Casse-tête chinois

Quel plaisir de retrouver notre Xavier national, sa vie forcément compliquée, ses déboires, et surtout, sa formidable ouverture vers les autres, vers tout ce qui lui arrive. Un casting du tonnerre, une vivacité intacte : un film qui fait chaud au coeur et qui donne le sourire.

C'est avec un plaisir à peine dissimulé que l'on se réjouit à l'idée de retrouver notre petite bande d'étudiants insouciants de « L'auberge espagnole », ayant néanmoins grandi, mais à peine, dans l'opus suivant, à savoir « Les poupées russes ». Cette fois-ci, le cadre en est New-York et après tout peu importe puisqu'on va s'attacher à savoir si, malgré leurs passages définitifs à l'âge adulte, ils auront toujours conservé la même fraîcheur.

Force est de constater que oui, leurs pouvoirs de séduction demeurent intacts et le charisme de notre Xavier (alias Romain Duris) toujours aussi inaltérable, lui qui, une fois de plus, va se retrouver entouré de « ses » femmes qui ne l'ont jamais lâché après toutes ces années puisqu'il aura même eu deux gamins avec l'une d'entre elles, à savoir la toujours très british Wendy (alias Kelly Reilly) et son franglais craquant. Quant aux deux autres donzelles de cet épisode, elles sont toujours aussi exubérantes. Martine, à travers les grands yeux noirs pétillants d'Audrey Tautou, reste la casse-pieds à qui on a envie de tout pardonner car elle est tellement spontanée, son joli minois de rebelle rentrée dans les rangs continuant à nous hanter. Et enfin, Isabelle (alias Cécile de France), avec son large sourire et son appétit de la vie (et pas seulement?), qui n'arrivera jamais vraiment à freiner ses ardeurs malgré une maternité rondement menée, fruit du désir commun d'avec sa nouvelle compagne.

On est en totale empathie et même complètement sous le charme de tous ces protagonistes car Cédric Klapisch a réussi à maintenir chez ses interprètes cette légèreté présente dès le début de cette saga, chacun conservant sa personnalité d'origine malgré le temps qui passe. Peu importe que le scénario ne soit pas spécialement trépidant, rien n'a empêché le réalisateur de bonifier chaque épisode à travers des procédés tel la voix off du héros ou d'hilarantes pastilles telle la scène du don du sperme ou de la première rencontre entre notre malheureux Xavier et le nouveau compagnon de son ex. Le fait de situer l'action dans la Grosse Pomme fait que l'on croirait parfois voir une version hexagonale des meilleurs épisodes de « Sex and the city », la fine frensh touch en plus.

Décevant. Des longueurs, on s'ennuie parfois car il n'y a pas d'action. C'est franchement le moins bien de la série.

J'ai été très heureuse de retrouver les personnages des précédents opus qui, en même temps que moi, ont évolué. Il y a peut être quelques longueurs au début, mais j'ai vraiment beaucoup aimé le générique mêlant nostalgie et modernité. Xavier est toujours entouré des trois femmes de sa vie et essaye de trouver des solutions à ses problèmes... Seul petit bémol, c'est un peu bourré de clichés sur New York... A voir si vous avez aimé les 2 premiers.

Bonjour. J'ai été voir ce film hier. Sympathique sans plus. Xavier court beaucoup! Je trouve les personnages trop loin de la réalité.