Les Quatre Fantastiques

Comme je le dis souvent, dans le genre de film de super héros, le plus difficile est suvent le premier volet, qui montre le comment du pourquoi. On retrouve d'abord la présentation des personnages, c'est-à-dire, de tous les héros et d'un unique méchant, qui seront plus nombreux lors des épisodes qui suivront. On retrouve également les évènements qui ont donné les pouvoirs aux héros, suivi de la découverte de la puissance de leurs pouvoirs, et l'apparition d'un éventuel épisode amoureux qui suivra pas mal de temps dans plusieurs épisodes. En gros, c'est ça un premier épisode de super héros... Ah j'oubliais, mettez bien évidemment une énorme dose d'effets spéciaux et le tour est joué ! "Les Quatre Fantastiques" n'échappent pas à cette recette, qui n'est finalement pas si mal. Dans tous les Marvel, l'objectif est le même : exploser la tête des méchants, sans être trop méchant la plupart du temps... Juste histoire de leur mettre une grosse raclée qui les calmeront. Le gros méchant est le machiavélique docteur Doom, eh oui, c'est lui qui a gagné le gros lot. Ce personnage interprêté par Julian McMahon donne de gros problèmes aux 4 fantastiques. Mélangé entre humour et action, on reconnaît assez aisément tout de même le côté Marvel. Petits points négatifs : manque d'originalité, et une impression assez forte que le film ait été fini à la va vite, film dans lequel on s'ennui presque, où l'on se retrouve à regarder sa montre assez régulièrement. Dommage car il y avait possibilité de faire quelque chose de beaucoup mieux !

Les adaptations Marvel sont en vogue ces dernières années et les 4 fantastiques ne pouvaient pas déroger à la règle. Mais, à côté d'un Spider-man, ce film ne pèse pas bien lourd. L'inconvénient principal est que l'on a l'impression de ne pas avoir vu grand-chose. En effet, on découvre les origines des pouvoirs de nos héros et on arrive à la fin en un rien de temps. On aurait préféré les voir d'avantage évoluer dans New-York avec les complications qui s'en suivent. Les vannes ne feront rire que les enfants ce qui est très vite énervant. Les effets spéciaux sont là et on a evidemment droit à notre petite apparition sympathique de Stan Lee mais il manque vraiment quelque chose et c'est ce que l'on retient au final. La frustration s'accroit avec une Jessica Alba femme invisible dont on ne peut pas admirer la plastique.

Je m'attendais à mieux, j'ai trouvé que la fin a été baclée, je pense selon moi que le combat final parait beaucoup trop simple pour nos 4 super héros.

Ce film semble plutot sérieux mais certains gags prouvent que non et il y a beaucoup d'action! Jessica Alba est super et autres les héros jouent également tres bien !CONSEILLER

La bande-annonce donnait l'impression d'un film qui allait se prendre au sérieux (ce qui prouve une nouvelle fois que les BA, c'est nul). Il n'en est rien : si les pouvoirs des 4 fantastiques peuvent éventuellement servir à botter le cul du méchant, ils sont surtout là pour servir au spectateur la soupe aux gags. Des gags du niveau des séries de M6 : un peu bas de plafond, souvent prévisibles, mais qui touchent leur cible assez régulièrement. Ainsi, la Chose a des doigts trop épais pour pouvoir se servir d'un téléphone, mister Fantastique allonge ses bras pour prendre du PQ sans bouger de son trône... Ça ne vole jamais plus haut mais comme il fait chaud, on s'en contente. C'est quand on voit le côté «sérieux» du film que l'on regrette qu'il ne soit pas une pure comédie de super-héros, une sorte d'Indestructibles version humaine et moins élaborée. Malheureusement, le grand méchant est assez raté (il est plus ridicule qu'effrayant), les rebondissements sont quasi-inexistants et l'intensité dramatique molle du genou. Quant à nos quatre héros, si Michael Chiklis est très bien en Chose et si Chris Evans et Jessica Alba sont assez corrects, il n'en est pas de même pour Ioan Gruffud, aussi charismatique qu'une pelure d'orange dans le rôle du leader de la bande. Finalement, «Les 4 fantastiques» est à ranger plus près d'un machin nasouillard mais rigolo comme «Perdus dans l'espace» que des véritables comics que sont «Spider-man» et compagnie. À consommer dans un grand verre en plastique, avec beaucoup de glaçons.