Titre VO : Cloverfield
Un film de Matt Reeves avec Michael Stahl-David , Mike Vogel , T.J. Miller , Anjul Nigam , Theo Rossi
Genre : science fiction - Durée : 1h21 - Année de production : 2008
Date de sortie cinéma : 06 Février 2008
Distributeur :
Un film mystère centré sur une attaque de New York par une force inconnue...
Ce film de Matt Reeves s'apparente au très célèbre Projet Blair Witch mais son accomplissement apparait nettement plus spectaculaire dans l'exercice de style . Certes inspiré de Godzilla , ce film fantastique de monstres assome la concurence et nous montre avec impact la panique sur le sol new-yokais . Le côté catastrophique du film s'avère persuasif , certainement dû à la terreur aveugle, au côté hypperréaliste de la caméra au poing . Bien que la plupart des acteurs du film se révèlent peu connus , le talent est bien présent et le réalisme du film se concrétise par une implication du spectateur durant l'intégralité du long-métrage . Cloverfield restitue avec un incontestable réalisme l'aspect "live" du cauchemar américains . Malgré un scénario basique , celui-ci s'avère très efficace car il délivre une redoutable intensité .
J.J Abrams, réalisateur et producteur, aujourd'hui il n'est plus nécessaire de le présenter, déjà connu du grand public en tant que créateur des séries Alias et Lost, mais également réalisateur de productions déstinées au grand écran comme Mission: Impossible 3. Même si pour le coup, J.J Abrams n'est ici pas le réalisateur mais le producteur du film, cependant on reconnait tout à fait son genre, il nous amène dans une histoire mystèrieuse avec une chose qui l'est tout autant, ce qui n'est pas sans nous rappeller la série Lost. Il nous offre un tout nouveau concept de film qui, à ma connaissance, n'avait jamais été vu ou exploité auparavant. Le réalisateur nous plante rapidement le décor: prenez une ville (qui est ici la grosse pomme), une poignée de jeunes gens qui font la fête et enfin prenez un élément perturbateur (voire même ici élément destructeur). Vous allez me dire que c'est du vue, revue et corrigé. Et je vais vous répondre «oui», à un détail près, qui est ici le nouveau concept en question. Ce nouveau genre de film nous met derrière un camescope, avec un seul point de vue: celui des personnages du film. Dans Cloverfield il n'y pas de prise de vue en helicoptère filmée à 30 mètre du sol pour nous intodruire un paysage, les personnages c'est nous, fuyant le danger; ce que nous voyons, c'est ce que les personnages voient, et pas plus, pour une fois nous ne sommes au courant de rien, nous sommes dans le flou contrairement à la plupart des autres films dans lesquels nous avons une vision d'ensemble, ici on ne sait que ce que les personnages savent, nous découvrons les mêmes choses qu'eux au même moment qu'eux et tout ça au rythme de la gestuelle de celui qui filme. Ce film est en quelque sorte une chasse au trésor, nous ne voyons pas clairement la chose qui attaque le ville, juste une silouhette par-ci par-là qui apparaît lorsque l'illumination d'une explosion l'éclaire, il nous faut à chaque instant rester attentif pour pouvoir capter quelques détails dans une ambiance très peu illuminée. La fin du film quant à elle nous laisse sur notre faim et on ne peut en aucun cas envisager l'hypothèse qu'il n'y ait pas de suite à venir.
Comment réinventer le film de monstre sans paraître ridicule, sans refaire ce qui a déjà été fait (et bien fait), telle est la mission qu'a confié J.J Abrams à Matt Reeves. Auteurs d'un buzz médiatique particulièrement bien manœuvré, il fallait pour ne pas décevoir le spectateur par l'image alléché être à la hauteur de leurs ambitions.
Sans réaliser le coup de maitre façon The Host qui parvenait à synthétiser le genre «film de monstre» et à lui donner une ampleur inédite, Matt Reeves donne à voir un bon film, efficace, qui utilise avec parcimonie et intelligence son monstre. Furtif jusqu'à un dénouement dommageable, le Godzilla nouveau n'est pas le centre d'intérêt de l'histoire, mais le moteur d'une aventure humaine qui n'est certes pas passionnante, mais suffisamment intéressante (malgré des dialogues qui pour le coup font dans l'amateurisme le plus total) pour ne pas attendre avec impatience chaque apparition du bestiaux et de ses bestioles.
