Titre VO : Dead Poets Society
Un film de Peter Weir avec Robin Williams , Ethan Hawke , Robert Sean Leonard , Josh Charles , Dylan Kussman
Genre : comédie dramatique - Durée : 2h08 - Année de production : 1989
Date de sortie cinéma : 17 Janvier 1990
Les élèves de l'Académie Welton, une des plus réputée et austère des Etats Unis, sont issus de la crème de la bourgeoisie. L'arrivée d'un nouveau professeur de littérature tout à fait extraordinaire va leur faire comprendre énormement de choses sur la vie et leur laisser un souvenir impérissable.
Réalisé en 1990 par Peter Weir, «Le Cercle des poètes disparus» est devenu un film culte pour toute une génération. Et il y a de quoi puisque à travers la rencontre entre un élève timide et un singulier professeur de lettres, l’œuvre invite la jeunesse à refuser le conformisme établi par la société. La pensée est habilement introduite au récit puisque la chronique, qui oscille entre comédie et tragédie, n’est pas exempte d’une poésie dont beaucoup d’entre nous sommes nostalgiques. Dans le rôle de l’enseignant excentrique, Robin Williams fait preuve d’un charisme incontestable et livre probablement le numéro le plus abouti de sa riche carrière, un rôle dans lequel on le sent totalement investi. Le comédien Ethan Hawke laisse deviner de bien beaux lendemains devant la caméra. Il interprète avec justesse Todd, l’élève fragile qui se libère peu à peu au contact de son mentor. Passionnant, le récit se déroule dans un établissement austère qui donne encore plus de sens au combat de l’inoubliable Mr Keating. «Le Cercle des poètes disparus» est un film d’une rare intelligence où l’émotion ne laisse pas la réflexion en retrait…
Je lance la polémique : ce Cercle... n'est pas le chef-d'oeuvre que l'on s'est empressé de clamer à sa sortie. Alors certes, ce n'est pas non plus un mauvais film, loin de là , on a affaire à des pros : Peter Weir, savant faiseur australien ; Robin Williams, délaissant un peu son cabotiange post-Good Morning Vietnam, entre autres. Oui, le film stigmatise le conformisme, la pensée unique, mais, oserais-je dire, le Sourire de Mona Lisa aussi, nuancé de féminisme. Bien. Le problème réside en une scène, qui appelle les suivantes : il s'agit de celle du suicide du jeune homme, à cause de ses vilains parents. Bouh! méchants! Un peu facile... Car c'est démago d'opposer le corps professoral libertateur en la personne de R. Williams à des parents qui agissent, quoi qu'il en soit, pour le bien de leur enfant. C'est dangereux de critiquer les parents au profit d'une liberté absolue toute adolescente, mais surtout toute utopique. La problématique veut enfin se faire oublier sous un torrent d'émotion prenant, ok, mais malhonnête.
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