La Vengeance dans la peau

Un très bon thriller qui vous tiendra en haleine jusqu au bout...Matt Damon assure le spectacle s étant d ailleurs beaucoup préparé aux techniques de combats et maniement des armes pour son rôle.Du rythme de l action,et comme quoi "la vengeance n est pas forcément un plat qui se mange froid"?..Mais"Show"....(Je veux dire "chaud"pour les durs de la feuille).Bon film.

Ultime apogée de la trilogie Bourne, ce film continue sur la lancée des deux précédents films, à savoir de l'action non stop avec des mouvements de caméra et des changements de plans qui peuvent toujours donner envie de vomir parfois :-) A noter comme les autres films, la parfaite maîtrise et enchaînement des scènes d'action et/ou de poursuites malgré tout. Un bon block buster américain, très plaisant à voir, l'avantage c'est que l'ennui n'est pas présent et que le temps passe très vite, de plus le dénouement fait plaisir à voir après toutes ces péripéties de la part de notre héros !

Peut-être le meilleur de la trilogie, Matt Damon est à son sommet dans ce film réalisé par l'excellent Paul Greengrass. L'action est présente non stop et l'histoire est de plus en plus prenante.

Jason Bourne is back! Pour beaucoup, la saga de l'agent secret amnésique, créée en 2002, a quelque peu ringardisé ce bon vieux James Bond grâce à son héros profondément humain et à ses scènes d'actions époustouflantes. Au menu de cet épisode: deux heures d'adrénaline pure, qui culminent avec une poursuite en voiture éfrénée dans New-York et une course sur les toits de Tanger. Savourez bien ce film car il pourrait être le dernier de la série. Matt Damon a en effet annoncé qu'il ne rempilerait pas, sauf si c'est à nouveau Paul Greengrass qui réalise et à la condition que l'on retrouve Jason Bourne quinze ans plus tard. Excitant, non?

Dans la continuité de « La mort dans la peau », Paul Greengrass casse la baraque avec ce qui semble être le terme de la franchise Jason Bourne. Révolutionnaire et novateur, le cinéma du réalisateur britannique ne laisse aucun répit au public qui assiste, tétanisé, à une leçon sans précédent en terme d’action movie. Le cinéaste ballade sa caméra comme personne et filme dans l’urgence la quête de l’ex tueur de la CIA. Le montage fou et hystérique donne une impression décuplée à une violence déjà bien présente. Point culminant du film, la course poursuite sur les toits d’une cité marocaine qui se conclue par un corps à corps sec est de empreint de virtuosité mais la traque hypnotique en pleine gare londonienne de Waterloo n’a rien à lui envier au niveau de l’énergie déployée. Le roman de Robert Ludlum a été allégé pour le besoin du format ciné mais l’essentiel est préservé, jusqu’à la conclusion sans surprise du thriller. Mais le suspense n’est pas ici l’enjeu. Toujours impeccable en homme pourchassé par ses supérieurs alors qu’il essaie de découvrir la vérité sur son passé, Matt Damon est encore plus impeccable que lors des volets précédents. Il est véritablement habité par un personnage romanesque qui marquera assurément sa filmographie déjà extrêmement riche. Bref, « La Vengeance dans la peau » surclasse aisément toutes productions du genre et inspirera fatalement nombre de réalisateur qui tâcheront d’imiter le style alerte et dément de Paul Greengras. Bien entendu, on attend la suite de son œuvre avec une certaine impatience. En effet, un bonhomme qui allie divertissement pur, qualité formelle et intensité narrative, on en redemande ! Epoustouflant !