Titre VO : Fallen
Un film de Gregory Hoblit avec Denzel Washington , John Goodman , Donald Sutherland , James Gandolfini , Elias Koteas
Genre : thriller - Durée : 2h03 - Année de production : 1998
Date de sortie cinéma : 18 Mars 1998
Distributeur :
L'inspecteur Hobbes appréhende un tueur en série. L'homme est exécuté, mais peu après, une série de massacres élaborés selon sa technique secoue la ville. Lui même mis en cause, Hobbes dirige son enquête vers les milieux du surnaturel. Son esprit rationnel se trouvera confronté à une vérité bouleversante : le mal à l'état pur est éternel...
Un EXCELLENT Film parce qu'il vous donne une vue des VÉRITABLES phénomènes démoniaques qui découlent des comportements humains négatifs et destructeurs... Pour bien vivre sa vie en conscience, il peut être utile de comprendre ce qu'est l'état des démons, les entités démoniaques vagabondes, et de comprendre comment il vous sera un jour possible de RETOURNER dans les Royaumes Célestes de L'Amour... Un polar sombre ? Oui mais L'obscurité n'est qu'absence de Lumière ! Ce n'est pas un film si Farfelu que ça donc !
Amateur devant l’éternel des films de Denzel, j’ai d’abord craint à la lecture du pitch qu’il s’agisse d’une pente savonneuse pour un acteur qu’on n’attend pas dans un style fantastique. J'avais supposé que nous étions là dans un énième thriller de seconde zone ou le surnaturel se mêle au crime et où il ne se fondrait pas. Mais « Le témoin du mal » possède suffisamment d’atouts pour ne pas être classé au rayon des films de genre de série B.
Pour reprendre les termes du synopsis, le détective John Hobbes (Denzel Washington) croit que ses problèmes sont terminés quand le serial killer Edgar Reese (Elias Koteas) est exécuté. Mais il s'avère que c’est juste le début des ennuis pour notre fier héros. Nous suivons donc, dans un rythme un peu lent il est vrai, l'esprit meurtrier qui erre toujours sur notre bonne vieille terre, passant de personne à personne en empruntant un moment les corps d’humains bien vivants. Certes le concept de base constitue une amélioration fantastique du thriller classique, avec un Denzel toujours cantonné au rôle du flic inflexible, mais on ne parvient qu’à un enthousiasme épisodique. Hobbes / Washington à la recherche du démon Azazel, au beau milieu d’un tourbillon de meurtres, nous livre en effet une prestation assez inégale.
Pour ce qui est de la coupe à moitié pleine, on retrouve avec plaisir un Denzel qui dans les phases dramatiques s’en tire toujours avec les honneurs. On note de bonnes performances générales du casting principal, avec en premier lieu un condamné à mort déjanté bien savoureux, l’excellente interprétation de John Goodman et la classe d’un Donald Sutherland qu’on aime détester. Le scénario, assez bien rédigé, rapproche le surnaturel d’une posture, non pas crédible, mais réfléchie. La réalisation du film est soignée, avec quelques scènes insinuant une forte tension, parvenant à maintenir le suspense dans la durée. L'histoire du démon Azazel est, de façon surprenante, plutôt recherchée pour une production Hollywoodienne de moyenne envergure. Il y a en effet pas mal de jeux d'esprit parsemés en ordre dispersé, et un véritable malaise qui s’imprègne tout au long du film grâce à une esthétique travaillée.
Au rayon des déceptions, le policier d’élite de la brigade criminelle en fait parfois un peu trop dans le genre sans peur et sans reproches, et parfois on aimerait que Denzel insuffle davantage de fêlures à son personnage un peu trop lisse. Par ailleurs c’est l’un des traits principaux de l’histoire que l'esprit démoniaque se promène en sautant sur les humains comme on change de bus, et qu’il soit reconnaissable au fait qu'il chante constamment le désormais fameux "time is on my side » des Rolling Stones. Mais tandis que ceci pourrait être facilement bien joué dans un livre, il est plus difficile de maintenir le caractère pervers du démon dans un film, où le casting devient une problématique clé. Certains des acteurs que le démon possède temporairement n’ont tout simplement pas la présence et le charisme suffisant pour l’incarner. Du coup le côté psychopathe maléfique est comme dissipé, sans qu’on puisse croire que ce soit maîtrisé par le réalisateur. Ce défaut est cependant atténué par le fait que la plupart de ces scènes sont passagères, et l’esprit de la menace rampante est conservé. Les scènes les plus mauvaises sont davantage celle ou l’action se résume à reproduire à l’écran des peintures de scène de crimes, indigestes et inutiles. On a connu Gregory Hoblit à un autre niveau, notamment dans "peur primale" et "la faille".
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