Titre VO : Ghost Rider
Un film de Mark Steven Johnson avec Hugh Sexton , Jonathan Oldham , Tony Ghosthawk , Nicolas Cage , Wes Bentley
Genre : fantastique - Durée : 1h50 - Année de production : 2007
Date de sortie cinéma : 21 Février 2007
Distributeur :
Les aventures du super héros Johnny Blaze, un motard qui pactise malgré lui avec les forces du Mal et doit les combattre pour protéger celle qu'il aime.
Film moyen, loufoque, fantastique, faisant un peu l'apologie du prince de ce monde et des démons (Lucifer)... Avec une petite Romance (si je me souviens bien)... Ce n'est pas un excellent film, mais distrayant. Probablement qu'au regard de L'Amour, il existe des films plus remarquables, qui élèvent davantage l'âme, l'esprit et le Coeur...
Est-ce que vous lisez bien ce que vous vous préparez à signer ? Johnny Blaze ignorait à quoi s'attendre, et il voulait juste que son père soit de nouveau en bonne santé, mais qui pourrait croire que cela serait sans contrepartie sérieuse ? Nicolas Cage, Wes Bentley ou encore Eva Mendes participent à la continuité des Super Héros aux pouvoirs fantastiques. Ici, c'est Nicolas Cage qui a le premier rôle, acteur expérimenté qui sait mettre du piment la où il faut. Il incarne donc Johnny Blaze le jour, et le Ghost Rider la nuit. C'est un espèce de motard squelette, truffé d'effets spéciaux plutôt médiocre, cela laisse assez à désirer. De plus, on peut dire que niveau réalisation, Mark Steven Johnson n'a pas tout donné pour que le film soit parfait, car même si les acteurs jouent parfaitement bien du fait de leur expérience certaine dans le milieu, l'histoire reste trop standard par rapport aux autres films de super héros. C'est dommage car le personnage est intéressant que ce soit par sa taille impressionnante ou par son activité dans le film accompagné de sa superbe moto. C'est donc un peu décevant, mais une suite reste très probable, donc nous verrons bien ce que cela va donner...
Nouvelle définition du dictionnaire : nicolascagerie (nf). Une nicolascagerie est, par nature, une performance d'acteur excessive, outrageuse, au bord du grand-guignol qu'un réalisateur médiocre s'avère incapable de canaliser. La nicolascagerie se manifeste par des roulements d'yeux exorbités à rendre presbytes un colloque d'imitateurs de Jerry Lewis, par des décrochages de mâchoire plus amusants qu'inquiétants et par une gestuelle grandiloquente martelée à l'enclume et au marteau. Contre-exemple (seul connu à ce jour) : l'emploi d'une nicolascagerie pertinente dans Volte/Face.
"Ghost Rider", dont la parenté a plus à voir avec une planche de "Joe Bar Team" revue et corrigée par Michael Bay qu'avec le comics éponyme, est ce qu'il est convenu d'appeler un flan. C'est flasque, ça manque totalement de goût et quand c'est lancé à vive allure, ça s'écrase comme une fiente sur de la tôle ondulée. Effets spéciaux déjà datés, scènes vues, revues et prémâchées (l'amour c'est un coeur gravé sur un arbre, le pacte avec le diable c'est un grand type un peu hâve qui vient te piquer une goutte de ton sang sur un parchemin, etc.), dialogues carrément grotesques (et encore plus en vf qu'en vo), bref vous l'aurez compris : à tous les stades de la production, on est déjà dans le mauvais film. Mais la force de "Ghost Rider", c'est la présence d'une nicolascagerie ultime (voire plus haut pour la définition). Avec tout autre acteur, cela aurait été une mauvaise série B. Là , c'est un nanar.
Il est loin le temps où le neveu de Francis Ford Coppola jouait sobrement dans de bons films ("Cotton's club", "Arizona junior", "Leaving Las Vegas"...). Désormais, Cage est une assurance ès-calamité filmique. Il faut le voir interpréter le quidam devenant démon dans une chorégraphie vaguement empruntée au clip de "Thriller", avec des expressions de visages qui renverraient Jim Carrey à l'école d'Ingmar Bergman ! En face, petit miracle, on a le pendant "jeune, frais et bien formé" (et sans moumoute) avec le Wes Bentley... Qui ça ? Wes Bentley, enfin, extirpé d'American Beauty, ici dans un rôle de "bad guy" parodique qui ne peut faire peur qu'à son impresario, condamné à lui trouver de nouveaux contrats après un film pareil...
"Ghost Rider" file donc à vive allure sur les routes immortelles du nanar, un label synonyme normalement de grand cru classé 15 ans d'âge minimum... Mais comme pour certains Christophe Lambert, il semblerait ici que tous les voyants soient déjà au vert pour sabrer le "Rider", piètre motard condamné à exercer les basses oeuvres du diable. Ici, l'oeuvre est tellement basse que non contente de toucher le fond, elle entreprend d'en redéfinir la profondeur. A réserver aux amateurs de spéléologie, donc.
Mais que fait Nicolas Cage dans ce film pourri!? Scénario a chier, loin de la qualité de certaines autres adaptations de comics. Les effets spéciaux sont très présent, mais alors vraiment pas réussi, c'est très peu réaliste... Les acteurs donnent tous une interprétation très médiocre, même Cage, ce qui est assez rare. Un film raté, sans aucun intérêt!
Le film Ghost Rider est la meilleur adaptation des comics Marvel , l'excellence de ce film se manifeste par les effets spéciaux , une histoire captivante et des acteurs talentueux ( Nicolas Cage) . Les fans de comics ne seront pas decu. Un film conseillé au petit et au grand
Fan de Cinéma est enregistré à la C.N.I.L. sous le n° 1143859 - Copyright © 2005-2023 LS Project Tous droits réservés. Scruteweb - community management. Voyance sérieuse .