Titre VO : The New World
Un film de Terrence Malick avec Colin Farrell , Christian Bale , Noah Taylor , August Schellenberg , Wes Studi
Genre : aventures - Durée : 2h16 - Année de production : 2005
Date de sortie cinéma : 15 Février 2006
Distributeur :
Ce film est à l'affiche de 1 cinémas
Au tout début du XVIIe siècle, le continent nord-américain est resté inchangé depuis 5000 ans: une vaste terre, des paysages sauvages qui semblent infinis, peuplés de multiples cultures tribales. Si ces différentes nations vivent en harmonie avec leur environement, leurs relations entre elles sont nettement moins idylliques. L'arrivée d'étrangers va faire basculer le fragile équilibre...
Un jour de printemps, en avril 1607, trois bateaux et leurs équipages (103 hommes en tout) accostent sur la côte orientale du continent américain. Ils ont parcouru l'incroyable distance de cinq mille kilomètres depuis le Royaume d'Angleterre, cinq mille kilomètres à travers l'immense océan...
Au nom de la Virginia Company, ils cherchent à établir un avant-poste économique, religieux et culturel sur la côte de ce qu'ils considèrent comme le Nouveau Monde.
Terrence Malick n’est pas un réalisateur très prolifique puisque son dernier film avant Le nouveau monde était La Ligne rouge sortie en 1999. L’histoire s’apparente légèrement au Pocahontas de Walt Disney mais la comparaison s’arrête ici car ce film est bien plus qu’une histoire d’amour pour enfant. Le réalisateur signe une œuvre captivante, il évite de jouer de suspense puisque l’intrigue est avant tout amoureuse. La magie du film tient en grande partie à l’interprétation des acteurs Collin Farrell (étonnamment bon) Christian Bale et surtout à Q'orianka Kilcher encore inconnu est voulant la vedette à ses deux compagnons masculins. La relation amoureuse d’une rare alchimie s’opère sous nos yeux. Comme souvent avec ce réalisateur les plans contemplatifs sont maîtrisés, la réflexion est omniprésente et la poésie, la grâce font de ce film un vrai choc pour les yeux très proche du songe.
Le nouveau monde de Terrence Malick a une autre gueule que celui d'Alain Corneau, et c'est déjà ça de pris. Au programme : des images d'une esthétique à couper le souffle, en grande quantité. Un montage admirable de beauté et d'intelligence (un ami lyonnais me disait, à raison, que Malick compte sur les capacités intellectuelles du spectateur en ne lui montrant qu'un plan d'une seconde là où d'autres auraient pris un quart d'heure). Le nouveau monde est un voyage sensoriel exaltant et inquiétant, comme si Van Sant et Kubrick ne faisaient qu'un. Le seul problème du film, en fait, c'est sans doute qu'il a un scénario. Pas dégueu, le scénar, d'ailleurs. Touffu, rythmé (un rythme bizarre mais volontaire, véritablement malickien), brassant des thèmes forts et des scènes d'une grande puissance esthétique et émotionnelle. Mais voilà : trop de voix off et de monologues intérieurs viennent casser toute cette belle imagerie. On a envie de dire à Malick de poser sa plume, de fermer sa gueule, et de continuer à filmer, encore et encore, pendant des heures, le bruissement des arbres, les reflets sur l'eau, les ombres sur un mur, les yeux des amoureux... C'est bête à dire, mais Malick filme presque trop bien pour pouvoir raconter une bonne histoire. Alors on se coupe de l'intrigue, et on goûte de son mieux à ces images et à ces sons (malgré la musique de James Horner, qui ne fait plus rien de bien depuis dix ans, comme dit mon ami lyonnais) au détriment de tout le reste. Du coup, quand le film débarque en Angleterre, que les paysages se font moins admirables, que la grisaille semble être une moins grande source d'inspiration pour Malick, on écoute enfin ce que le film a à dire. Cette dernière partie, si elle peut sembler plus ennuyeuse, moins enthousiasmante, aurait au contraire tendance à sauver le film, lui donnant un véritable sens. Les acteurs? Oh, ils sont très bien. Mais on s'en fout un peu. Là où Malick passe, rien ne repousse. On ne voit que lui. Et c'est tant mieux. Mais c'est dommage.
Le film s'étent sur une longueur interminable, certes on pourra admirer la belle photographie ainsi que ces paysages somptueux. Mais, la mise en scène est très lourde. Le scénario est bien appuyé, servi par de très bon acteurs. La bande annonce laisse sous entendre un autre film...
Dix ans après le sublime THIN RED LINE mondialement reconnu, le talentueux et trop rare réalisateur Terrence Mallick nous propose sa relecture de Pochahontas. Comme dans THIN RED LINE, Mallick livre un long métrage de toute beauté, à mille lieues des grosses productions hollywoodiennes: ici pas d'effets spéciaux ou de combats virevoltants mais uniquement des paysages sublimés une photographie parfaite (Mallick est un amoureux de la nature, c'est connu) et une histoire connue du plus grand nombre transcrite à l'écran par un nouveau monde fascinant. Au niveau des acteurs, Collin Farrell assure une performance d'une justesse que je ne lui soupçonnais pas et la jeune actrice débutante Q'Orianka Kilcher excelle dans son rôle de princesse indienne et y incarne à la perfection, la beauté, la fraîcheur, l'innocence et la pureté voulues par le réalisateur (j'insiste, cette actrice m'a vraiment impressionné). Le talentueux Christian Bale a un rôle important mais cependant secondaire et paraît moins concerné par son personnage que les deux autres protagonistes. Cette magnifique histoire d'amour comporte tout de même quelques faiblesses : des longueurs inutiles et une certaine mièvre évitable. Au final, un divertissement de très grande qualité mettant en valeur la beauté et l'amour portées à l'écran façon magistrale et inédite. Merci Mr Mallick.
SUPERBE FILM IMAGES SUBLIMES BELLE HISTOIRE A VOIR ABSOLUMENT
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