Gladiator

Simplement le meilleur peplum que j'ai pu voir, Ridley Scott signe une réalisaiton parfaite, les thèmes musicaux sont magnifiques, et Russel Crowe excelle.

Film magnifique, tout est génial, une superbe histoire dommage que tout finisse mal.

Ce ne sont pas les anachronismes ou les faux raccords pourtant nombreux qui me feront changer d'avis. Gladiator fait parti de mon Top 5, c'est indéniable. Joaquin Phoenix et Russell Crowe sont formidables et je passe toujours un excellent moment à voir et revoir ce chef d'oeuvre de Ridley Scott.

J'ai tout adoré, l'histoire, les personnages, les images, les dialogues, la musique .....

Sorti à l'été 2000, Gladiator est devenu en quelques semaines l'un des gros cartons de l'année avec Mission Impossible 2 sorti quasiment à la même période. Mais le plus grand succés de Ridley Scott aura certainement été de remettre au goût du jour le genre du Péplum, jusqu'ici tombé en désuétude et boudé par les studios plus que par les spéctateurs. Ainsi, Ridley Scott se lance un pari qui n'est a priori pas gagné. Ce dernier ne choisit d'ailleurs pas la facilité en confiant les rôles titres des acteurs pour ainsi dire inconnus du grand public (Russel Crowe n'ayant connu le succés qu'avec L..A Confidential, Connie Nielsen avec L'Avocat du Diable et Joaquin Phoenix avec Prête à tout) et en s'attaquant à un film d'époque. Pourtant, la simplicité du scénario et la virtuosité avec laquelle Scott filme les scènes de combat auront raison de toutes les craintes. Si l'on peut déplorer la faiblesse des dialogues (ex: «Ce que l'on fait dans sa vie raisonne dans l'éternité» ou encore le fameux «Mon nom est Gladiator») ainsi que l'inexactitude de certains «détails» historiques (ex: L'Empereur Jules César ou encore les capes des Patriciens qui étaient rouges et non noires), le rythme ainsi que l'interprétation des acteurs réussissent largement à nous faire oublier les faiblesses du film. D'autre part, la dimension épique et l'aspect spéctaculaire de Rome ont été magnifiquement rendus, ce qui pour un Péplum n'est pas sans importance. Un seul regret: l'oscar manqué de l'excellent Joaquin Phoenix qui a a rééllement porté le film à lui tout seul. Son intérprétation du terrible Commode aura véritablement marqué les esprits, certainement davantage que celle de Russel Crowe. Un bon film donc qui aura su attirer les foules et relancer l'intérêt du public pour les Péplums. Bien-sur, on est loin du grandiose d'un Ben-Hur ou d'un Barabas, blockbuster oblige mais les codes du genre sont respéctés. Espérons simplement que Ridley Scott ne commettra pas l'immense erreur de donner une suite à ce film qui se suffit largement à lui-même seul et dont la fin rendrait assez délicate la perspective d'une quelconque suite.