Titre VO : The Chronicles of Narnia: Prince Caspian
Un film de Andrew Adamson avec Ben Barnes , Skandar Keynes , William Moseley , Sergio Castellitto , Peter Dinklage
Genre : aventures - Durée : 2h23 - Année de production : 2008
Date de sortie cinéma : 25 Juin 2008
Distributeur :
Un an après les incroyables événements du Monde de Narnia - Chapitre 1, les nouveaux rois et reines de Narnia sont de retour dans ce royaume magique. Mais à Narnia, plus de 1000 années se sont écoulées. L'Age d'Or du royaume est depuis longtemps révolu, et ce n'est plus maintenant qu'une légende. Les animaux parlants et les créatures mythiques ont disparu, ils ne sont plus évoqués que comme les héros d'un folklore que l'on perpétue chez les Telmarins, une race d'humains dirigée par le maléfique roi Miraz, qui règne sans pitié sur Narnia. Même si l'on se souvient encore du nom d'Aslan dans la forêt, le puissant lion n'est pas revenu depuis un millier d'années.
Les quatre enfants ont été rappelés à Narnia par le Prince Caspian, le jeune héritier du trône des Telmarins. Sa vie est en danger : son oncle Miraz cherche à l'éliminer afin que son propre fils nouveau-né puisse monter sur le trône à sa place. Avec l'aide du gentil Nain rouge, d'une courageuse souris parlante nommée Ripitchip, et du Nain noir aigri et revêche Nikabrik, les Narniens, menés par les puissants rois Peter et Caspian, s'engagent dans une formidable quête à la recherche d'Aslan, afin de sauver Narnia de la tyrannie de Miraz et de rendre sa gloire et sa magie au royaume....
Aussi bon que le premier opus , un film qui nous transporte dans un monde magnifique , des effets spéciaux fabuleux de poésie , un bon et grand moment de cinéma dans ce genre.
Second volet de la saga Narnia, "le prince Caspian" prolonge cette magnifique aventure en compagnie de nos aventuriers et notre peluche préférée : Aslan le lion. Avec aux commandes de la réalisation, un Andrew Adamson motivé à faire mieux que dans le premier volet, qui, je le souligne, relevé déjà d'un niveau plus que bon. Le challenge était donc dur, et alors, peut-on dire que ce réalisateur s'en est mieux tiré que pour le premier Narnia ? Avec un début pas terrible du fait qu'il suit le déroulement du livre ( nous le devons donc à C.S Lewis ), la suite du film reste cependant toujours aussi fidèle au livre, et profite donc d'une histoire peuplée de magie et de féérie. Des décors relevant bien entendu de l'imaginaire nous laisse sans voix par sa beauté et par l'absorption qu'on a en s'incorporant presque dans l'écran géant du cinéma. On s'y croirait presque, on croit rêver, mais non, la fin tombe, les lumières s'allument et l'on désire qu'une seule chose, c'est d'y retourner. Alors, elle est pour quand cette suite Monsieur Adamson ?!
Deux ans après, Le Lion, La Sorcière blanche et l'Armoire magique, Susan, Lucy, Edmund et Peter retrouvent Narnia. Fidèle à l'esprit du premier épisode, cette deuxième adaptation de l'oeuvre de Clave Staples Lewis est elle aussi une réussite...... pour les moins de 12 ans. Car le film s'adresse principalement aux enfants. Tous les personnages magiques et fantastiques sont de retour: nains, géants, sorcières, faunes, centaures, griffons, et même le lion Aslan. Ils vont se découvrir de nouveaux camarades de jeu. La souris bavarde et généreuse et Trompillon, le nain rouge grincheux, qui assure le quota d'humour obligatoire, devraient faire l'unanimité chez les tout-petits. Quant aux décors, qui ont été déniché pour la plupart dans les pays de l'Est, ils sont ancrés dans l'imagerie du genre merveilleux et sont impressionnants. Narnia n'a plus rien du royaume glacé, c'est désormais une terre désolée, couverte de friches et de ruines. Et comme dans le premier volet, l'action est au rendez-vous. La production n'a pas lésiné sur les effets spéciaux, notamment lors de l'affrontement final devant les ruines du château de Cair Paravel. En effet la rivière qui prend vie pour balayer l'ennemi émerveillera les enfants ( quant aux autres, ils feront sans doute la comparaison avec une scène du seigneur des anneaux!) Cependant les parents peuvent se rassurer car malgré les scènes de combats, on ne voit jamais la moindre goutte de sang, pas même lorsqu'une lame transperce un corps. Tout est fait pour ne pas heurter la sensibilité des plus jeunes, pourtant habitués à bien pire. Autre ingrédient indispensable au film d'aventures pour enfants, les bons sentiments,Lucy la Vaillante, Susan la Douce, Peter le Magnifique et Edmund le Juste défendent bec et ongle le courage, l'amitié, la solidarité et l'honnêteté. Mais aussi le pardon, en témoignant une clémence indéfectible à leur ennemis les plus cruels. Film Walt Disney oblige, la morale est évidemment sauve: les gentils l'emportent. Quant à Susan et le fougueux prince Caspian, ils tombent amoureux. Certes pour nous adultes, nous trouvons ça peu crédible et le manichéisme du scénario peut s'avérer agaçant. Mais ce nouvel épisode de l'histoire de Narnia doit s'apprécier pour ce qu'il est: un film pour les enfants de 6 à 12 ans, divertissant et enchanteur.
