Titre VO : Raiders of the Lost Ark
Un film de Steven Spielberg avec Harrison Ford , Paul Freeman , Denholm Elliott , Ronald Lacey , John Rhys-Davies
Genre : aventures - Durée : 1h56 - Année de production : 1981
Date de sortie cinéma : 16 Septembre 1981
Distributeur :
L'arche d'alliance contenant les tables de la Loi brisées par Moïse, voici 3000 ans, est l'objet de la convoitise des nazis. L'archéologue aventurier Indiana Jones se lance à sa recherche, poursuivi par son ennemi Belloq.
C'est l'un des rares films que l'on ne se lasse pas de revoir. Devenu aujourd'hui un film référence, Les aventuriers de l'arche perdue n'a aucun temps mort et est porté par des acteurs géniaux. Le mélange d'humour et d'action est parfait et donne à Harrison Ford la possibilité de crever l'écran en un Indiana Jones qui deviendra mythique.
Les aventuriers de l'arche perdue est tout simplement LE classique du film d'aventure. Spielberg, au meilleur de sa forme, nous met en scène un héros charismatique, dont tout gosse a rêvé d'être, dans une histoire bourrée d'humour et d'action. Ford est parfait et entouré d'acteurs tout aussi excellents. John Williams est au sommet de son art avec une musique devenue aujourd'hui mythique et cultissime. Plus de vingt ans après le charme agit toujours et la nostalgie le renforce. Qui peut avoir oublié des scènes comme celle des serpents ou celle de l'ouverture de l'arche ? Ce premier volet des aventures de l'archéologue le plus connu de la planète est un chef d'oeuvre tout simplement.
L'archétype même du film d'aventures, archi-pompé depuis, et pourtant lui-même ultra-référentiel, puisqu'il puise aux sources des serials des 50s. On peut ainsi reconnaître dans la tenue d'Indy (qui aurait dû être joué par Tom Selleck, heureusement sous contrat pour Magnum ! ; quant à Bellock, ç'aurait dû être Dutronc, trop mauvais en Anglais!) un hommage à celle de Bogart dans le trésor de la Sierra Madre ; les indications géographiques à la Casablanca (le tracé de l'avion) ; le plan final rappelant celui de Citizen Kane. Oubliez toute crédibilité, l'essentiel étant le rythme (effréné, voyez la scène d'introduction - jamais fait mieux depuis, sinon... Le temple maudit !!), l'action, le subtil dosage d'humour et de suspense, façon James Bond moderne, à l'ancienne. L'aversion pour le nazisme de Spielberg se fait déjà ressentir par un grand-guignol à tendance gore, à cents lieues de l'éloge de la famille (Aziz et tous ses enfants). Bref, du très grand cinéma, à l'origine de tous le cinéma d'aventures des décades suivantes. Que du bonheur !
Fan de Cinéma est enregistré à la C.N.I.L. sous le n° 1143859 - Copyright © 2005-2023 LS Project Tous droits réservés. Scruteweb - community management. Voyance sérieuse .