Titre VO : Kill Bill: Volume 2
Un film de Quentin Tarantino avec David Carradine , Michael Madsen , Gordon Liu , Michael Parks , Bo Svenson
Genre : action - Durée : 2h15 - Année de production : 2004
Date de sortie cinéma : 17 Mai 2004
Distributeur :
Après avoir éliminé ses deux anciennes collègues Vernita Green et O-Ren Ishii, la Mariée, alias Black Mamba, poursuit l'éradication du gang des Vipères Assassines. Prochaines cibles : Budd, puis Elle Driver, avant d'atteindre enfin son but ultime : tuer leur chef, Bill...
Deuxième et dernier volet de la tuerie «Kill Bill». C'est en effet une explosion de plaisir qui nous remplit les yeux. Avec une suite super attendue vu le déroulement de l'histoire, Kill Bill 2 à parfaitement su adhérer aux désirs de chacun. Comme le premier, ce n'est pas le sang, les membres et les têtes coupées qui manquent... De plus, on voit plusieurs détails du premier volet se révéler dans le second ce qui est vraiment bien fait pour l'ensemble global du film. La vengeance de «Black Mamba» est vraiment superbe ! Evidemment, ce film est à voir absolument !
Dans Kill Bill 1 Tarantino frappe avec sa satire des films de Kung Fu, de Manga Japonais et de Western Spaghetti. Il en est un peu moins dans le numéro 2. La suite est excellente aussi, mais la présentation est quelque peu différente du volume.1. Plus Western que Manga, ca demeure dans le ton des gens qu'il reste à éliminer. L'entraînement avec Pai Mei, le combat avec Elle Driver sont de très bons moments. La trame sonore moins accrochante que la première vaut quand même le détour. Moins bon que le premier qui avait mis la barre très haute, mais à voir tout de même.
Pour certains, le cinéma c'est juste de l'action (tant qu'elle est «potable») : Bon! on n'a qu'à leur conseiller la filmographie de Michael Bay ou Tony Scott, plutôt que se frotter à des chefs-d'oeuvre tels notre Kill Bill. Alors en sortant de la projection (ça fait un bail) impossible de nier la déception, tant le premier volume y allait franco dans la décharge audio-visuelle tout azimut, alors que ce deuxième faisait la part belle à la profondeur des personnages et de l'histoire. Mais en prenant le film dans sa globalité, la qualité du deuxième (au demeurant bien au-dessus des 3/4 de la production mondiale) faisait jour : autant Kill Bill 1 représente la forme tarantinesque (à base de références et d'excès à la fois narratifs et visuels), autan KB2 se manifeste comme le fond ; là où chacun mélange les deux artistiquement, Tarantino a eu l'idée de séparer fond et forme en deux films limite schyzophrènes. Sur-estimé, Tarantino ??
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