Magnifique!!! J'avais aimé le premier volet de la saga "Les Chroniques de Narnia" et si celui-là m'avait légèrement déçue, j'ai renoué avec l'épopée des Narniens en allant voir le second opus. Les scènes de batailles sont dignes du Seigneur des anneaux, les paysages sont superbes et les acteurs sont convaincants. Quant à la musique, elle accompagne à merveille le film durant les deux heures trente très courtes de l'histoire. Vivement la suite...
Autre rescapé de la vague d’heroic fantasy qui avait envahi le cinéma après le succès de la trilogie du Seigneur des anneaux. Le premier opus du monde de Narnia, avait pu décevoir par son côté enfantin et souvent gentillet, malgré quelques scènes de batailles impressionnantes et une galerie de monstres assez imaginative. Dans ce second film, Andrew Adamson, toujours aux commandes, semblent enfin avoir pris du poil de la bête. Aidé par le roman qui se voulait déjà beaucoup plus adulte dans son traitement, Adamson prend à bras le corps le livre de C.S.Lewis et nous livre enfin un grand film d’heroic fantasy. Dès les premières minutes, il nous fait comprendre que les choses ont changé, d’abord dans le traitement des personnages. Même si la benjamine marque toujours l’innocence, ses aînées ont grandi, et par là on commencé à devenir des adultes, avec tous les défauts qui en découlent. L’arrivée à Narnia suit cette nouvelle trajectoire, finit les forêts merveilleuses, avec des castors qui parlent et le père noël. Ici, on a le droit à des nains, à des exécutions, et même le gentil blaireau se prend des coups. Adamson est bien sûr aidé dans sa manœuvre, car les personnages sont déjà connus, reste le prince Caspian dont la présentation du début est un poil longuette mais bien construite, puisqu’elle sert en même temps à dépeindre les futurs enjeux du film. Le monde de Narnia 2 est donc rapidement déconseillé aux enfants, et l’on ne cesse de nous le prouver durant tout le film. À tous les niveaux, le film a mûri. Les ennemies ne sont plus des êtres fabuleux et une vilaine sorcière, mais des hommes, et un surtout un roi, avide de pouvoir, manipulateur et qui ne recule devant rien. Même si on atteint jamais le cynisme d’un Stardust. La charge est quand même là , de même pour les jeunes héros, notamment dans le conflit entre le Prince Caspian et le roi Peter. Bien que très peu abordé, et obligatoirement rattrapé par l’innocence des autres membres de la famille. Le héros immaculé du premier opus en prend un coup. On dénote également de vives critiques, notamment écologique, bien que très naïve, et au final une critique de l’histoire de l’humanité tout entière. Exercice plutôt ambitieux, car Adamson nous dépeint l’histoire complète de l’humanité, celle de l’incompréhension de l’autre, de la peur qui conduit à la destruction. Parfaitement illustré, par les croyances des humains, qui aurait peut-être mérité de devenir une charge anti-cléricale comme l’était La croisée des mondes (le livre pas la fade transcription à l’écran). Dans ce cadre-là , on peut remarquer par exemple, les casques de conquistadors que portent les soldats, choix sûrement pas innocent. Mais même si toute cette maturité est indéniablement présente, on ne coupe pas à la narration basique, au moment d’humour mal venu et aux sentiments dégoulinants accompagné de morale de bazar. Le rôle des souris mousquetaires illustre d’ailleurs parfaitement cette dichotomie dans le film. Mais là où le film prend carrément une avance sur le premier opus, c’est dans la mise en scène. Et surtout pendant les batailles qui ponctuent le film. Adamson est cette fois conscient des magnifiques décors qu’il a et n’hésite pas à les magnifier. Via d’énormes travellings aériens, de plan grues hallucinants, qui permet au spectateur de se prendre en pleine face la magnificence des décors et surtout le souffle épique indispensable à toutes batailles qui se respectent. Bon point également du côté des effets spéciaux, qui bien que pas révolutionnaire, on le mérite d’offrir quelques frissons. Epique, mature, mais encore parcouru de quelques faiblesses scénaristiques et quelques touches puériles. Le monde de Narnia 2 reste tout de même l’un des meilleurs films d’heroic fantasy, désenchanté et véritable miroir de notre monde. En attendant un éventuel troisième opus qui pourrait devenir un véritable chef-d’oeuvre comme l’était Le retour du roi.
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