Titre VO : Fight Club
Un film de David Fincher avec Brad Pitt , Edward Norton , Meat Loaf , Jared Leto , Zach Grenier
Genre : drame - Durée : 2h15 - Année de production : 1999
Date de sortie cinéma : 10 Novembre 1999
Distributeur :
Ce film est à l'affiche de 5 cinémas
Un jeune cadre qui en a marre d'être dynamique rencontre un anarchiste charismatique. Ensemble, ils créent le Fight Club, une société secrète d'hommes désabusés qui organisent des combats de boxe à mains nues dans des sous sols de bars. C'est la dernière chance pour les blasés de cette fin de siècle de se donner enfin des sensations...
Alors, déjà par où commencer ?! C'est comme si Picasso était confronté à sa toile en se demandant par quoi il commencerait... "Fight club" ce n'est pas un film, c'est LE film ! En effet, on à droit à une histoire en béton armée avec des péripéties plus palpitantes les unes que les autres. Heureusement que la déception n'est pas au rendez-vous ! Mais de toute façon à quoi nous attendions nous ? A un chef d'oeuvre, bien évidemment comme en a le secret le grand David Fincher qui nous avait présenté ses beautés comme par exemple le tragique et bouleversant "Seven" ( plus que diaolique à la fin ), mais aussi son très convainquant "The Game". En plus de tout ces points positifs qui ne font qu'accroitre l'évidence que "Fight club" est un film à ne surtout pas manquer, on voit une équipe d'acteurs magnifiques qui ont beacoup d'expérience et qui font aujourd'hui parti des plus grands, comme l'immense Brad Pitt ( pour mesdames ), mais aussi l'incontournable Edward Norton ( impressionnant dans l'illusionniste, ou encore American History X ), bien sur la madame Burton, j'ai nommé Helena Bonham Carter elle aussi sublime dans ses films ( Sweeney Todd, Charlie et la chocolaterie ou encore Big Fish ) ou encore Jared Leto ( vu dans la psychose du film requiem for a dream ). C'est donc un imposant bloc de béton qui s'affiche face au spectateur prêt à visionner un film... tout simplement terrible ! Action !
Allez je me lance, la critique de Fight club, le meilleur film que j'ai était amené à voir. Je tâcherais donc de rester ojectif. Par quoi commencer quand on se retrouve devant une oeuvre telle que Fight club. Inclassable, à des kilomètres devant la masse de film dont on nous abreuve. Déjà , on commence avec un génie au commande, David Fincher, dont les mains transforment toute en or. Seven ou le renouveau du genre des serials killers, The Game ou comment mettre en scène un scénario diabolique etc... Le film est issu d'un livre d'un des meilleurs romanciers actuelles: Chuck Palahniuk, génie des temps modernes. Le film est porté par des acteurs formidables, Edward Norton, un des acteurs le plus talentueux de sa génération (il joue aussi bien le rhinocéros que le rabbin en passant par un jeune simulateur.) et bien sur l'inérrable Brad Pitt qui réussit encore une fois à fracasser son image de jeune bellâtre sex symbol, entreprise commencé par son rôle dans l'Armée des 12 singes. Donc scénario irréprochable, même si j'avoue qu'il faut parfois prendre certaines choses au second dégrés, mais je laisse ça aux détraqueurs. Passons sur la forme, Fincher nous démontre encore une fois combien il maitrise l'art du cinéma, jusqu'à inventer des plans (Le décor Ikéa maintenant culte) et toutes les autres inventivités dont le film est truffé. Bon, je n'ai pas réussit à rester objectif, mais je ne le pouvais pas quand je parle du meilleur film de ces dernières années, qui a faillit être détrôné par Zodiac de Fincher également. Fight club est donc le film que tout bon cinéphile doit voir, car j'ai vraiment du mal à en trouver les défauts. La perfection existerait elle ?
First rule of the Fight club, you do not talk abtou the Fight club. Second rule of the Fight club, you DO NOT talk about the Fight club. Au risque de m'en prendre une un jour dans la couenne, je vais enfreindre ces 2 règles qui résonne encore en moi comme deux premiers commandements. Fight club ou la tarte dans la gueule à tout ce qui bouge, ou plutôt tout ce qui ne bouge pas, amorphe, conforme, apathique, normal... Fincher explose tous les codes cinématographiques, personnages parlant face caméra au spectateur, rappel constant qu'on est au cinéma (la scène des brûlures de cigarettes !), les ruptures explicatives, les prolepses, les SFX visuellement imparfaits comme pour les désigner en tant que tels. Fincher, en digne héritier de Kubrick, déconstruit la vie de «Jack» pour faire petit à petit surgir le chaos de lui-même (Brad Pitt, HA-LLU-CI-NANT), descend cette société qui désincarne l'homme, qui le rend esclave de ses biens. On assiste à une véritable genèse inversée, où il faut passer par la destruction généralisée (même si Fincher se garde bien de cautionner cela, à partir du moment où les membres du club deviennent les sujets d'une secte, dirigée par le grand gourou Tyler Durden), par le suicide même (tout métaphorique, et propre à Fincher), pour aboutir à une dernière séquence parmi les plus belles et les plus fortes jamais tournées : ce nouveau couple, tel Adam et Eve, assistant, sur fond de Pixies, à l'éboulement d'une société gangrénée, désormais en reconstruction. Jamais un chaos n'aura été aussi salutaire et porteur d'espoir.
Ce film est vraiment excellent : idée de base originale, casting avec des pointures, humour omnipresent, et une fin vraiment hallucinate. Un pur bon moment. Je recommande +++.
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