Titre VO : Heat
Un film de Michael Mann avec Al Pacino , Robert De Niro , Val Kilmer , Jon Voight , Tom Sizemore
Genre : policier - Durée : 2h50 - Année de production : 1995
Date de sortie cinéma : 21 Février 1996
Distributeur :
Neil McCauley est un criminel orgueilleux et indépendant. Au cours d'un hold up spectaculaire, Waingro, un complice de fraîche date, craque et abat les convoyeurs. Furieux, Neil décide de le liquider, mais l'homme s'enfuit. Pour coincer Neil, on lance à ses trousses le lieutenant Hanna, un pro aguerri qui ne vit que pour son métier...
Un grand film avec de grands acteurs filmés par un grand réalisateur; un polar digne des éditions "Série noire", du très beau travail.
Un film parfaitement écrit et réalisé par l'excellent Michael Mann. Le film tient en haleine 2h45 durant grâce notamment à Al Pacino et Robert DeNiro, dont la confrontation est l'un des plus grands moments de cinéma. Chef d'oeuvre !
Un classique. Du canevas le plus standard (face à face entre un super flic incorruptible, Hanna/Pacino, et un truand insaisissable, McCauley/De Niro), Michael Mann tire une pépite, LA pépite du film noir de ces dernières années. Vie et mort d'un style, de deux acteurs, deux icônes dont on cherche en vain un sursaut ultérieur dans leur filmographie... Mais Heat est là , et ce film fait sens, va vous chercher jusqu'à l'épiderme, questionne jusqu'à votre rapport au cinéma. Un classique.
Il était une fois, donc, un flic trop obsessionnel, un limier, plus crampon qu'une sangsue pour ses proies, plus évanescent qu'un parfum de poudre pour ses proches. Hanna n'est pas le flic qui vous fait rêver : il se drogue sans doute (une scène coupée en atteste, d'ailleurs), n'a plus de vie sociale, ne respire que pour son boulot. Cette nuit-là , il est à genou devant un fourgon de convoyeurs d'argent, deux cadavres au sol, des douilles encore tièdes. Deux exécutions. Le casse, on le sait, a été fait par l'équipe de McCauley, des pros, attirés par l'argent mais pas par le sang. Qui a merdé ? Maintenant, ces deux-là ne vont plus se quitter, bien que ne se rencontrant réellement que deux fois...
Plan de coupe, intérieur d'un café : Pacino est à gauche, De Niro à droite. Aucun plan ne les saisit ensemble : champs et contrechamps exclusivement. Combien de fois peut-on se repasser cette conversation anodine dans un café pour savourer le face à face entre ces deux légendes ? 5 fois, 10 fois, davantage ? Tout Heat tient dans cette scène : l'homme qui affleure derrière le rôle, la psychologie derrière l'action, le sentiment derrière l'urgence. Pourtant, de l'action, Heat en contient, dont une fusillade homérique près d'une banque. Mann filme les coups de feu comme s'il couvrait un conflit civil au coeur de l'Amérique du Sud : ça claque, ça blesse, ça fait sursauter, ça laisse du macchabée sur le carreau. Mais le film ne tient pas que sur l'action. Le film se sert de l'action pour arriver à la moelle de ses personnages : il questionne l'essence même de leur vie.
Dans ces lumières bleutées (la photographie est immense), on suit ces deux parcours amenés à se croiser, définitivement, dans un mano a mano nocturne qui laissera l'un des deux dans une caisse de sapin. La musique légère, l'interprétation subtile des seconds rôles, le montage remarquable, la science du plan... Allez trouver un défaut à ce film. Triturez-le, repassez-vous ses principales scènes, questionnez son scénario. Et revenez au début. Un classique.
Le summum du film de gangsters. Un exellent face à face entre Al Pacino et Robert De Niro mis en scene magistralement par Michael Mann. Un scenario beton au service de ce film où chaque personnage est parfaitement developpé et où les scenes d'action sont d'une grande efficacité. Les braquages, que se soit du camion blindé au début ou de la banque, sont très spectaculaires. D'ailleurs la fusillade de la banque est l'une des fusillade la plus longue et la plus divertissante pour ma part que j'ai vu. Il aura fallut celle de matrix pour retrouvé ce meme plaisir. Un film de 2h40 où on ne s'ennuie pas une seule seconde.Un chef d'oeuvre.
rien à voir
Chacun ses goûts effectivement...par contre sous-entendre que Mann se regarde filmer ok,mais que Kubrick ne faisait pas la même chose,c'est un peu l'hôpital qui s'fout d'la charité,non ??
Collatéral est pour moi d'un ennui incommensurable... Je n'aime pas du tout... Mann a une tendance facheuse à m'ennuyer en se regardant beaucoup filmer... Tu vois, tous les goûts sont dans la nature: moi je n'adore pas Mann, toi tu détestes Kubrick
Je désespérais de trouver au moins UNE critique d'un film de michael Mann...et encore,je trouve que son meilleur film est de loin le sublime "Révélations" ("The insider" en vo),avec Pacino et Crowe!!
Le jour ou Monsieur Mann fera un film vraiment "passable" je veux bien m'en couper une!!
Sinon il manque "Manhunter","Miami Vice","Collateral","Le dernier des Mohicans"...mais je compte m'en charger petit à petit!!
Cette année sort le très attendu "Public Enemies",starring Depp,Bale et la Cotillard,sans sa tonne de maquillage de "la Môme!!
Vivement...
Non erreur !! Pacino et De niro ont déja tourné ensemble (meme si ils ont aucunne scene communes), dans le Parrain 2, 1974, ou De Niro joue Vito Corleone, donc père de Pacino (Michael Corleone). Quand à Heat, rien de plus à dire, très bon film, je tire mon chapeau à Michael Mann pour sa mise en scene exceptionnelle.
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