Kill Bill volume 1

N'étant pas fan de Tarantino, je fais parti de ceux qui n'ont vraiment pas aimé Kill Bill. Je me suis beaucoup ennuyé, malgrès les scènes d'action beaucoup présente dans le premier épisode. Les scènes et les dialogues sont ridicules, d'ailleurs c'est ce que je n'aime pas chez Tarantino, les longs blabla inutile ou complètement ridicule. Aucun acteur ne m'a vraiment impréssionné... Bref à part quelque jolie scène visuellement intéréssante, je n'ai pas du tout aimé.

Encore un esprit totalement déjanté ! C'est en effet ce dont est muni Quentin Tarantino. Kill Bill représente bien cet esprit avec des bras, jambes et têtes découpés qui volent dans tous les sens, et en plus de ça, le sang qui gicle un peu partout. Esprit sensible s'abstenir. J'ai adoré le concept du film, le fait d'un gang qui vire à la trahison... De plus, on y retrouve une bonne dose de sadisme avec un massacre pendant un mariage ce qui pourrait pousser pas mal de gens à ne plus se marier par peur d'être explosé ^^. En tout cas j'ai adoré ce film que ce soit pour la vengeance que pour les scènes violentes.

Quel talent que ce Quentin ! Quel talent que cette Uma ! Quel talent ce film ! On ne peut pas ne pas aimer ce film sauf si on est pas ouvert d'esprit et qu'on aime pas le sang ... Le scénario est très solide, et très bien réalisé. La vengeance de Uma est compréhensible quand on vient gacher sa vie, alors qu'on a pris sa retraite d'une vie pas mal mouvementé. Elle voulait juste du calme, et voilà qu'elle doit s'énerver ... pour notre plus grand plaisir. La façon dont est tourné et constitué ce film est parfaite ... même le petit dessin animé s'intégre avec excellence. Certaines choses sont fait avec humour (le sang qui gicle, certains costumes etc ) Un film très bien calé sur une bande originale d'exception ... je suis fan de la B.O Bang Bang de Nancy Sinatra, un vieux 45tours, mais qu'est ce c'est bon pour les oreilles.

Le truc que certains n'ont pas compris (voir critique ci-dessous) c'est que Kill Bill, c'est 2 volumes, et qu'en tant que tels, ils ne doivent pas être pris, vus, indépendamment l'un de l'autre. Quand certains parlent de la vacuité du scénario, des références, de l'image, je leur oppose la phrase de Godard «ce n'est une image juste, c'est juste une image» (Tarantino est fan de Godard, voir le nom de sa boîte de prod'). Alors oui, Kill Bill vol. 1 est un catalogue, d'images, de sons (quelle B.O. !), de références qui ont un but : le plaisir des sens, et si les effets spéciaux sont mauvais (?), c'est encore une fois rendre hommage à un cinéma d'antan qui n'avait pas cette volonté de faire du fric en prenant les spectateurs pour des demeurés. Tarantino est à Hollywood tout comme Peter Jackson, c'est-à-dire sans y être. Le vol.2, lui, développe le fond de l'image, la psychologie du personnage de la mariée, et ne peut être compris que comme le pendant indispensable à la compréhension non pas d'un film, mais d'un auteur autant fasciné par l'image (kinema, l'image) que désireux d'en donner une profondeur.