D'où une présentation des personnages où les enjeux sont posés assez rapidement, mais qui s'étire avec ennui. Ennui, parce que l'on sait qu'un machin va tout faire péter, à commencer par la statue de la Liberté ; ennui parce que les boboqs new-yorkais sont aussi intéressants et subtils qu'un emballage d'Hollywood chewing gum jeté inopinément dans le caniveau. Cela dit, il faut en passer par là pour savourer à sa juste valeur le détonateur et la prise d'assaut de la Grosse Pomme.
De là , les péripéties vont s'enchaîner à bon train, Abrams et Reeves jouant à merveille des scènes obligées et des rebondissements inattendus. Où quand l'on croit n'avoir qu'un ennemi gigantesque, on se rend compte qu'on se trompe. Les références abondent, plus ou moins volontaires, de la Guerre des Mondes à Alien, Godzilla (n'oublions pas que le héros devait partir au Japon), j'en passe et des meilleurs, mais sans jamais en faire la synthèse ou les dépasser. Reste que tout cela est rendu avec un talent certain, une efficacité qu'on ne peut nier au film (la séquence du pont de Brooklyn, que l'on voit venir au loin, malgré tout surprenante).
Et si cela fonctionne, c'est avant tout par le procédé stylistique principal, le tournage amateur : d'un réalisme confondant (rappelant à bien des égards le 11 septembre désormais proverbial, mais n'est-ce pas là un but affiché que de rendre compte de la panique d'un peuple devant l'invisibilité de l'ennemi ?), la réalisation n'omet aucun des défauts du tournage caméra à l'épaule, en plus d'un montage hasardeux qui approfondit l'impression de réalité. A quoi vient s'ajouter l'incrustation d'SFX d'une précision rare, qui nous amène à questionner l'image et sa réalité tangible.
On regrettera des facilités, scénaristiques (le crash d'hélico...), psychologiques (tout le monde se fait bouffer, écraser, bousiller, mais le cameraman fait encore des blagues), mais rien qui ne gâche le plaisir réel de voir un film flippant, impressionnant, qui ne restera peut-être pas dans les annales mais qui comblera les amateurs de «films de monstre» au coin du feu un samedi soir...
Un nouveau genre de film, avec des scènes filmées à la façon amateur, ce qui permet au spectateur d'être plus inséré dans l'action du film. En effet, c'est une idée ingénieuse qui donne un bon point positif au film, même si le film est assez loin d'être parfait... C'est avec déception que j'ai vu la fin du film car cela a manqué cruellement de détails, par exemple, aucune information n'est donnée sur le monstre, que ce soit sur son origine ou sur sa force, alors que cela paraissait plus logique de donner une quelconque info sur ce dernier. De plus, la fin est très bâclée du fait de sa rapidité, mais est-ce que cela donnerait lieu à une suite ? Peut-être, en espérant qu'elle soit meilleure que le commencement... Niveau action, j'ai apprécié car le film ne m'a pas paru long du tout, même s'il ne dure que 1h30. Les effets spéciaux sont vraiment beaux, et en plus de la façon amateur de filmer, le film paraît vraiment très réel, comme des scènes que l'on verraient aux journal de 20h. C'est donc un bon film, mais qui a manqué de précision...
Alors bien sur pour certains ce film est l'association du projet blair witch et de godzilla et que le buzz développé autour de ce film n'était pas à la hauteur de la qualité du film, mais j'ai adoré ce film et cela faisait très longtemps que je n'avais pas été autant pris dans un film. Ce long métrage réinvente le film d'invasion extraterrestre comme a su le faire the host l'année dernière, ici on suit quatre amis qui vont être confrontés à l'invasion d'une créature très étrange. Le choix de chaque plan de caméra a été étudié pour réaliser quelques très bons effets. Le film enchaîne les bonnes idées et les acteurs paraissent très à l'aise avec ce type de réalisation. Bref il s'agit d'un grand film qui fera date comme a su le faire la guerre des mondes ou le projet blair witch.
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