Titre VO : Casino Royale
Un film de Martin Campbell avec Daniel Craig , Mads Mikkelsen , Jeffrey Wright , Giancarlo Giannini , Simon Abkarian
Genre : action - Durée : 2h18 - Année de production : 2006
Date de sortie cinéma : 22 Novembre 2006
Distributeur :
Les débuts de James Bond au service secret de sa Majesté, comment il acquiert le statut d'agent 007 et sa première mission consistant à déjouer les plans machiavéliques du Chiffre, le banquier d'une organisation terroriste internationale.
Voila le rôle de l'agent secret le plus connu ( un peu paradoxal, non ? ) refilé à Daniel Craig. Après Roger Moore ou encore Pierce Brosnan ( Surement trop vieux pour faire les galipettes d'un "agent 00" ) Craig inspire un nouvel air de jeunesse et de force dans le milieu fermé des agents secrets. Son nom est Bond, James Bond, et il va recommencer à botter le train à encore beaucoup de méchants. IL faut noter aux commandes de la réalisation un Martin Campbell bien déterminé à faire quelque chose de positif, ce nouvel opus Bond se voit sur petit écran encore et toujours comme une bombe, et il a pu être vu sur grands écrans comme une tuerie ( En tout cas pour ma part ). Action, combat, péripéties intéressantes, parties de poker endiablés alors que demander de plus ? Je souligne en plus de tout ces points positifs, la présence plus que agréable, de la magnifique Eva Green, et tout ça pour le plaisir de nos yeux. De plus, il faut croire que les James Bond donne désormais parfois dans le comique, ce qui est visible lors de scènes de tortures horribles ( n'est-ce pas messieurs ? ), rien qu'imaginer la scène s'en est déjà trop... En fin bref, il n'y a rien à dire de négatif, tout vas pour le mieux dans la nouvelle génération 007.
Un film sur Segolene travaillant depuis son divorce dans une superette ? Que nenni ! Il s'agit en fait d'une nouvelle adaptation, après celle de John Huston, décontractée et rigolote, de Casino Royale, JamesBonderie nouveau cru. Finie la gaudriole sénile à la Roger Moore, le charisme légumier de Tymothy Dalton, et le polissage doux-amer de Pierce Brosnan. Place à Daniel Craig, blond (mon dieu, quel crime de lèse-majesté, mais que font les ligues de protection de Bond ?!), habile mélange d'animalité et d'humanité qu'on avait pas vu depuis Sean Connery, et encore... A équipe nouvelle (excepté le retour de Martin Campbell, déjà auteur du tiède Goldeneye), traitement nouveau. Paul Haggis, dont le talent continue ce s'étaler, écrit un scénario qui fait la part belle à la complexité des sentiments, qui anime justement une action dénuée de tous ces gadgets qui faisaient peut-être l'identité de la franchise, mais en ôtaient toute crédibilité. D'où un feu d'artifice de scènes d'anthologie, dont la course-poursuite sur un chantier, à couper le souffle. Jason Bourne oblige, Campbell soigne le moindre détail, joue la carte du réalisme (sans égaler Paul Greengrass, c'est la différence entre un auteur et un habile faiseur). Exemple tout con mais qui révèle une intention réelle : quand Eva Green (qui donne envie d'aller voir de plus près le Dreamers de Bertolucci...) sort du lit, elle en sort nue, sans prendre avec elle l'habiuel drap qui couvrira sa nudité ; là , on aperçoit un bout de sein, ce qui ravit l'oeil, mais surtout qui en dit long sur le traitement du réel jusque dans les scènes les plus banales. Elément spectaculaire également, la partie de cartes remplit la fonction de scène d'action, par l'incroyable tension qu'elle génère. Véritable bluff géant, elle révèle toutes les facettes de la personnalité de Bond, le bon comme le mauvais, et distille de quoi alimenter la suite du film. Casino Royale se prend le luxe de jouer la carte du romantisme sans que l'on se foute complètement des james bond girls. Exit la poupée anonyme objet sexuel censée valoriser la virilité de Bond, Eva Green en est un complément essentiel qui fait front dès son introduction à 007. Parlant de virilité, celle-ci est copieusement mise à mal lors d'un scène de torture inédite. Casino royal constitue donc un excellent nouveau départ, en grande partie due à son interprète principal. Reste à savoir comment le personnage peut encore évoluer et comment l'intégrer dans une intrigue sans gadgétisation tout azimut. On demande à voir, avec impatience même.
