C.R.A.Z.Y.

C.hronique familiale

R.elation pere-fils

A.mours interdites

Z.ac comme Ziggy

Y. zont tous bons nos cousins québécois

C.r.a.z.y, c'est une boufée d'oxygène, une bande son parfaite, une belle lecon de vie... Même si le film souffre d'une baisse de rythme dans sa 2eme moitié, il emporte l'adhésion par sa sincérité et son honneteté. Entre rires et larmes, l'histoire de cette famille de 5 garcons si différents fait revivre une époque disparue et plus insouciante de 1960 à 1980. Mais tout n'était pas rose non plus: les critiques sous jacentes affleurent. Drogues dures, catholicisme béat, liberté totale des moeurs: il était facile alors de se perdre en croyant se chercher.

C.r.a.z.y, c'est f.o.u.

Une belle histoire de famille de cinq garçons tous différents (l'intello, le sportif, le drogué, le boulimique) et le personnage principal du film celui qui n'arrive pas à se comprendre et s'affirmer. Un film qui nous envoie un peu d'air pur de nos cousins canadiens (quel accent !), un bon scénario, un jeu parfait des comédiens et de la drôlerie et des émotions ; plusieurs raisons d'aller voir ce film

Ah ! Comme je regrette de ne pas avoir grandir dans les années 70. Zac est né le 25 décembre 1960 dans une famille québécoise et il nous narre sa vie : son enfance au milieu de ses 4 frères, son adolescence bercée par les Pink Floyd, les Rolling Stones et David Bowie (super BO), les pétards fumés en cachette, les premiers amours et surtout son mal être face à son homosexualité. Zac est obligé de renier ses pulsions pour garder l’estime de son héros de toujours : son père. C.R.A.Z.Y c’est en fait une saga familiale tout ce qu’il y a de plus ordinaire, mais tellement savoureuse !!! Les expressions argotiques et tournures de phrases québécoises auxquelles nous sommes peu habituées donnent lieux à de nombreux sourires. Merci d’ailleurs à la production d’avoir pensé à en sous-titrer certaines…. Une grande bouffée d’oxygène en tout cas.