Titre VO : Camping
Un film de Franco Zeffirelli
Genre : comédie - Durée : 1h34 - Année de production : 1957
Date de sortie en salle : inconnue
Distributeur :
Michel Saint Josse, un chirurgien esthétique, emmène, à bord de son Aston Martin, sa fille Vanessa en vacances à Marbella. Mais en cours de route, son véhicule tombe en panne, et tous deux échouent au camping des Flots Bleus, au Cap Ferret...
Patrick Chirac est là et on aime ça. Des répliques cultes et une bonne dose d'humour sont les clefs de la réussite.
Pour être populaire, un film doit-il obligatoirement être dépourvu de toute substance ? C'est ce que l'on est malheureusement tenté de croire en regardant Camping. Des personnages creux, des rebondissements narratifs pathétiques, des scènes comiques pas vraiment drôles (à l'exception de quelques répliques et d'une scène d'anniversaire loufoque avec la tête de taureau qui, bizarrement, m'a fait beaucoup rire), une morale téléphonée et une mise en scène qui souffre cruellement d'inventivité. Dans sa quête laborieuse d'humour, Fabien Oteniente ne réussit qu'à brosser un tableau grossier de personnages auto-parodiques qui ne sont ni attachants, ni crédibles. La gentillesse débordante d'un Dubosc (manifestement en mal de scène) n'est que bien piteusement mise en valeur et le mépris caricatural de Lanvin pour ses contemporains campeurs est particulièrement navrant dans la mesure où il tient plus du non-jeu que du relief du personnage. Bref, un film à éviter si on ne veut pas avoir l'impression de perdre son temps, sauf à vouloir connaître l'origine de certaines répliques abondamment entendues l'été dernier...
bon film francais bien marrant avec un humoriste excellent de bonne scenes cultes a voir serieux »pastis poilu bha pastis quand même»
Je ne dirai pas que c'est un bon film. Je dirai juste que c'est un film qui se regarde. Devant lequel on rit, parfois. On se détend. On ne cherche pas à réfléchir, à chercher le talent des acteurs ou du réalisateur. C'est une bonne vieille comédie à la française, quoi ! Avec un Dubosc quelque peu ridicule, presque exagéré, mais après tout c'est ce qu'on lui demande ! Au niveau acteurs, les seuls qui tiennent vraiment la route sont Gérard Lanvin et sa fille, sans doute car ils ont des rôles à peu près potable. En deux mots, je dirai que Camping est un concentré de clichés, réunis dans un film qui fait plaisir à voir et qui n'est qu'une comédie, il faut bien le rappeler !
Après avoir « décrypté » la jet set et le monde du Foot, Fabien Ontoniente s’attaque maintenant à une autre catégorie : les campeurs ! ! ! Véritable communauté, il essaie d’y décrire les vacances types , et tout y est : l’élection de super miss Camping, les soirées ridicules, la course des canards, le pastis, les expressions ou encore les tongs avec chaussettes. Pour ce qui est des personnages, rien n’a été oublié : le dragueur beauf, le couple présent depuis 30 ans, la midinette écervelée. Et même si c’est très caricatural, tout ce petit monde est très attachant, y compris le plus râleur de tous qu’on fini par plaindre. Le scénario démarre quand un chirurgien du 16e atterri face à une espèce inconnue pour lui : le campeur. De Là , toutes les histoires se brodent autour, façon bande de copains. La première partie est un vrai régal : la vie de Camping y est décrite avec ces rites et ses « phénomènes ». On s’amuse beaucoup de leur petits travers et problèmes existentiels. La bande son aidant, on se sentirait presque en vacances ! ! ! En revanche, au bout d’une heure, le film s’essouffle : le côté sentimental et moraliste prend le dessus, toutes les situations s’apaisent de façon hyper prévisible, et surtout beaucoup trop rapidement. On aurait aimé plus de prise de bec, plus de plaisanteries, plus de kitsch, mais tout change dans la seconde partie, où on a l’impression de ne plus avoir les même personnages en face de nous. Présentés limite comme des ploucs pour certains, on met en avant leur morale et leur sens du pardon, comme si Fabien Ontoniente n’avait pas voulu froisser la susceptibilité des vrais campeurs. La distribution est excellente : Franck Dubosc que l’on avait l’habitude de voir dans ce rôle est un peu moins exubérant que dans ses sketchs, ce qui est dommage, car c’était l’occasion d’en profiter. Autour de lui, Mathilde Seignier, attendrissante en femme cocue, ou encore Claude Brasseur géniallissime en râleur prêt a tout. Petit point négatif : un Gérard Lanvin un peu fade. Camping est une gentille parodie où on rit plus souvent qu’on ne s‘esclaffe. Fabien Ontoniente a réussie sa mission : nous divertir ! mais n’en attendez pas plus …
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