Titre VO : The Covenant
Un film de Renny Harlin avec Steven Strait , Sebastian Stan , Taylor Kitsch , Chace Crawford , Toby Hemingway
Genre : thriller - Durée : 1h37 - Année de production : 2006
Date de sortie cinéma : 13 Décembre 2006
Distributeur :
Quatre étudiants découvrent qu'ils possèdent des pouvoirs surnaturels, mais l'un d'entre eux va en abuser créant de ce fait une série de catastrophes.
Prenez un clone de Josh Hartnett, référence ultime en terme d'acteur investi, Prenez un erstaz de Naomi Watts, plongez dans un univers de sorcellerie qui chie au détour d'une réplique sur Harry Potter (et pour une totale cohérence, choisissez en plus une pâle copie de Drago Malefoy), faites mélanger par un metteur en scène fantôme, sans âme, robotique.
Servez the Covenant à un public ignare, stupide, rompu aux téléfilms de fin de soirée sur la petite chaîne, pour qui voir deux anthropomorphes se mettent sur la tronche à coups de grosses gouttes d'eau pitoyables sur fond de heavy metal qui ne ferait même pas sursauter ma grand'mère, ouah, c'est trop d'la boule.
Dangereuse alliance avec des mecs, des vrais, des qui se battent pour 5 dollars perdus sur un pari au billard, qui font les paons dans une piscine en maillots ras-du-poil, qui font la nique à la police comme même à Clichy-Sous-Bois y z'oseraient pas, voilà The Covenant : l'univers des Années Collège, avec des filles en culotte (pas des strings, t'es fou, c'est trop hard, eh !!), et des seins qui dardent sous le t-shirt, de quoi faire monter le pavillon chez nos amis les prépubères, et des sorciers qui foutent la trouille avec leur regard noir comme de l'encre quand il y a plein d'éclairs venus dont ne sait où (mais si ! du Chef op', allons !).
The Convenant, ou le faire-part de décès artistique de feu Renny Harlin, jadis faiseur de B couillus, terrassé par un Z de trop. RIP.
Les films de Renny Harlin sont souvent ddes gros machins jubilatoires à force d'être mauvais. Comme si le réalisateur avait atteint une sorte d'état de grâce dans l'art (délicat) du n'importe quoi. À cet égard, ses deux derniers films, «Peur bleue» et «Mindhunters - profession profiler» sont des petits bijoux de grand-guignol dans lesquels on sent la volonté de Harlin à prouver qu'il est un génie du cinéma pop-corn (alors que bon). La déception due à ce «Pacte du sang» est donc des plus grandes : il s'agit d'un film tout simplement mauvais, archi-nul, voire carrément à chier. Prenez de petits morceaux de «Dragon Ball Z» (kaméhaméha et compagnie), «Harry Potter» (»Harry Potter t'es qu'une fiotte!», crie d'ailleurs l'un des héros avec distinction) et de quelques-unes des pires séries de M6. Mélangez avec les pieds, filtrez pour enlever le meilleur, et servez tiédasse : vous obtiendrez «Le Pacte du sang», ragougnasse d'un ennui total dans laquelle des sorciers prépubères poussent des cris en s'envoyant des sortilèges vraiment pas cool. Degré d'affliction infini, potentiel de jubilation nul. Car même Harlin semble avoir démissionné, et exécute son «film» avec une absence de conviction qui gâche le plaisir. Résultat : on attend laborieusement une fin aussi incompréhensible et sans intérêt que ce qui précède. Espérons que Harlin reprenne vite du poil de la bête pour nous servir à nouveau de bons gros nanars bien savoureux.
l'histoire est bien trouvée mais manque quand même un peu de suspense ce qui est étonnant de la part de Renny Harlin.
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