Titre VO : Down in the Valley
Un film de David Jacobson avec Edward Norton , David Morse , Rory Culkin , Bruce Dern , John Diehl
Genre : drame - Durée : 1h52 - Année de production : 2005
Date de sortie cinéma : 22 Février 2006
Distributeur :
Lorsque Tobe, une adolescente délurée, rencontre Harlan, c'est le coup de foudre. Le jeune homme est aussi beau que mystérieux... Inquiet du comportement étrange et de la passion qu'inspire cet inconnu chez elle, Wade leur interdit définitivement de se revoir, mais Harlan n'a pas dit son dernier mot...
Monsieur Edward Norton, je vous vénère. Encore une fois Edward Norton nous prouve ici qu'il est l'un des acteurs les plus doué de sa génération, qui sait s'accaparer et jouer n'importe quel rôle à la perfection comme s'il enfilait un costume pour devenir le personnage lui-même et oublier qu'il n'est en fait qu'un acteur qui joue la comédie. Cependant ses partenaires dans le film sont eux aussi très bon, David Morse lui non plus n'a plus rien à prouver de son talent. Le scénario est très original, parfois même assez étrange, voilà ce qui fait le charme du film, un film qui dégage une certaine fraîcheur et beaucoup d'originalité. Là où amour déchirant et protection paternelle s'opposent.
Petit film indépendant, témoignant encore une fois de la vivacité des américains dans ce domaine, Down in the valley est une belle histoire d'amour, un morceau de vie, comme les indépendants aiment les dépeindre. Edward Norton est encore au sommet de son art pour incarner ce cow boy hors du temps, en quête d'une époque révolue, aidé par Evan Rachel Wood tout en subtilité et également Rory Culkin épatant dans son rôle de pré ado pertubé. Le tout opposé à la force et au charisme d'un David Morse très imposant. Le film dépeint donc cet amour perturbé et ces personnages tout autant perturbés par les évenements, le tout porté par une beauté esthétique qui donne au film un aspect encore plus fort, oscillant entre sentimentalisme pur et romantisme littéraire. La beauté de l'histoire n'a donc d'égale que le charme des images. Mais bien entendu, le film se démarque par sa fin très sombre mais si le décor est presque immaculé. Ultime fin du cow boy qui réalise tout de même son rêve dans la mort. Un très beau film donc, teinté de mélancolie mais qui ne sombre jamais dans le sentimentalisme plat.
Avec sa tête de petit malin, Edward Norton pourrait jouer dans une adaptation du bottin que ce serait agréable quand même. Ca se confirme ici, Norton étant le seul intérêt de Down in the valley. Le film commence comme un drame psychologique, et tisse une trame simple mais pas inintéressante : la jeune Tobe rencontre Harlan, jeune cowboy désoeuvré, qui va exercer sur elle une mauvaise influence. Quand Wade, le paternel, interdit à Harlan de revoir Tobe et son petit frère, les ennuis commencent. Du réchauffé, mais qui sait : parfois, un plat surgelé cuit au micro-ondes peut valoir tous les gueuletons de la Terre. Sauf qu'à force d'aligner les scènes prévisibles et trop longues, David Jacobson perd le spectateur. Mais outre Norton, la musique et les brusques changements d'ambiance sont des qualités qu'on ne peut retirer à Down in the valley, qui se termine comme un vrai western avec chevaux, shérif et chapeaux de cowboy. Trop peu pour en faire un bon film.
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