Titre VO : Instinct
Un film de Jon Turteltaub avec Anthony Hopkins , Cuba Gooding Jr. , Donald Sutherland , George Dzundza , John Ashton
Genre : thriller - Durée : 2h05 - Année de production : 1998
Date de sortie cinéma : 21 Juillet 1999
Ethan Powell, un respectable primatologue, a vécu dans la jungle rwandaise une expérience limite et inédite. Mais ce voyage initiatique s'est conclu dans un bain de sang et Powell est accusé d'un triple meurtre. Brisé, hagard et obstinément silencieux, il est interné en psychiatrie. Théo Caulder, un jeune médecin, tente de percer son secret...
Se réapproprier de façon originale le mythe de l'homme accepté parmi les gorilles n'est pas une sinécure. Mais sans que ce soit un grand film, cette relecture moderne et noire sur fond de violence pathologique fait preuve d'originalité. En s'éloignant des rôles de serial-killers exubérants comme Hannibal Lecter, Hopkins incarne un meurtrier plutôt crédible et au profil bien étudié. Le spectateur est invité à entrer peu à peu dans sa folie et est conduit à prendre le parti, certes un peu manichéen, du gentil tueur psychopathe sauvage contre sa victime, le vilain chasseur de primates sans défense. Un film aux ambitions mesurées qui cache derrière ses airs de divertissement mélodramatique une approche réaliste et dérangeante de la société «civilisée». Bien sûr on peut se faire la réflexion que le trait est bien trop épais et que trop peu de nuances viennent jalonner le script. Mais ne vaut il pas mieux souffrir de cette imperfection que de la vacuité du message ? A propos de message on pourra être touché par cette lumière portée sur la relativité de folie associée à la distorsion du lien social. Et quand l'homme commence à tuer ses semblables parce qu'il ne les reconnait plus dans son clan, le choix du Rwanda comme lieu du crime n'est pas innocent. D'ailleurs ce film n'est pas seulement une leçon sur la folie des hommes contre les gentils animaux qui ne viserait qu'à nous culpabiliser de notre propre nature. Instinct est aussi un hymne à la liberté que nous perdons paradoxalement nous mêmes à travers les choix que nous faisons. Tout cela est bien louable en tout cas et on ne pourra que regretter que se glissent de nombreux passages qui concèdent un peu trop de place à la niaiserie hollywoodienne qui, utilisant d'énormes ficelles, alourdit l'ensemble. Un satisfecit tout de même pour les acteurs car Cuba Gooding Jr est pour une fois à son avantage, y compris en rapport avec la très bonne prestation d'Anthony Hopkins. Dommage pour Cuba qu'il soit obligé de composer avec un rôle ou le psy possède les défauts caricaturaux de l'arriviste névrosé qui se fait dépasser par son patient. En effet son interprétation est juste , autant dans les phases de maîtrise que dans les phases ou son personnage doit gagner en intensité. Cela évite notamment au spectateur de s'ennuyer, assoupi qu'il aurait pu être par une mise en scène empreinte de lourdeur et de lenteur. Digne d'être vu donc. Et je dirais la chose suivante à ce critique qui avait mis 2/10 au film dans une longue diatribe contre le naturalisme complaisant, et qui préférais encore voir Laura Ingalls gambader dans la prairie : «Instinct vaux mieux que 2, tue Laura !»
une histoire exceptionnelle ou on arrive à voir de magnifiques image de gorilles. Cette passion que voue cet homme à ces animaux et super. La cruauté des hommes prend le dessus!!! mais ses retrouvaille avec sa fille, la façon dont finit le film pèsent gros sur le coeur. Attention prennez vos mouchoirs!!!
Fan de Cinéma est enregistré à la C.N.I.L. sous le n° 1143859 - Copyright © 2005-2023 LS Project Tous droits réservés. Scruteweb - community management. Voyance sérieuse .