Un film américain de James Wan avec Kevin Bacon , Aisha Tyler , Kelly Preston , Stuart Lafferty , John Goodman
Genre : action - Durée : 1h45 - Année de production : 2007
Date de sortie cinéma : 16 Janvier 2008
Distributeur :
Entre sa carrière réussie et sa vie de famille épanouie, l'existence de Nick Hume est plutôt confortable. Pourtant, un soir, alors qu'il fait le plein d'essence avec son fils aîné, Brendan, la route de Nick va croiser celle d'un gang. Son fils n'y survivra pas. Bien qu'arrêté, le coupable, Joe Darly, est vite libéré. Pour Nick, il n'est pas question qu'il puisse s'en tirer ainsi. Ravagé par la douleur et assoiffé de vengeance, il décide de prendre les choses en main et de punir lui-même l'assassin de son fils. Après avoir abattu Joe, Nick tente de revenir à son ancienne vie auprès de sa femme, Helen, et de son fils survivant, Lucas. Nick croit que tout est fini, mais il a du sang sur les mains, et le grand frère de Joe, Billy, le chef du gang, est sur ses traces. Jusqu'où iront les deux hommes au nom de leur famille ?
Kevin Bacon dans le rôle du vengeur lui correspond tout à fait. Il est obligé de supporter quelque chose d'atroce, la mort de son fils. Cet acte étant presque inpuni, va déclencher toute l'histoire violente et sanguinolante du film, car comment venger la mort d'un être qui provient de sa propre chair ? Plusieurs choix s'offre à vous, mais LUI, il a fait son choix. On aurait pu croire dans le début du film à un film posé où le personnage principal va prendre sur lui en disant, "la justice c'est la justice, son jugement est tombé", mais c'est tout le contraire qui arrive, d'où une vengeance ( cruelle/morbide ? ) jusqu'à de nouveaux problèmes... comme toujours ! Mettez un pied la dedans et en réalité vous y êtes jusqu'au cou. La grande déception est bien entendu une majorité de "PAN PAN" et non de "Blablabla".
James Wan est le réalisateur du premier opus de saw ,et grâce à ce succès il obtient le soutien de petit studios regardant la valeur marchande plutôt que la qualité. C’est bien triste car Death Sentence démarre très bien en montrant de belle manière les dérives de la vengeance et de l’autodéfense mais cette loi « œil pour œil, dent pour dent » se termine dans une succession de scènes violentes plus près du film d’horreur que du drame. Quant à Kevin Bacon, il nous avait habitués à mieux et son personnage sonne très rapidement faux.
Après Saw et Dead silence, James Wan délaisse l'horreur cradingue pour un genre à priori plus noble, le drame teinté de polar. Noir c'est noir. Très noir. Pour venger son fils, tué par de méchants braqueurs, un bon père de famille décide de se faire justice lui-même. Deux possibilités à partir de là : livrer un film digne offrant un regard humain sur la loi du talion (probabilité : 1%), ou offrir une apologie de la vengeance façon Charles Bronson, où la violence va crescendo (probabilité : 99%). Le choix de Kevin Bacon dans le rôle principal laissait un brin d'espoir. On y croit pendant une vingtaine de minutes, d'autant que la mise en scène de James Wan semble posée et réfléchie. Avant de réaliser que c'est bien à un film bourrin et sans cervelle que l'on va assister. Pendant une bonne heure, si vous consentez à aller voir Death Sentence, vous assisterez à un festival de fusillades, de petits meurtres vicieux et de rivières d'hémoglobine. Parce qu'il faut bien faire quelques pauses et se donner une contenance, Wan propose à intervalles réguliers une scène de drame, dans laquelle les parents et le frère du jeune homme disparu pleurent à chaudes larmes en bafouillant de très jolies banalités sur le thème «la vie c'est pas juste». Et puis hop, la violence reprend ses droits, dans une escalade toujours plus improbable et poisseuse. Il faut voir Kevin Bacon se raser le crâne pour aller tabasser toujours plus de petites frappes. Et prolonger encore et encore cette escalade complètement stupide. Wan se délecte de ces scènes d'action mal filmées, et l'on réalise que c'était là sa seule motivation pour réaliser le film. Le spectateur sera achevé par cette conclusion qui fait mine de condamner le héros tout en le glorifiant, comme un super Messie de la mort. Jolie manière d'essayer de tenter de satisfaire tout le monde. Mais personne n'est dupe : après 88 minutes l'an passé, Death Sentence prend le relais pour promouvoir encore et toujours la peine de mort. Gerbant.
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