Titre VO : La Grande Vadrouille
Un film avec Bourvil , Louis De Funès , Claudio Brook , Mike Marshall , Pierre Bertin
Genre : comédie - Durée : 2h12 - Année de production : 1966
Date de sortie cinéma : 08 Décembre 1966
Deux aviateurs anglais abattus sur Paris en 1942 tombent respectivement l'un dans la loge du chef d'orchestre Stanislas Lefort, l'autre sur l'échafaudage du peintre en batiment Augustin Bouvet. Et voilà nos deux malheureux français devenus résistants malgré eux pour reconduire leur hôtes indésirables en zone libre...
Un grand classique du cinéma français qui ressort à chaque Noël. Mais il est si bien qu'on ne se lasse pas de le revoir chaque année ! Le duo Bourvil de Funès fonctionne à merveille.
Incroyable de voir à quel point ce film a traversé les ans, à quel point les situations et les ressorts comiques continuent de fonctionner. L'inoubliable duo de Funès / Bourvil, jouant des personnages à l'opposé mais totalement indissociables tant ils sont complémentaires, le scénario, la mise en scène, l'action sans aucun temps mort, tout confère à cette oeuvre un rang exceptionnel dans l'histoire du cinéma. Et même si l'on connaît l'histoire par coeur, le plaisir reste le même à chaque visionnage.
Avec « La grande vadrouille », Gérard Oury choisit de faire rire avec un sujet particulièrement difficile dans une France qui, au début des années soixante, se remet lentement des tourments de l’Occupation. Le réalisateur ose traiter la guerre sous un angle comique et base son scénario sur le duo Bourvil / De Funès dirigé quelques années auparavant dans « Le Corniaud », comédie qui avait alors provoqué une gymnastique éprouvante des zygomatiques. Comme à son habitude, Oury emploie les grands moyens et repousse les limites de la comédie, genre cinématographique considéré à tort comme mineur par les critiques. La folle équipée de Louis De Funès, sous sa perruque de chef d’orchestre prétentieux et de Bourvil sous les traits d’un peintre en bâtiment, fabrique une opposition qui fonctionne à merveille. Truffée de scènes devenues cultes comme le fredonnement mémorable de « tea for two and two for tea » aux bains turcs, le trajet dans les égouts de la capitale, l’échange des chaussures ou la virée avec les chiens pour passer en France Libre, chaque moment de « La grande vadrouille » se déguste avec le même délice malgré les rediffusions. Le film vaut aussi pour la douceur et la beauté des paysages que traversent le duo dans son périple impossible, une nature paisible qui contraste tant avec la période trouble qui sévit alors. De Funès et Bourvil s’en donnent visiblement à cœur joie et entraînent inévitablement le spectateur dans un état de bonne humeur toujours aussi frais. «La grande vadrouille», chef d'oeuvre classique et indémodable du cinéma français, continuera encore à amuser et à distraire plusieurs générations de spectateurs qui se délecteront assurément des tribulations joyeuses et rocambolesques de Stanilas Lefort et d'Augustin Bouvet ...
Si vous ne l'avez jamais vu je vous le conseille vivement. Parmi les plus grands classiques du comique avec De Funes et Bourvil. Les blagues n'ont pas perdu une ride depuis sa sortie. Génial
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