Titre VO : Harry Potter and the Philosopher's Stone
Un film de Chris Columbus avec Daniel Radcliffe , Rupert Grint , Robbie Coltrane , Richard Harris , Alan Rickman
Genre : fantastique - Durée : 2h22 - Année de production : 2001
Date de sortie cinéma : 05 Décembre 2001
Distributeur :
Orphelin, le jeune Harry Potter peut enfin quitter ses tyranniques oncle et tante Dursley lorsqu'un curieux messager lui révèle qu'il est un sorcier. A 11 ans, Harry va enfin pouvoir intégrer la légendaire école de sorcellerie de Poudlard, y trouver une famille digne de ce nom et des amis, développer ses dons, et préparer son glorieux avenir.
Première adaptation cinématographique des romans écrits par Joanne Kathleen Rowling, ce premier opus, réalisé par Chris Columbus, a réussi le pari de porter à l'écran les aventures d'un des plus célèbres sorciers. Le film possède une ambiance unique qui nous transporte de Privet Drive au collège Poudlard. Parlons tout d'abord des acteurs et des actrices : ils incarnent tous parfaitement bien leur personnage : la palme revient à Alan Rickman dans le rôle de Severus Rogue, le personnage central de la saga. Les décors du film sont très travaillés et reflètent très bien l'univers d'Harry Potter, les costumes sont très détaillés et parfaits. Quant aux musiques, John Williams a fait du bon travail. Le scénario a été amputé de pas mal de passages plus ou moins importants mais le film se suit sans problème. Ce qui ne sera pas le cas des derniers opus. Un très bon début.
Le premier volet des Harry Potter... Aujourd'hui on pourrait dire que c'est le commencement d'un mythe. Ayant lu la totalité des livres, c'est magnifique de voir le petit Harry évoluer et devenir pas à pas un adolescent plus que mature. Nous voyons à quoi est exposé Harry, et ce qu'il risque à chaque instants, s'il ne faut pas de la magie pour qu'il survive à toutes ses aventures, et toutes les péripéties auquel il est confronté rien que dans ce premier volet, eh bien qu'est-ce qu'il faut ? Cet épisode permet donc aux spectateurs d'être d'emblée inséré dans l'univers des sorciers et de prendre à coeur l'ensemble de la vie des personnages grace à une histoire excellente pour petits et grands...
À la lumière de ce qu'on a pu en voir depuis, la saga Harry Potter n'est pas franchement pour les enfants. Les morts violentes s'y succèdent de manière plus en plus fréquente, les enjeux sont complexes, la douleur latente. On ne s'en serait guère douté à la vue de ce Harry Potter et l'école des sorciers, première visite à l'école de magie de Poudlard. Devant la caméra de Chris Columbus, L'école des sorciers est une aventure féérique et rigolote, dans laquelle des gamins futés tiennent la dragée haute à des adultes un peu bornés (finalement, le même schéma que Maman j'ai raté l'avion, du même Columbus). Le charme du film vient du fait que Columbus assume parfaitement le côté «film pour enfants», alors que JK Rowling avait d'ores et déjà annoncé que son aventure en sept volumes avait une ambition toute autre. Un peu long pour un film de ce type (plus de 2h20), Harry Potter et l'école des sorciers souffre de vraies longueurs, même si au final rien ne semble vraiment inutile. Ni l'exposition des personnages et des situations (il faut bien ça pour rendre l'heptalogie compréhensible), ni les multiples mésaventures du légendaire trio Harry / Ron / Hermione. Avec leurs bouilles de bébés, ils ne se démontent pas face aux monuments que sont Alan Rickman ou Robbie Coltrane (Hagrid, le nounors idéal). Malgré son suspense un peu mou, Harry Potter et l'école des sorciers remplit plutôt bien son contrat : séduire un large public, donner envie aux novices de découvrir les romans de Rowling, et attendre avec impatience les six épisodes à venir. Fallait le faire.
Ce premier tome des «Harry Potter» est plus un film pour enfant, même si le héros doit avoir 11 ans d'après le livre, cela est donc logique que le film suive cette condition, mais l'âge trop immature de Harry donne au spectateur la vision d'un petit film qui manque d'action. Est-ce parce que c'est le premier et que l'histoire ne fait que commencer à se développer? Ou est-ce parce qu'il est mauvais? D'après moi, l'âge des héros joue beaucoup sur cette critique, mais rien ne vous empêche d'apprécier cette belle histoire qui ne fait que commencer.
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