La mort dans la peau

La mort dans la peau, ou le second film de la "vraie" trilogie, est un excellent film d'action. Paul Greengrass mène parfaitement à la baguette un Matt Damon à son summum. L'action non stop caméra embarqué à l'épaule vous immerge dans le film comme jamais. L'histoire se dévoile un peu plus et on a d'avantage envie d'en savoir plus.

On attendait depuis bien longtemps LE film d'action qui rendrait au genre ses lettres de noblesse en conciliant muscle, intelligence et modernité. C'est chose faite avec «La mort dans la peau», un thriller réalisé par Paul Greengrass et inspiré de la trilogie à succès de Robert Ludlum. Jason Bourne n'est pas un héros comme les autres, il est un ancien tueur de la CIA que l'agence a décidé d'éliminer car les missions qui lui ont été confiées par le passé deviennent plus que gênantes pour le gouvernement des Etats-Unis. Il a perdu la mémoire et tente d'assembler le puzzle qui l'aidera à renaître de ses cendres, lui qui était donné comme mort. Dans ce second opus de la trilogie, il croit avoir fui son employeur devenu ennemi mais il est repéré alors qu'il s'est exilé en Inde avec la jolie Marie qui trouve rapidement la mort. L'histoire est riche en rebondissements même si, logiquement, elle n'a pas la même densité que le roman. Qu'importe toutefois puisque le film est caractérisé par deux atouts essentiels. Tout d'abord la mise en scène du réalisateur Paul Greengrass est magistrale. Elle puise son énergie dans le découpage des scènes d'action puis dans leur montage quasi hystérique. Les quelques combats à main nue ou les poursuites en voiture (en Inde puis à Moscou) sont tournés de manière incroyable. On assiste comme tétanisé à une démonstration technique totalement jubilatoire d’un cinéaste qui sait rendre inédit ce qu’on a pourtant vu des centaines de fois. Et il y a bien sûr l'interprétation de Matt Damon dans le rôle du héros. Sans dire un mot, toujours impassible, il lui donne une véritable ampleur. Il sait retenir ses émotions dans les moments les plus troublants et rester calme avant que se déchaîner tel un félin agressé lorsqu'il est en danger. De bout en bout, le récit reste passionnant même s’il ne livre ses mystères qu’au compte-gouttes, en attendant le dernier volet de la franchise. «La mort dans la peau» est un long-métrage qui se savoure d’autant plus qu’il prouve qu’on peut innover tout en respectant le cahier des charges d’un blockbuster. On attendra maintenant les prochaines œuvres de Mr Greengrass avec une certaine impatience tant sa manière de voir le cinéma est différente…

C’est reparti pour Jason Bournes, porte chandelles dans une affaire de compromission. Le passé parasite le présent et réveille les vieux démons… Changement de réalisateur, donc changement de style. Alors, ce second volet est filmé de façon déstabilisante (on aime ou on n’aime pas), ça va très vite. À tel point que j’en suis à me demander : quand mange-t-il, dort-il, pisse-t-il ? À titre personnel, je le trouve moins bien que le premier, où l’on découvrait cet homme qui subissait après avoir fait subir. L’heure n’est plus à la découverte et tant qu’il n’aura pas retrouvé toute sa mémoire, on pourra lui faire avaler tout ce qu’on veut, avec autant d’aventures que l’on veut. Ceci dit, cela reste un bon film énergique où l’ennui n’est pas de rigueur, avec une poursuite en voiture plutôt impressionnante. On sent bien qu’il a ça dans la peau…!

On ne le dira jamais assez, ce film est un véritable succés. Avec une bonne dose d'action, de l'aventure et beaucoup d'emotions. Les points forts de ce film sont les flash back de melbourne et la chutes de l'histoire, quand le héros apprend les meutres qu'il a commis. Melbourne ressemble un peu à un cameléon. un trés beau film à voir sans hésiter

Il était difficile de faire mieux que la Mémoire dans la peau, pourtant Paul Greengrass remplit la mission haut la main et fait meme mieux que le premier (chose rare). A voir.