Titre VO : The Departed
Un film de Martin Scorsese avec Leonardo DiCaprio , Matt Damon , Jack Nicholson , Mark Wahlberg , Martin Sheen
Genre : policier - Durée : 2h30 - Année de production : 2006
Date de sortie cinéma : 29 Novembre 2006
Distributeur :
Un capitaine de police tente de mettre au jour l'identité d'un inspecteur ripoux travaillant pour un baron de la drogue au sein de son service, alors que le criminel essaye de découvrir qui est l'informateur dissimulé parmi ses hommes.
ce film est excellent, tout les éléments sont au rendez-vous pour passer un très bon moment auprès d'un casting excellent, un scénario excellent même si on a du mal à suivre, une mise en scène excellente. mais pour moi il y a quelque chose en trop. ce film est presque parfait, j'ai prit une grosse claque en regardant la fin, ce film vous plaira à coup sûr.
Pourquoi Scorsese s’est-il attaqué à un remake ? Surtout que le film original, INFERNAL AFFAIRS, est plutôt récent et l’idée d’en faire un remake semblait assez curieux notamment pour les inconditionnels du film hongkongais. La raison la plus évidente est qu’il y a tous les thèmes chers à Scorsese dans le matériau de base : des êtres face à leur destin, dans un parcours fait de mensonges et de trahisons. Il y a donc beaucoup de INFERNAL AFFAIRS dans ce scénario de l’infiltreur infiltré. Mais on y retrouvera aussi tout ce que la tradition du film noir a illustré sur le thème des coups bas et tordus que se renvoient en boomerang la police et la mafia. Le classique jeu du chat et de la souris, pas toujours évident à maîtriser au cinéma, est parfaitement orchestré par Scorsese (expérience acquise avec LES AFFRANCHIS et CASINO). Malgré une durée de 150 minutes, il n’y a pas de temps mort et le suspens est toujours présent, l’histoire comprenant de nombreux rebondissements. Le dénouement peut sembler un peu précipité et brusqué, avec une surenchère de retournements et de règlements de comptes. Mais une fois encore, ce qui épate dans le cinéma de Scorsese, c'est sa capacité à mettre devant sa caméra d’excellents acteurs et à les diriger. Matt Damon, avec ses airs de premier de la classe promène tout du long une jouissive tête d’hypocrite. Mais les coups sont plutôt pour Leonardo DiCaprio, bastonné tout du long et encore plus torturé que jamais. Il offre une prestation autant physique que psychologique pour interpréter ce flic à cran, isolé, luttant pour sa survie. Et puis il y a l'indispensable Jack Nicholson (on aurait bien vu De Niro). Sur le fil du rasoir pour ne pas en faire de trop (quelques scènes quand même), il compose un parrain à l'ancienne. Au final, LES INFILTRES n’est peut être pas un remake nécessaire mais çà reste un polar bien construit et efficace. Il a également le mérite de faire connaître le film original.
Ex-cel-lent!!! Ce film est vraiment très très bon, tant Scorsese arrive à la fois à plonger le spectateur dans un monde de violence, malsain à souhait, mais aussi de finesse tant les personnages sont léchés dans ce film. On est captivé tout le long par l'intrigue, magnifiquement portée par Jack Nicholson, talonné par DiCaprio, Matt Damon un peu en dessous, mais on lui pardonne. A voir absolument.
Les Infiltrés est un excellent film réalisée par Martin SCORSESE. En effet, nous avons un très bon scénario et des acteurs principaux de premier choix comme Jack Nicholson, Matt Damon et Leonardo DI CAPRIO. Ces acteurs sont tous de très bon acteurs sans exception qui ont déjà fait leur preuve a plusieurs reprises. Ce film est long à voir , mais il est tellement captivant qu’on ne voit pas le temps passé. Je conseille ce film à tout les fan de cinéma, un film a ne pas manquer
En s'attelant à un scénario adapté d'un film déjà existant (le pas dégueu «Infernal affairs», d'Alan Mak et Andy Lau), Martin Scorsese faisait preuve d'un manque d'ambition apparent. C'est du moins ce que l'on pensait ; mais imaginer le réalisateur le plus sourcillu du monde se la couler douce en réalisant des films paresseux revenait à s'enfoncer le doigt dans l'oeil. Armé d'un casting foisonnant (DiCaprio, Damon, Nicholson, Sheen père, Baldwin, Wahlberg...), et criant sur les toits qu'il n'a pas vu Infernal affairs et qu'il s'en tamponne le coquillard, le grand Marty déboule avec «The departed» (ah non, pardon, «Les Infiltrés», titre français de dernière minute), polar urbain et nerveux qui offre une vision nouvelle à une histoire déjà traitée. Devinette. Quelle est la différence majeure entre «Infernal affairs» et «Les Infiltrés»? Réponse : une heure. Là où Mak & Lau livraient un thriller nerveux, sans temps mort ni fioritures, Scorsese prend tout son temps pour faire vivre ses personnages et donner à la ville de Boston une vraie dimension. Cette fois, pas d'italo-américains, mais des Irlandais d'origine, au sang tout aussi chaud et aux jurons plus imagés. Ça jure dans tous les sens (surtout Nicholson, délicieusement cabotin) et c'est un régal. La durée conséquente du film (2h30) est également due au fait que le scénario se refuse à laisser la moindre zone d'ombre quant au passé des personnages principaux ; et à vrai dire, on aurait davantage apprécié un poil plus de mystère. Aucun grain de sable dans les rouages, aucun défaut dans la machinerie : filmeur né, Scorsese déroule tranquillement une intrigue aux petits oignons, avec ce qu'il faut de perversion, de jeux de miroirs et de (légères) surprises. Pas grand chose à dire là -dessus : simplement, «Les Infiltrés» manque un peu d'âme, de matière, de chaleur dans les rapports humains (pour le coup, et c'est dur à dire, Scorsese devrait jeter un oeil sur le récent travail de Michael Mann). Le film aurait pu être plus tendu, nerveux, haletant : au lieu de quoi on a droit à un chassé-croisé certes bien troussé mais pas plus prenant que la moyenne. Scorsese à peu près hors de cause, on en vient à rejeter la responsabilité sur les épaules de ses interprètes. Et en effet, si leurs gueules de gamins correspondent plutôt bien à ce qu'on attend de leurs personnages (de jeunes loups infiltrés chez l'ennemi et lancés un peu trop vite dans le grand bain), on sent un manque évident de maturité chez eux. Si c'était prévisible pour DiCaprio, on attendait mieux de Matt Damon, qui ne retrouve à aucun moment le charisme qu'il avait en Jason Bourne. Et si les seconds rôles sont assez impeccables, des rôles à vocation presque uniquement comique (comme celui de Mark Wahlberg) ne peuvent que nuire à ce genre de film. À l'image d'un dernier plan laconique qui ne cadre pas du tout avec ce qui précède.
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