Pour ce 21ème opus de la saga des 007, le réalisateur Martin Campbell nous a changé James Bond. Il replace l’histoire aux débuts de la carrière de l’agent secret. On le voit commettre des erreurs, on le sent mal à l’aise, on le voit faire preuve de sentiment envers la gente féminine. Tout cela est nouveau, on est bien loin du séducteur BCBG caricatural qui a fait la notoriété du bonhomme. Il faut saluer la prestation de Daniel Craig sans qui cette nouvelle version brute de décoffrage n’aurait vraisemblablement pas été si convaincante. Le comédien prête en effet ses traits et son physique bodybuildé à un homme torturé, en proie au doute, fatigué, à un espion de sa Majesté enfin humain. Autre changement notoire, le cinéaste australien signe ici un long-métrage résolument musclé comme le prouve la longue et spectaculaire première séquence de course poursuite à pieds qui donne véritablement le vertige. Il a même filmé une scène de torture qui devrait mettre à mal la virilité de ces messieurs. Et puis, élément qui fera plaisir au public féminin, la franchise rompt avec le traditionnel principe idiot des potiches sans saveur jusqu’à offrir à la James Bond girl de rigueur (la très belle Eva Green) un rôle délicieusement insolent pimenté par quelques répliques moqueuses à l’égard du héros. L’intrigue présente ici n’a pas vraiment d’intérêt, elle reste très classique. 007 affronte le redoutable Le Chiffre, banquier du terrorisme international. Tout se jouera lors d’une passionnante partie de poker mais les dangers guetteront Bond au-delà du duel, histoire de proposer quelques rebondissements et quelques scènes d’action. Fini les femmes objets et les gadgets à gogo, bienvenue à cet excellent « Casino Royale » plein d’action, pourvu d’une certaine dimension psychologique et surtout bien plus intelligent que ces prédécesseurs !
Casino Royale est le meilleur james bond que j'ai vu, les scènes d'actions sont fantastiques, l'intrigue est bonne et les james bond girls sont intelligentes. C'est un chef d'oeuvre du genre.
James Bond est-il mort ? Après la succession des derniers films, on aurait pu le croire. Mais avec Casino Royale, il renaît. Ou plutôt, il naît puisque le film est l’adaptation du premier roman de Fleming, donc de la première aventure de Bond. Pendant la première partie du film, le scénario s’amuse à embrouiller les pistes. Pas d’ouverture à la « Bond » comme d’habitude où l’on voit la silhouette de l’agent à travers le canon d’un pistolet. Heureusement, il viendra avant le générique (minimaliste à l’ancienne tant au niveau de la réalisation que de la chanson), parce que ce n’est qu’à ce moment que James Bond devient un agent double zéro. Ce film se veut donc une préquelle à la vingtaine d’épisodes déjà réalisés. Très déroutant de prime abord mais plutôt malin en fait. Le but du film est aussi de dépoussiérer la franchise, de la moderniser. C’est visible dès la première séquence d’action. Cependant, on a un arrière-goût de M:I:3 et le style 007 n’est pas encore visible. Les éléments caractéristiques de Bond se mettent en place progressivement pendant le film : l’Aston Martin, le pistolet avec son silencieux, le smoking, le cocktail vodka-martini, sa première rencontre avec Félix Leiter, et surtout la fameuse réplique. Même si au départ, le choix de Daniel Craig (vu dans MUNICH mais surtout dans l’excellent LAYER CAKE) pouvait sembler douteux, il faut avouer qu’il remplit parfaitement sa mission. Il possède un humour subtil à la Sean Connery, un corps athlétique plus proche de Georges Lazenby et une tête de boxeur qui n’a rien à voir avec les traits réguliers de Roger Moore, Timothy Dalton ou Pierce Brosnan. Le nouveau 007 est très dur et il saigne beaucoup. C’est aussi une volonté de rendre le personnage plus crédible, plus réel à l’heure où même la télévision n’hésite pas à malmener ses héros. L’adversaire, joué par Mads Mikkelsen(PUSHER), est bon mais pas suffisamment exploité. La longue partie de poker (1/4 du film) est un grand moment entre les deux ennemis mais la scène de torture montre les capacités du type sans aller plus loin. Dommage. Au final, Casino Royale est un formidable retour aux origines du mythe Bond. Et surtout, il redonne envie quant à la suite des aventures de 007.
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