Pourquoi", "Comment ça a pu arriver". En décor, une forêt, vaste terrain de jeu. Et cet effet de jeu vidéo à la Call Of Duty est tout simplement très bien placé et très bien filmé.
Un jeu macabre et très simple. Des proies ( Leonardo Sbaraglia, Maria Valverde ), des chasseurs, la chasse est ouverte. Mais qui sont donc ces snipers qui tirent sur tout ce qui bouge ? Quel est leur but ? On se demande assez rapidement dans quoi nous emmène Gonzalo Lopez-Gallego, avec un début légèrement étrange ( petite partie de jambe en l'air dans les toilettes entre deux inconnus ). 1h30 de stress et d'esquive de tir de balle, mais parfois c'est le drame, et l'impact est inévitable. On est là , assis à se demander ce qu'il se passe, en ayant une pensée pour sa personne ( et si c'était moi qu'on visait comme ça ... ( pétage de plombs ). On attend et BAMMM ! Le film est fini, sur un coup dramatique, les larmes sont là et on s'éprend de pitié. Quelle horreur ! Une chose reste certaine, on reste très mal à l'aise tout le long du film.
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