Titre VO : Final Destination 5
Un film de Steven Quale avec Nicholas D'agosto , Miles Fisher , P.J. Byrne , Arlen Escarpeta , David Koechner
Genre : epouvante - Durée : 1h32 - Année de production : 2011
Date de sortie cinéma : 31 Août 2011
Distributeur :
Dans ce cinquième épisode, la Mort est toujours aussi omniprésente et se déchaîne après qu'un homme est victime d'une terrible prémonition, laquelle permet de sauver ses collègues de l'effondrement d'un pont suspendu. Ce groupe d'âmes innocentes n'était pas supposé survivre, et, dans une course terrifiante contre le temps, ces malheureux tentent frénétiquement de trouver le moyen d'échapper au sinistre agenda de la Mort.
Commençons cette critique par un aveu : je n’avais vu aucun des épisodes précédents de la franchise dont la mort est l’héroïne principale avant de voir ce 5eme opus. Constat ? Cela n’empêche en rien de profiter des nouvelles aventures* de la faucheuse lancée à la poursuite d’un groupe de jeunes (et un boss plus âgé, soyons précis) américains ayant réchappé par miracle à un impressionnant accident de bus sur un pont (grâce à une vision prémonitoire d’un des personnages principaux, concept récurrent de la saga).
Il faut bien le dire tout de suite : cette séquence inaugurale est de loin la meilleure et la plus jouissive du film, les morts bien gores s’enchainant les unes après les autres à un rythme effréné et avec une efficacité imparable. Ensuite, le scénario, très anecdotique et pas des plus malins, consiste surtout à insérer quelques dialogues explicatifs aussi lourds que risibles (-« Oh mon Dieu mais que nous arrive-t-il ? » -« C’est la mort qui nous poursuit, nous aurions du y rester sur ce pont. Et comme elle n’apprécie pas trop qu’on change ses plans, elle nous en veut… à mort ! » -« Mais c’est horrible, comment allez nous échapper à notre destin ? » -« Ne t’inquiète pas, chérie, je suis là pour te protéger, il ne va rien t’aaaaaahhhhhhh ») entre les différentes mises en scène pour faire passer de vie à trépas nos malheureux héros. Hélas, l’intérêt de cette succession répétitive de décès accidentels aussi morbides qu’improbables se révèle vite assez limitée, d’autant plus que les meilleures idées de torture se situent dans la première partie du film – la scène du gymnase étant particulièrement retorse et réussie. Inutile également de parler du casting de jeunes premiers tous plus têtes à claques les uns que les autres – seule l’apparition de Tony Todd (le mythique Candyman) dans un second rôle (c’est à peine plus qu’un caméo en réalité) taillé sur mesure mérite d’être signalée.
Pour une fois, la 3D est un gadget plutôt rigolo, utilisée à bon escient pour les surgissements vers la salle (pour l’anecdote, le liquide censée figurer le sang a donné lieu à de nombreuses recherches pour être réaliste en relief. La formule retenue contenait du chocolat liquide … et de la vodka !). Evidemment, cela se résume à une technologie de parc d’attraction mais c’est parfaitement dans le ton fun et gore de Destination Finale.
Enfin, l’accroche marketing, à peine pompée sur celle de Scream 4 (au slogan «Nouvelle génération, nouvelles règles » du film de Wes Craven succède le « Nouvelles règles, même destination » pour le long-métrage de l’inconnu Steven Quale, superviseur des effets visuels d’Avatar), elle est limite mensongère puisqu’a priori, une seule nouveauté – pas vraiment révolutionnaire et follement originale - fait son apparition*. Malgré cela, Destination Finale 5 offre bien à son public ce qu’il était venu chercher : un mélange de gore et de fun, une formule aussi simple qu’efficace pour les amateurs du genre, peu regardants sur la qualité du scénario… Vers la mort et au-delà !
Emmanuel Pujol
*NDLR : A en croire le dossier de presse, de nombreux clins d’œil sont faits aux fans de la série avec des références aux épisodes précédents dont une, toute à la fin, assez surprenante et loin d’être anodine…
*NDLR2 : Je vous ferais la gentillesse de ne pas vous la dévoiler ici. Toutefois, si vous avez vu la bande-annonce, vous êtes déjà au courant ; Warner, pas très futé sur ce coup là , n’ayant rien trouvé de plus intelligent que d’y révéler la nouvelle règle.
Â
Bon film, cependant au bout du cinquième quelques scènes deviennent prévisible, mais ça reste un bon film tout de même, avec frissons et suspens!
Bon film sympathique vue en 3D. Le seul problème avec les «destination finale» sont que c'est toujours la même chose et qu'ils deviennent donc très prévisible, mais la boucle est bouclée et ce volet termine très bien cette pentalogie.
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