Titre VO : Le Goût de la vie
Un film de Bernard Dal Molin
Genre : comédie dramatique - Durée : 0
Date de sortie en salle : inconnue
Distributeur :
Kate, une femme ayant de hautes responsabilités, voit sa vie changer du tout au tout lorsqu'elle doit prendre en charge sa petite nièce.
J’avoue, oh oui j’avoue très humblement que mes barrières anti film « réservé aux pleurs de la gente féminine » ne se sont levées que parce que dans « Le Goût de la vie » on retrouve la belle Catherine Zeta-Jones dont je gardais un souvenir ému dans « haute voltige », pour un plan séquence ou elle devait passer sous un méchant rayon laser et qui laissait entrevoir la courbure de son corps de rêve.
Et finalement, comme ça nous arrive parfois à nous les mâles primitifs, je me suis laissé avoir. Scott Hicks qui se lance ici dans le remake de Bella Martha, un film allemand datant de 2001, ne se base pas seulement sur la divine Catherine, mais également sur un genre de beau gosse à la Ken de Barbie mais en blond, Aaron Eckhart, et la petite mais néanmoins mignonne Abigail Breslin, récemment vue dans la réussite que fût « Little Miss Sunshine ».
Si comme moi vous n’aviez pas vu la version allemande du film, restée plutôt anonyme, vous apprécierez les ingrédients bien choisis par Hicks que sont l’humour, la tristesse, l’amour, l’enfance, le drame, le tout mélangé dans une recette qui coule comme du miel. C’est rafraichissant, émouvant et drôle à la fois, on voit venir la fin a des kilomètres mais qu’importe on tombe dans une sorte de rêverie portée par un conte moderne inoffensif qui ne fait pas de mal aux neurones et on s’y plait.
Catherine Zeta-Jones ne fait pas une performance d’actrice digne de recevoir un award mais on reste charmés par sa capacité à jouer ce rôle de chef de restaurant froide et ambitieuse, qui se voit confier la garde de sa nièce alors qu’elle n’a aucune idée de la façon de s’occuper d’un enfant, mais qui sait rester une grande séductrice. Même dans ces habits blancs de reine des fourneaux, elle attire les regards et tenter l’éphèbe est une épreuve passée haut la main.
Un point négatif tout de même. Pour ce film censé mettre en valeur l’univers de la gastronomie, on a jamais vraiment l’impression qu’on nous met l’eau à la bouche. Du coup on n’arrive pas à croire vraiment à l’histoire, d’autant plus que Catherine Zeta-Jones montre clairement que ce n’est pas naturel pour elle, et compense avec sa sensualité. Le choix du restaurant, placé dans le west side new yorkais, est aussi un peu constitutif de cette approximation culinaire.
La meilleure performance reste celle de la petite fille jouée par Abigail Breslin, tout à fait émouvante. Eckhart est tellement proche de ce qu’on l’imagine faire en tant que prince formaté que ça en devient lassant. Charmeur, goguenard et finalement tellement plus dans la tendresse chaste que dans les grands élans de romantisme à l’italienne censé vivre dans son personnage, il finit par nous énerver (toujours nous les hommes) mais j’entend déjà les soupirs de la gente féminine qui se pâme devant ses muscles , sa blondeur et sa mâchoire saillante...
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