Titre VO : La boîte noire
Un film de Johann Feindt
Genre : thriller - Durée : 0 - Année de production : 1992
Date de sortie en salle : inconnue
Distributeur :
A la suite d'un accident de voiture, Arthur est plongé pendant quelques heures dans un coma. Durant sa phase d'éveil, dans un délire verbal, il exprime des phrases incohérentes qui trouvent leurs racines directement dans son inconscient.
A son réveil, il est face à une curieuse énigme : Que faisait-il la nuit sur cette route, proche de Cherbourg ?
Ses phrases inquiétantes, dérangeantes et libératrices ont été notées dans un carnet noir par Isabelle, une des infirmières de l'hôpital. Pour l'aider à répondre à ses questions, Isabelle remet à Arthur, comme si elle lui offrait un trésor, le témoignage écrit de son délire.
Dès cet instant commence pour Arthur une incroyable aventure ; il sera à la fois la victime, le coupable et l'enquêteur...de sa propre vie.
Envahi par les traumatismes de notre inconscient, nous faut-il pour autant écraser les souvenirs qui nous encombrent ?
En prenant pour base une nouvelle de Tonino Benacquista (même point de départ, développement et dénouement bien différents), et évoluant sous l'aile de tonton Luc Besson, Richard Berry annonce d'entrée ses intentions : «La boîte noire» sera un ambitieux thriller psychanalytique, ou ne sera pas. À cet égard, la première séquence est foutrement impressionnante. Le film suit Arthur Seligman (José Garcia, meilleur que jamais) qui, à la suite d'un accident de voiture dont il a oublié les circonstances, a l'occasion d'explorer son inconscient, sa «boîte noire», et d'en extirper les réponses aux questions qui le hantent depuis trente ans. Voyage au coeur de l'inconscient, «La boîte noire» est à la fois un jeu de piste efficace et un film psychologique. Mais, bizarrement, on reste un peu à l'extérieur de l'intrigue, qui semble trop fabriquée et trop superficielle pour être honnête. Puis, à la suite d'un rebondissement plutôt inattendu en milieu de film, La boîte noire trouve enfin sa vitesse de croisière et parveitn à captiver le spectateur par son mystère et son opacité. Malheureusement, ne sachant pas comment boucler son film, Richard Berry offre un dénouement explicatif et incongru qui rappelle les whodunits les plus ordinaires. Alors, pari gagné? En partie, oui. En réussissant brillamment sa direction artistique et en dirigeant avec talent des acteurs aux capacités déjà énormes, Berry montre qu'on pourra compter avec lui dans les années à venir. Reste seulement à passer à la vitesse supérieure niveau scénario. On lui fait confiance.
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