Le convoyeur

Le slogan de l'affiche annonce une chronique sociale : «1.000 € par mois, 1.000.000 € dans chaque sac». Le film ne fraye pourtant pas du tout dans cette catégorie : porté par une photographie hallucinée et un cadrage serré, le récit vous présente Alexandre, un type qui parle peu et marche à côté de ses pompes, un homme à la recherche d'une obsession qui va se perdre dans un univers qui n'est pas fait pour lui. Violent, «Le convoyeur» l'est, sans nul doute. Le film respire comme une cage thoracique : secoué par chaque battement, l'image semble en permanent déséquilibre, les fondations menacent à chaque instant de s'écrouler. Boukhrief n'a pas fait un film confortable, il ne filme pas non plus «à l'économie» et en fait parfois un tout petit peu trop. Les acteurs louvoient dans ces eaux instables en quête de double rôle (excellent Jean Dujardin, montrant l'étendue de sa palette de jeu, superbe Claude Perron), solidement dirigés, sans accroc. Le discours, bien que très éloigné du cinéma «social», souligne assez bien les conditions d'extrème précarité de la profession et les dialogues échappent au convenu. Voici un «Convoyeur» qu'on a du mal à prendre en défaut, qui s'offre un joli tour de manège visuel et dont surtout on se réjouit qu'il n'ait pas été produit et/ou scénarisé par Luc Besson... Une vision humaine et légèrement surréaliste du polar.

Un thriller ennuyant! Tous se déroule à deux à l'heure! On s'ennuie vraiment, c'est tellement mou. La réalisation est très moyenne, de même pour les acteurs. Pourtant il y'avait possibilité de faire quelque chose de mieux. Dommage, encore un film français raté...

Un film noir comme on aimerait en voir plus souvent en France. Dupontel est comme d'habitude exellent ainsi que tous les second rôle. A voir.